SECTION SE-Unsa de la MOSELLE - 53 GRAND RUE - 57865 AMANVILLERS
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Intervention du SE-Unsa dès le 25 février :
Alertés par des retours selon lesquels les prélèvements seraient effectués par tous les personnels, le SE-Unsa refuse cette éventualité. Nous sommes intervenus auprès du Ministère.
Nous sommes alertés par des retours de l’académie de Lyon selon lesquels les prélèvements seraient effectués par les personnels des écoles et collèges. Pour le SE-Unsa, les enseignant·es, les CPE, les assistant·es d’éducation, les personnels administratifs, techniques, les AESH ou encore les assistant·es de service social n’ont pas à enfiler un équipement de protection individuel pour recueillir la salive des enfants et des jeunes, même après avoir suivi une « formation ».
Le SE-Unsa, avec l’Unsa Éducation et l’ensemble des syndicats de la fédération refusent cette éventualité. Le SE-Unsa est intervenu auprès du ministère dès jeudi 25 février pour demander que ce soit clarifié auprès des rectorats. Il soutiendra l’ensemble des personnels qui subiraient des pressions pour tenir ce rôle qui ne peut être le leur. Il demande également que les moyens soient mis en œuvre pour recruter des personnels ou faire appel à la sécurité civile pour accompagner et soutenir les personnels de santé du ministère qui ne peuvent assurer seuls l’ensemble des tests envisagés et le contact tracing.
Le ministère évoque en ce sens le recrutement de médiateurs notamment parmi les étudiant·es en médecine dans l’ensemble des académies.
Depuis un an et le début de la crise sanitaire, les personnels de l’Éducation nationale se sont engagés bien au-delà de leur cadre de travail habituel pour que le service public d’éducation joue pleinement son rôle dans la lutte contre l’épidémie et toutes ses conséquences pour les élèves. Il ne faudrait pas tirer sur la corde au-delà de l’imaginable. Paris, le 26 février 2021
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Réponse du Ministère le 2 mars :
Suite à l'intervention du SE-Unsa, le ministre a dû bel et bien reculer. Mardi 2 mars, dans les médias nationaux, ce dernier a bien précisé que les directeurs, les chefs d'établissements, et les personnels dont il reconnait la charge de travail déjà conséquente, ne sauraient assurer ces prélèvements eux-mêmes sauf s'ils en expriment le souhait volontairement. Ce sont des personnels compétents de l'ARS et des services de médecine scolaire, les infirmières qui en seront chargés avec l'aide de 1700 médiateurs en cours de recrutement. Dont acte !