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CDEN du 12 mars 2019 : carte scolaire dĂ©finitive
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Compte-rendu 

Le préfet préside la séance , assisté par le président du Conseil Départemental et l’Inspecteur académie

Le CDEN est installĂ© : de nouveaux membres sont dĂ©lĂ©guĂ©s.

Approbation du PV du CDEN du 8 décembre 2017

DĂ©clarations FSU /UNSA / Commune +SGEN + FCPE

Déclaration liminaire de l’Unsa Éducation au CDEN du 12 mars 2019

Monsieur le PrĂ©fet, Monsieur l’Inspecteur d’acadĂ©mie, Mesdames et Messieurs les membres du CDEN,

Avant tout, l'Unsa Education tient Ă  rĂ©affirmer les principes qui animent son action :  le dialogue social, la recherche d’équitĂ© pour les territoires, le devoir de transparence, le respect de la laĂŻcitĂ©, et la dĂ©fense de l’école publique et laĂŻque, la considĂ©ration envers les personnels.

Notre déclaration portera sur deux points principaux : la carte scolaire premier et second degré, et la loi Blanquer dite "Ecole de la Confiance". Une déclaration commune FCPE et organisations syndicales sera également lue par la FCPE sur les EPSF.

Sur la carte scolaire : notre ministre a exprimĂ© sa prioritĂ© donnĂ©e Ă  l'Ă©cole primaire.  Les moyens que nous avons obtenus dans la Marne, + 16 postes, sont-ils Ă  la hauteur des besoins. Le ministère oriente ses prioritĂ©s sur l’éducation prioritaire, mais nous rappelons que 70% des Ă©lèves qui prĂ©sentent de grandes difficultĂ©s ne sont pas scolarisĂ©s en Ă©ducation prioritaire. 

Pour l’UNSA Education, ce que nous voulons :

  • Ne pas aboutir Ă  une surcharge d'Ă©lèves par rapport aux seuils indicatifs et adapter ces effectifs Ă  la baisse si grande difficultĂ© scolaire.   
  • Prise en compte des Ă©lèves en Ulis et des spĂ©cificitĂ©s des situations particulières.
  • ConsidĂ©rer les Ă©coles dites « orphelines Â» au mĂŞme titre que les REP
  • Donner des moyens spĂ©cifiques pour traiter la grande difficultĂ© scolaire, autour du Rased, par exemple et l’inclusion
  • Reconstituer le pĂ´le de remplacement, les moyens donnĂ©s Ă  la formation continue et l’accompagnement pĂ©dagogique des enseignants
  • Ne procĂ©der aux fusions que si elles sont acceptĂ©es par les Ă©quipes et finalisĂ©es par les Ă©lus, validĂ©es par tous, sans aboutir Ă  des super-structures, autrement dit si elles ont du sens pĂ©dagogiquement parlant.
  • Donner des moyens supplĂ©mentaires aux très grosses Ă©coles
  • Abonder la BD Rep +

Certes, nous perdons des élèves dans le premier degré, mais nous souhaitons vraiment aboutir à un plus qualitatif.

Pour le second degrĂ©, nous dĂ©nonçons l’affichage en trompe-l’œil oĂą le Ministère tente un tour de passe-passe pour dissimuler la suppression de 2085 emplois qu’il convertit en heures supplĂ©mentaires. Les heures supplĂ©mentaires et les heures postes, ce n’est pas la mĂŞme chose, ni pour les Ă©lèves, ni pour les enseignants qui ont exprimĂ© leur opposition aux heures supplĂ©mentaires imposĂ©es en signant la pĂ©tition lancĂ©e par le SE-Unsa. Ces mesures vont mettre encore un peu plus sous pression les Ă©tablissements dans leur prĂ©paration de rentrĂ©e.

Est-ce que le second degrĂ© doit ĂŞtre sacrifiĂ© pour donner la prioritĂ© au primaire ? C’est un peu ce que nous ressentons au vu de la reprise de moyens lycĂ©es/collèges. Il semble bien que oui, puisqu’avec 228 Ă©lèves supplĂ©mentaires, les collèges marnais vont se voir finalement amputer de 11 divisions. Ce n’est pas avec de telles mesures que les conditions de travail des Ă©lèves et des enseignants vont s’amĂ©liorer. Nous sommes inquiets pour les situations de certains Ă©tablissements, oĂą l’effet de seuil amène les classes Ă  29 Ă©lèves alors que la perte d’effectifs n’est pas en proportion.  

Loi Blanquer dite "Ecole de la Confiance / Dialogue social

L’ADN de l’UNSA et de l’UNSA-Education nous garde de nous opposer systématiquement et d’emblée aux projets et autres réformes proposés par un gouvernement quelle que soit son orientation politique, car à l’UNSA nous avons une appétence particulière pour le dialogue social et la négociation.

Mais force est de constater que le dialogue social au plan national brille par son indigence pour ne pas dire son absence.

Qu’un gouvernement veuille faire des rĂ©formes, nous n’y voyons rien de choquant. Mais que cela se fasse sans aucune forme de rĂ©el dialogue social, cela est inadmissible.  Tout comme est inadmissible le mĂ©pris Ă  peine dissimulĂ© du gouvernement envers les organisations syndicales.

Que ce soit dans la Fonction Publique en gĂ©nĂ©ral ou dans l’Education Nationale en particulier, le dialogue social ne saurait se mesurer uniquement au nombre de rĂ©unions comme l’a Ă©crit le Premier ministre concernant le projet de rĂ©forme de la fonction publique.  Il y a effectivement eu 50 rĂ©unions en 7 mois, mais sans aucun retour, puis 3 mois sans aucune rencontre pour dĂ©couvrir enfin le texte 15 jours avant la date butoir de dĂ©pĂ´t des amendements… A l’UNSA nous appelons cela un monologue social instaurĂ© par le gouvernement, nous amenant, in fine, Ă  boycotter les rĂ©unions des Conseils supé­rieurs de la Fonction Publique et du Conseil Commun de la Fonction Publique.

Dans l’Education nationale, sujet qui nous intéresse aujourd’hui, la caricature de monologue social est toute aussi inacceptable.

La loi sur l’école de la confiance, dite loi Blanquer est un exemple édifiant de la méthode du ministre de l’Education nationale.

La loi qui devait actĂ©e initialement la scolarisation obligatoire dès 3 ans, promesse prĂ©sidentielle, s’est transformĂ©e au fil du temps en loi « fourre-tout Â» oĂą figurent aussi des dispositions sur la formation des enseignants,  l’obligation de rĂ©serve et l’exemplaritĂ© des enseignants, la disparition du CNESCO (Conseil National de l’Evaluation du système SCOlaire) institution indĂ©pendante du ministère au profit du Conseil d’Evaluation de l’Ecole dont 10 des 14 membres seront nommĂ©s directement par le Ministre. Comme dit l’adage populaire, « On n’est jamais mieux servi que par soi-mĂŞme Â». Nous ne reviendrons pas sur chacune de ces mesures sur lesquelles nous nous sommes dĂ©jĂ  exprimĂ©s, dĂ©nonçant une forte volontĂ© ministĂ©rielle de tout diriger et de tout contrĂ´ler ce qui cadrait difficilement avec l’intitulĂ© de la loi dite Ecole de la confiance. Notons d’ailleurs que les Ă©lèves ne sont pratiquement jamais citĂ©s dans la loi… Mais est-ce finalement important quand on parle d’école ? A chacun de juger…

Quoiqu’il en soit, les observateurs attentifs de l’Ecole que nous sommes, peinaient à voir la ligne directrice de cette fameuse loi Blanquer.

Comme à son habitude, le ministre distillait à la presse des mesures populaires comme la présence obligatoire des drapeaux français et européen dans toutes les classes, tout comme le texte de la Marseillaise… Pendant qu’on parle de cela, on n’aborde pas les sujets qui fâchent… Si la méthode n’est pas nouvelle, elle n’en demeure pas moins détestable. D’ailleurs, l’autre façon de faire de la politique promise lors de la campagne présidentielle n’est guère plus reluisante…

En réalité, derrière l’apparent manque de cohérence et l’éclatement des mesures sans lien entre elles, noyant des mesures de transformation importantes au milieu de mesures plus cosmétiques dans cette loi mal nommée loi de l’Ecole de la confiance, les masques ont fini par tomber.

Le ministre savait parfaitement où il voulait aller, sachant pouvoir s’appuyer sur des amendements fort opportuns transformant en profondeur l’organisation de l’Ecole. C’est ainsi que l’amendement AC 501 pose les bases d’une transformation radicale de l’Ecole en créant les Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux.

De quoi parle-t-on exactement ?

Cet établissement public des savoirs fondamentaux permet de placer des écoles primaires sous la tutelle du collège du secteur. Ainsi en catimini, cet amendement crée une nouvelle structure administrative qui est ni plus ni moins d’une annexion administrative des écoles par le collège de leur secteur. Autant dire qu’il s’agit d’un bouleversement sans précédent du fonctionnement de notre système éducatif.

Démonstration est donc faite de l’absence complète de dialogue.

En effet, comme cette mesure est apparue sous la forme d’un simple amendement adopté sans la moindre concertation, elle a échappé à la fois à l’avis du Conseil d’Etat, à la discussion en commission parlementaire et à l’étude d’impact qui aurait permis aux députés de se prononcer en connaissance de cause.

L’UNSA-Education tout comme l’ensemble des organisations syndicales dénoncent cette mesure tant sur la forme que sur le fond. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à faire cette analyse puisque les parents d’élèves de la FCPE s’associent à nous pour interpeller les sénateurs sur cet ajout à la loi.

L’Association des Maires de France, que l’on peut difficilement accuser d’être un repaire de gauchistes contestataires se dit « choquĂ©e que ce texte, qui aura un impact fort sur le maillage territorial, ait pris la forme d'un amendement. Aucune Ă©tude d'impact n'a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur le statut des personnels, sur les consĂ©quences sur les transports, les coĂ»ts aux collectivitĂ©s. Il n'y a eu aucune concertation avec les acteurs de terrain. C'est extrĂŞmement inquiĂ©tant ! Â».

Et ce ne sont pas les arguments avancés à la création des Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux. qui sont de nature à calmer nos craintes.

Il nous est dit que la création d’établissements prenant en charge des élèves de la maternelle jusqu’à la troisième et reliant entre elles des écoles dispersées favoriserait la continuité de l’enseignement. .

C’est faire fi du fait qu’actuellement les Ă©coles de petite taille sont gĂ©nĂ©ralement en Regroupement PĂ©dagogique Intercommunal de façon Ă  fonctionner en rĂ©seau et Ă  permettre un maillage du territoire en conservant des Ă©coles dans les petites communes. Et d’ailleurs, le ministère ne facilite-t-il pas ce type de structure en favorisant la signature de convention ruralitĂ© ?

Il nous est également opposé que cette création d’Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux répondrait à la demande de reconnaissance des directeurs.

« L’établissement public des savoirs fondamentaux serait dirigĂ© par un chef d’établissement,  [le principal du collège donc…]. Un directeur-adjoint exercerait, sous son autoritĂ©, les compĂ©tences attribuĂ©es au directeur d’école par l’article L. 411-1 dĂ©finissant actuellement les tâches du directeur d’école »

A cela l’Unsa-Education objecte deux remarques :

C’est mĂ©connaĂ®tre l’étendue de la fonction de directeur d’école. Qui en effet organise la surveillance des Ă©lèves, appelle les parents d’un enfant malade, comptabilise les absences, signale un besoin d’intervention dans les locaux pour une rĂ©paration ? Qui est le reprĂ©sentant de l’institution scolaire dans la commune ? Qui est l’interlocuteur privilĂ©giĂ© des parents et autres partenaires de l’école ? Le directeur d’école… et ces tâches peuvent difficilement se faire Ă  distance….

D’autre part, ceux qui pourraient appeler de leurs vĹ“ux un statut du directeur d’école risqueraient eux aussi de dĂ©chanter. Comment peut-on un seul instant penser que les 45000 directeurs des 45000 Ă©coles pourraient ĂŞtre « reconnus Â» directeurs adjoint auprès du principal de collège ? De qui se moque-t-on ?

Vous comprendrez donc aisément notre farouche opposition à la création de ces d’Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux.

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Déclaration commune de la FCPE, de l’Unsa Education, du Sgen-CFDT, du Snes-FSU, du Snuipp-FSU au CDEN de la Marne du 12 mars 2019

Loi Ecole de la confiance – Etablissements publics des savoirs fondamentaux

Monsieur le Président du conseil départemental de la Marne,

Mesdames et Messieurs les conseillères et conseillers départementaux,

Mesdames et Messieurs les Maires,

Nous nous permettons de vous alerter à propos de l’Article 6 quater (nouveau) de la loi Ecole de la confiance qui va être discuté au Sénat.

Cet article issu d’un amendement dĂ©posĂ© Ă  l’AssemblĂ©e Nationale instaure un nouveau type d’établissement scolaire : l’établissement public des savoirs fondamentaux. Il associerait un collège et des Ă©coles de son secteur au sein d’une nouvelle structure administrative qui pourrait se situer sur un mĂŞme site ou non.

Par ailleurs, des expérimentations de l’école du socle sont en cours dans les territoires. Elles n’ont pas fait l’objet d’évaluations. Ce nouvel article fige une organisation qui peut concerner l’ensemble des collèges et écoles, et ainsi transformer l’architecture de notre système scolaire.

Il n’a pas fait l’objet d’étude d’impact ni de discussions préalables avec les organisations représentant la communauté éducative.

En l’absence de ces éléments, l’inconnu demeure quant à l’ampleur des transformations à venir, comme au fonctionnement concret de ces structures.

Le collège et les Ă©coles concernĂ©s sont-ils dissous dans la nouvelle structure ? Les accueils pĂ©riscolaires, la restauration pour les enfants de maternelle et d’élĂ©mentaire relèveront-ils de cette nouvelle structure ? Les directeurs d’école sont-ils maintenus ? Sinon, qui assurera la relation avec les familles, les collectivitĂ©s et les partenaires sur chacun des sites ? Qui veillera Ă  la sĂ©curitĂ© au quotidien ? Les Atsem seront-ils placĂ©s sous l’autoritĂ© du chef d’établissement ? Quelle taille maximum pour un Ă©tablissement public des savoirs fondamentaux ? Quels temps de transport pour les Ă©lèves, notamment les plus jeunes ? Qui supportera les coĂ»ts ? …

De nombreuses questions restent en suspens. A ce jour, la consultation des conseils d’écoles et des conseils d’administration pas plus que celle des CTSD et CDEN, n’est prĂ©vue par la loi pour initier la crĂ©ation d’établissements publics des savoirs fondamentaux.

Nous vous demandons d’intervenir auprès des sénatrices et sénateurs pour leur demander de retirer cet article 6 quater (nouveau) du projet de loi. Ceci afin de laisser le temps du bilan aux expérimentations en cours et de prendre le temps de consulter l’ensemble des acteurs concernés.

FCPE / Unsa Education / Sgen-CFDT Snes-FSU Snuipp-FSU


Aucune réponse du préfet aux déclarations des organisations.

CompĂ©tences territoriales :

  • rattachement des rues aux secteurs de collège.
  • SĂ©curisation de rues Ă  Chalons en Champagne

(Nous restons à disposition pour donner les détails.)

PrĂ©cision du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental : sur les entreprises privĂ©es qui assurent les travaux en collège, il n’y a pas de volontĂ© de cacher cette dĂ©cision. Les principaux de collèges ont Ă©tĂ© informĂ©s en dĂ©but d’annĂ©e. L’entretien par des entreprises privĂ©es relève d’une expĂ©rimentation sur les collèges de Dormans, Rilly la Montagne, Maryse BastiĂ©. Trouver des solutions, pour une raison de rĂ©activitĂ©.


Projet de règlement sur le transport scolaire rĂ©gional : Un reprĂ©sentant de la rĂ©gion Grand-Est en charge du dossier prĂ©sente la situation. Les grands axes qui seront prĂ©sentĂ©s en mars et juin au conseil rĂ©gional. Une rĂ©gion hĂ©ritière de 13 logiques territoriales de mobilitĂ©.

230000 Ă©lèves et 3500 circuits scolaires, 326 lignes rĂ©gulières, 97 agents transfĂ©rĂ©s Ă  la rĂ©gion, rĂ©cupĂ©ration rĂ©gionale des rĂ©seaux. Fortes disparitĂ©s dans ces règlements dĂ©partementaux du Grand-Est. La carte scolaire reste un critère commun.  499 marchĂ©s publics et 40 dĂ©lĂ©gations de service public avec des marchĂ©s diffĂ©rents, des dates de contrat diffĂ©rents, des clauses diffĂ©rentes.

Tarifications actuelles disparates : de 12 euros d’inscription Ă  107 euros / an.

En moyenne 93€ secondaire/ 107€ lycées … plutôt gratuité en primaire.

Il faut trouver la bonne voie pour l’égalité devant le service public.

La question est : quel sont les principes Ă  dĂ©fendre ? quelle accessibilitĂ© aux services publics, quelle solidaritĂ© ? rĂ©seaux territoriaux ruralitĂ©/ urbain … ĂŞtre au service des Ă©lèves pour Ă©viter fatigabilitĂ©.

Les efforts sont à porter en zones rurales (projet de gratuité en primaire / tarification votée fin juin pour les autres), logique de cohésion sociale et des territoires. Optimiser la sécurité des transports au service des élèves (surveillance). Le ministère du budget fixe le R/D de 10% pour bénéficier d’un retour de TVA qui représente des millions d’euros.

  • GratuitĂ© en primaire
  • Reconnaissance du droit au transport (règle plus facile : domiciliation dans une commune diffĂ©rente du lieu de scolarisation). Des notions de communes Ă©tendues, ou de montagne seront Ă©tudiĂ©es prĂ©cisĂ©ment.  
  • Les autocars ne seront pas fermĂ©s aux autres catĂ©gories, dans la limite des places disponibles,
  • Allocation particulière sur des cas isolĂ©s pour rejoindre le point d’arrĂŞt de transport
  • Souhait de qualitĂ© attendue, de sĂ©curitĂ©, pour trouver des conducteurs : enchainement des services. Aller vers des contrats longs, Ă©talement des renouvellements de contrats. Pas de dumping pour ĂŞtre au moins-disant, favoriser la qualitĂ©. Des accords tarifaires sont en cours de nĂ©gociation.
  • Proposer un paiement Ă©talĂ©. Pas de politique sociale particulière en dehors de l’étalement.

La contrainte est aussi sur le respect de normes Ă©cologiques, sans tuer les transporteurs.

Qui est "scolaire ayant droit" : les Ă©lèves, les apprentis (nouveau), les filières agricoles (nouveau), lycĂ©es pro. Elèves du public et du privĂ© sous contrat.

Ouverture aux autres citoyens (trouver les modalités)

Pour la surveillance, il n’y a pas de règlementation, il s’agit d’une politique volontariste. Elle existe ici ou là.

UNSA Education :  nous soulignons le besoin de vigilance et adaptation aux situations particulières quant Ă  la surveillance dans les transports, des Ă©lèves Ă  troubles du comportement (Mdph ou non ). En vĂ©hicule lĂ©ger, voiture avec un chauffeur qui fait office de surveillant, la sĂ©curitĂ© peut ĂŞtre mise en cause

La rĂ©ponse donnĂ©e par le reprĂ©sentant de la rĂ©gion Grand Est : les AESH , voire les parents pourraient ĂŞtre autorisĂ©s Ă  l’accompagnement dans la mesure des places disponibles. Cela est en cours de rĂ©flexion. 

Les membres du CDEN votent un voeu pour demander à la Région Grand Est de prévoir des mesures d'aide sociale pour les familles les + fragiles.

 


Monsieur Obellianne Inspecteur d’académie-Dasen présente le contexte préparatoire à la carte scolaire pour la rentrée 2019 et ses orientations.

Voici les orientations politiques de l’inspecteur

 

CHALONS EN CHAMPAGNE : modification sectorisation sur Chalons par le Maire . DĂ©sĂ©quilibre entre prieur de la Marne et Victor Hugo  …  donc rĂ©Ă©quilibrage par modification de secteur.

  • 361 Ă©lèves et 16 postes en plus (correspond aux dĂ©doublements des CP et CE1). On nous laisse les postes autres, malgrĂ© la baisse des effectifs. 
  • 170 classes de CP et CE1seront dĂ©doublĂ©es.
  • Effort sur les Ă©coles orphelines
  • Maintient quelques PDMQDC (3)
  • 4 ULIS (2 Ă  Reims / 1 Epernay /1 Vitry : on passe de 42  Ă  46 ULIS
  • Remplacement et formation continue: essayer d’en faire : objectif visĂ© 8 postes dont 1 ou 2 pour BD Rep+
  • ½ poste UPE2A, voire 1 . AU CDEN , le Dasen prĂ©fère ne crĂ©er que 2 postes de BD par prudence.
  • Maintient des 18 dispositifs de moins de 3 ans
  • 97% de scolarisation des 3 ans : il y aurait environ 150 Ă©lèves de plus Ă©parpillĂ©s sur le territoire. Le DASEN garde des postes en rĂ©serve pour Ă©viter les surprises.
  • DĂ©charges sur les grosses Ă©coles : sur au moins 3 Ă©coles (Joliot Curie Reims , La Doline Warmeriville, Blanche Cavarrot Reims  + ÂĽ  Ă  Jean MacĂ© Reims et ÂĽ BeausĂ©jour). 
  • Pas de mesures possibles pour les Rased
  • 1 poste crĂ©Ă© pour l'accompagnement des Ă©quipes (Mdph/Ash)
  • poste de conseiller pĂ©dagogique : pour accompagner les circonscriptions plus chargĂ©es, sur Reims Sud (car 70 postes supplĂ©mentaire)
  • 1 poste de CPC supplĂ©mentaire Ă  la circonscription de SĂ©zanne
  • 1 poste de CPD en mathĂ©matiques (Accompagnement plan Villani/ Maths )

BILAN : 35 ouvertures et 40 fermetures / réserve de 7 postes pour faire face à la suite jusque septembre.

Modifications de structures Ă  la demande des Ă©lus.

L'inspecteur d'acadĂ©mie essaiera de dĂ©doubler quelques CP en rural. Il Ă©vite de fermer juste au seuil. La baisse dĂ©mographique permet d'ĂŞtre sur un seuil plus qualitatif. L'Inspecteur d'acadĂ©mie indique que la future carte de l'Ă©ducation prioritaire  prendra en 2020 sans doute plus en compte les territoires ruraux. 

Les maternelles Charpentier Reims, HippodrĂ´me Reims, Jean-D'Aulan Reims passent en fermeture conditionnelle. 

Plus de fermeture à élémentaire SILLERY, à VERNEUIL et à DAMERY élémentaire.

L'UNSA regrette le manque de moyens pour crĂ©er des postes de BD Rep+ (en sous nombre pour assurer la pondĂ©ration) et de BD de   remplacement. L'UNSA fait prĂ©ciser Ă  l'inspecteur d'acadĂ©mie que les collègues placĂ©s en fermeture conditionnelle seront considĂ©rĂ©s en mesure de carte scolaire au prochain mouvement, ils pourront retrouver leur poste si la fermeture est annulĂ©e en juin. RĂ©ponse OUI

L'UNSA s'est abstenue au vote sur la carte scolaire.


Ces informations sont celles que nous avons en sĂ©ance, ce sont Ă©videmment les dĂ©cisions administratives qui valent. 


 

       
E.P.PU   VILLE SUR TOURBE FERMETURE
E.M.PU LE VERBEAU CHALONS EN CHAMPAGNE FERMETURE 
E.M.PU SAINT EXUPERY MOURMELON LE GRAND FERMETURE
E.P.PU LES CARRIERES VRAUX FERMETURE
E.M.PU CENTRE AY CHAMPAGNE FERMETURE 
E.M.PU BRANLY CHALONS EN CHAMPAGNE OUVERTURE 
E.M.PU CLOVIS JACQUIERT CHALONS EN CHAMPAGNE  FUSION avec l'Ă©lĂ©mentaire
E.E.PU CLOVIS JACQUIERT CHALONS EN CHAMPAGNE OUVERTURE  /   FUSION
       
E.P.PU   FESTIGNY Ă  suivre suivant la scolarisation des Ă©lèves sur le RPID
E.E.PU   BOURSAULT A suivre suivant les dĂ©libĂ©rations municipales
E.M.PU   BOURSAULT A suivre suivant les dĂ©libĂ©rations municipales
E.E.PU   OEUILLY FERMETURE
       
E.E.PU BACHELIN EPERNAY CREATION ULIS
E.M.PU LOUISE DE SAVOIE EPERNAY FERMETURE
E.M.PU   PIERRY FERMETURE
E.E.PU   VERNEUIL  PAs de mesure 
E.M.PU   VILLE EN TARDENOIS FERMETURE
E.M.PU G.CAGNEAUX MAGENTA FERMETURE 
E.E.PU   VAUCIENNES FERMETURE  Ă  VAUCIENNE  
E.E.PU   LEUVRIGNY/FESTIGNY

Fermeture classe et Ă©cole Ă  LEUVRIGNY

Fermeture classe Ă  FESTIGNY 

E.E.PU   MARDEUIL Fusion MAT+ELEM
E.M.PU   MARDEUIL Fusion 
E.P.PU   MAREUIL LE PORT 2 OUVERTURES
E.M.PU   DAMERY OUVERTURE
E.M.PU DE L'HIPPODROME REIMS  FERMETURE  CONDITIONNELLE 
E.E.PU DOCTEUR BILLARD REIMS 2 OUVERTURES 
E.E.PU RAVEL FRANCHET REIMS 2 OUVERTURES 
E.M.PU GALILEE REIMS FERMETURE
E.M.PU JEAN D'AULAN REIMS FERMETURE CONDITIONNELLE
E.P.PU SYLVAIN LAMBERT BEZANNES OUVERTURE
E.P.PU GILBERTE DROIT REIMS OUVERTURE
E.E.PU PROVENCAUX REIMS OUVERTURE
E.E.PU SCULPTEURS JACQUES REIMS OUVERTURE EN REGULARISATION
E.E.PU AVRANCHES REIMS OUVERTURE POUR DEDOUBLEMENT
       
E.P.PU PRIEUR DE LA MARNE REIMS 2 OUVERTURES
E.E.PU PAUL BERT REIMS 2 OUVERTURES 
E.M.PU JARD REIMS FERMETURE 
E.E.PU DAUPHINOT COURTES MARTIN REIMS OUVERTURE 
E.E.PU GENERAL CARRE REIMS OUVERTURE 
E.M.PU GENERAL CARRE REIMS OUVERTURE 
E.E.PU POMMERY REIMS

OUVERTURE UNE CLASSE

+ OUVERTURE ULIS 

E.M.PU   BETHENIVILLE FERMETURE 
       
E.E.PU CORMICY CORMICY FERMETURE
E.M.PU CHARPENTIER REIMS FERMETURE  CONDITIONNELLE
E.E.PU GALLIENI REIMS OUVERTURE 
E.E.PU DESBUREAUX REIMS Pas de fermeture 
E.P.PU   NOGENT L ABBESSE /BERRU FERMETURE Ă  BERRU
E.E.PU LA NEUVILLETTE REIMS OUVERTURE
E.E.PU TROIS FONTAINES REIMS OUVERTURE
       
E.E.PU GALILEE REIMS FERMETURE + OUVERTURE ULIS
E.M.PU DOCTEUR ROUX REIMS FERMETURE
E.E.PU CAVELIER DE LA SALLE REIMS FERMETURE EE
       
E.E.PU   SILLERY FERMETURE ABANDONNEE
E.P.PU CROIX BONHOMME CORMONTREUIL OUVERTURE 
E.P.PU DU CEDRE LES ESSARTS LE VICOMTE FERMETURE
E.E.PU   ORBAIS L ABBAYE FERMETURE
E.M.PU   MONTMIRAIL FERMETURE 
E.P.PU   VANAULT LES DAMES FERMETURE
E.E.PU   LANDRICOURT FERMETURE 
E.P.PU   MAROLLES FERMETURE 
E.M.PU JULES FERRY VITRY LE FRANCOIS FERMETURE (suite régularisation situation rentrée)
E.E.PU LOUIS PASTEUR VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE
E.P.PU   CHEMINON OUVERTURE 
E.E.PU P.ET M. CURIE VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE 
E.E.PU JULES FERRY VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE EN REGULARISATION
E.E.PU FERDINAND BUISSON VITRY LE FRANCOIS OUVERTURE ULIS 
E.E.PU   TROIS FONTAINES L ABBAYE FERMETURE ECOLE en rapport avec ouverture CHEMINON 
       

Carte Scolaire 2nd degrĂ© collèges 

  •  228 Ă©lèves en plus (hausse des 6ème, Baisse des 5èmes, augmentation des 4è et 5è)
  • StabilitĂ© des SEGPA
  • Projet de deux crĂ©ations d’ULIS (Reims et Epernay)
  • 11 divisions en moins que l’an passĂ© pour rappel en 2018, 13 fermetures de prĂ©vues et seulement 4 en rĂ©alitĂ©)= prudence pour ajuster
  • Situation suivie de près  pour Terres rouges Ă  Epernay et Thibaud de Champagne Ă  Fismes
  • Seuils de 25 Ă©lèves en Ă©ducation prioritaire, 28 Ă©lèves en 6è et 29 Ă©lèves pour les autres niveaux
  • Cas de Joliot Curie : auparavant 4 Eclairs dans l’acadĂ©mie avec un prof Ă  temps plein, depuis passage Ă  10 REP+  = convergence pour traiter Ă©galement les 10 (passage de 54 h Ă  36h et cette annĂ©e passage Ă  35h) explicitation de projets sur des besoins complĂ©mentaires
  • Question des collègues de Trois-fontaines qui souhaitent la crĂ©ation d’un poste de CPE supplĂ©mentaire : existence d’un ½ poste de CPE depuis septembre et ½ poste d’assistant d’éducation = attente d’un bilan sur ce fonctionnement avant de prendre une dĂ©cision
  • Question sur UP2A = un public très mobile donc besoin d’une grande vigilance des chefs d’établissement sur le nombre de ces Ă©lèves= un travail trop lourd avec seulement 12 heures de dĂ©charge
  • crĂ©ation de 2 Ulis Collège (ST Thierry et Maryse BastiĂ©)

L'Unsa Ă©tait intervenue en CTSD sur les situations particulières des collèges, en limite de seuil (Cf Terre Rouge, Fismes....) et sur la suppression importante de divisions. 

Le rectorat est conscient des difficultés sur ces collèges et regardera de près pour ajuster au plus près de la réalité fin mars.

  • Anglure Mazelot - stable
  • Avize - stable
  • Epernay Jean Monnet - stable
  • Fère Champenoise : moins 2  divisions
  • Montmirail : stable
  • Montmort Lucy : stable
  • Mareuil Le Port : moins 1 division
  • SĂ©zanne - moins 1 division
  • Vertus Blancs Coteaux  :  + 1 division
  • Epernay CĂ´te Legris : stable
  • Dormans N. Ledoux : moins 1 division
  • Epernay Terres Rouges : moins 2 divisions (des moyens seront donnĂ©s pour des projets / en juin la situation sera revue)
  • Ay : moins 1 division
  • Esternay  : moins 1 division
  • Chalons V. Duruy : + 2 divisions
  • Chalons P.d'Ablancourt  : stable
  • Mourmelon le Gd : moins 1 division
  • Suippes : moins 1 division
  • Chalons N.Appert : stable
  • Ste Menehould : stable
  • St Memmie : stable
  • Fagnières : + 1 division
  • Pontfaverger : moins 2 divisions
  • Reims Colbert  : stable
  • Rilly la Montagne : moins 1 division
  • St Thierry : stable
  • Verzy  : stable
  • Reims UniversitĂ©  : stable
  • Reims Schuman : stable
  • Reims Paul Fort : stable
  • Reims St RĂ©mi : stable
  • Tinqueux P. Billa : + 1 division
  • Fismes T. Champagne : moins 1 division
  • Reims Trois Fontaines : stable
  • Reims Joliot Curie  : stable
  • Reims F. Legros  : moins 1 division
  • Bazancourt : +1 division
  • Reims M. BastiĂ© : +1 division
  • Reims P. Brossolette : +1 division
  • Gueux : moins 1 division
  • Reims Braque : stable
  • Cormontreuil : +1 division
  • Witry Les Reims : stable
  • Sermaize Les Bains : stable
  • Vitry le F Les Indes  : moins 1 division
  • Frignicourt : moins 2 divisions
  • Vitry le F Le Vieux Port : stable

Au total  : moins 11 divisions

Pour les SEGPA,  nous avions posĂ© la question en CTSD. L'IA-Dasen a expliquĂ© au CDEN que les structures SEGPA maillant le territoire ne bougeraient pas.  La composition des classes de Segpa sera connue plus tard (CTSD du 28 mars ?) en fonction des notifications Cdoe.

 


IRL  : IndemnitĂ© reprĂ©sentative de logement pour les instituteurs 

L'ensemble des représentants des personnels par la voix de l' Unsa, votent contre le gel de l'IRL au motif que cela ne met pas en danger les finances communales pour 30 instits répartis dans le département. Les instituteurs, catégorie B, ne sont pas à la même rémunération que les PE catégorie A. Le Préfet maintient le gel du montant de l'IRL.

DDEN  : une nouvelle DDEN est  nommĂ©e.

Plan Ă©coles numĂ©riques Innovation  : appel Ă  projet (50% pris en charge par l'Ă©tat 7000 euros maximum) 6 Ă©coles l'an passĂ© et 25 Ă©coles l'an prochain. 

Rythmes scolaires  : toutes les Ă©coles seront Ă  4 jours l'an prochain sauf les Ă©coles de St Brice Courcelles. L'UNSA interroge sur le fait que l'exception des rythmes Ă  4 jours est devenu la règle dans notre dĂ©partement. Nous pointons le fait que les enseignants et parents de ST Brice s'Ă©taient prononcĂ©s pour le retour Ă  4 jours. Le maire maintient sa dĂ©cision.  Pour l'UNSA cela pose la question du remplacement, le mercredi matin, et des animations pĂ©dagogiques  pour une seule Ă©cole qui fonctionne sur un rythme diffĂ©rent de toutes les autres.

 
 
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