SECTION SE-Unsa de la MEURTHE ET MOSELLE - 4 RUE ALFRED MEZIERES - 54000 NANCY
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Suite à la dotation catastrophique obligeant le 54 à rendre 54 postes, les 4 organsations élues ont décidé de boycotter le CSASD carte scolaire prévu ce mercredi 26 janvier.
La date de repli prévue est le lundi 29 janvier.
Communiqué de presse intersyndical
Nancy, le 22 janvier 2024
En Lorraine et en Meurthe-et-Moselle, les retraits de postes
aggravent les difficultés de l’École et la dégradation des conditions de travail!
Ce mercredi 24 janvier 2024, toutes les organisations syndicales représentatives des personnels (FSU, UNSA, FO et Sgen-CFDT) ont décidé de ne pas participer au Conseil Social d'Administration Spécial Départemental (CSA-SD) de Meurthe-et-Moselle convoqué ce jour dans le cadre de la carte scolaire premier degré.
Par ce boycott, elles entendent exprimer leur colère face au nombre important de suppressions de postes programmées pour la rentrée 2024 en Meurthe-et-Moselle et dans l’académie.
A la rentrée 2024, dans le premier degré, il est prévu de supprimer 120 postes pour l’académie, dont 54 en Meurthe-et-Moselle ! Cela contraint la DSDEN 54 à des choix compliqués et peu satisfaisants. En deux ans, ce sont donc 205 postes qui auront été supprimés dans les écoles de notre académie, dont 82 pour notre seul département (soit 40% de la perte académique).
Les suppressions de postes définies par le ministère résultent principalement d’une logique gestionnaire, basée sur une baisse démographique et le taux d’encadrement dans les classes. A l’échelle nationale, les effectifs du premier degré ne baissent pourtant que de 1,4%. Or, bien d’autres problématiques doivent être prises en considération :
D’autre part, les conditions de travail sont de plus en plus complexes :
De plus, malgré l’effort de la DSDEN d’abonder les moyens de remplacement ces dernières années, celui-ci reste largement insuffisants pour répondre aux besoins actuels criants.
Une fois encore, ces retraits de moyens humains inacceptables empêcheront d’investir sur des dispositifs d’aide pédagogique :
Enfin, nous pouvons craindre que les classes des niveaux « non prioritaires » dans la politique ministérielle (Petite et Moyenne Section de maternelle, CE2, CM1 et CM2) ne voient leurs effectifs augmenter.
La dégradation des conditions de travail, la perte de sens du métier, l’hétérogénéité grandissante des classes, la faiblesse de la formation continue et l’isolement pédagogique, l'inclusion sans les moyens nécessaires et adaptés à sa réussite, les effectifs chargés dans les classes... Ce sont les défis de l’École d’aujourd’hui et ils doivent être une priorité. Il est encore temps de renoncer aux suppressions de postes et de recruter davantage de personnels dans l’ensemble des équipes pluriprofessionnelles.