Mardi 10 novembre 2020, conformément au décret 82-453 modifié du 28 mai 1982, les membres Unsa Éducation du CHSCT ministériel ont procédé à un signalement d’alerte de l’employeur sur les risques croissants auxquels sont exposés les personnels depuis le début de la gestion de la crise.
Le ministère a pris l’habitude d’informer ses personnels de ses décisions et orientations, non plus à travers des circulaires ou des notes de service, mais à travers des canaux « grand public ». Cette communication faite d’injonctions de dernière minute, d’ordres et de contre-ordres désorganise le service et met les personnels sous pression. Celle-ci est accrue par le fait que les usagers reçoivent directement des annonces qui se retrouvent régulièrement intenables sur le terrain, mettant ainsi en porte-à -faux les personnels pourtant soucieux de tenir les engagements du service public d’éducation.
Cette méthode génère risques psycho-sociaux et épuisement professionnel, préjudiciables à la santé des agents comme à la résistance de l’École face à une crise sanitaire durablement installée.
Par ce signalement d’alerte, les représentants du personnel de l’Unsa Éducation demandent à l’employeur de procéder sans délai à une enquête du CHSCT afin d’analyser les causes objectives de ces dysfonctionnements et prendre les mesures nécessaires pour remédier à la situation. Conformément à l’article 5.7 du décret précédemment cité, ils demandent à participer à cette enquête.
>> Je fais part personnellement de mon ressenti au ministre : https://form.se-unsa.org/courrier_ministre/formulaire.php
>> Voir les interventions de l’Unsa Éducation en CHS-CT : https://enseignants.se-unsa.org/Nouvelles-regles-sanitaires-les-personnels-ont-besoin-de-clarifications-et-de
>> Je m’informe de l’actualité liée à la crise sanitaire : https://enseignants.se-unsa.org/-Covid-19-