Statut, rapprocher les directeurs d’école des chefs d’établissement du second degré, manque […] de temps et des moyens […] de légitimité… , dans un article en ligne daté du 15 novembre, le ministère fait le story-telling des réflexions et décisions à venir du ministre sur le dossier de la direction d’école.
Sur la forme, le dialogue social doit être respecté et les évolutions ne doivent pas sembler déjà actées dans des discours à la presse. Sur le fond, ces évolutions ne correspondent pas à nos mandats issus du congrès de Perpignan. La question de la direction de l’école devra découler du statut de l’école, qui doit évoluer vers l’obtention d’une capacité juridique, de moyens de fonctionnement pérennes, et l’amélioration des conditions d’exercice des directeurs. Le SE-Unsa a demandé et obtenu que la direction d’école soit inscrite à l’agenda social : c’est bien dans ce cadre que nous porterons nos mandats et nos propositions pour répondre aux attentes des personnels et aux besoins de l’école.
Dans ce contexte, FO a lancé une initiative commune pour un courrier (cf circulaire n°11 du 4 décembre). Cette intersyndicale pourrait regrouper FO, Cgt, Sud et Snuipp mais seuls Cgt et Sud ont répondu. Nous ne nous sommes pas associés au projet de texte qui demande le statu quo de la situation administrative, qui attribue au ministre des préconisations de la mission parlementaire, qui fait le lien entre les discours du ministre et la perte du statut du fonctionnaire.