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CDEN du 2 novembre 2015
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Ce CDEN Ă©tait essentiellement consacrĂ© au bilan de rentrĂ©e scolaire : Effectifs, Ă©coles, collèges et lycĂ©es, publics et privĂ©s, prĂ©sentation des ajustements de carte scolaire de rentrĂ©e. 


DECLARATION UNSA EDUCATION

Monsieur le Préfet, Monsieur le Président du Conseil Départemental, Madame l’Inspectrice d’Académie, Mesdames et Messieurs,

 L’annĂ©e 2015/2016 est une annĂ©e charnière entre l’école de 2008 et celle de 2016. Dans moins d’un an maintenant, se mettront en place les nouveaux cycles, le travail renforcĂ© avec le collège du secteur, les nouveaux programmes des cycles 2,3 et 4, la nouvelle Ă©valuation et les nouveaux livrets scolaires, sans oublier la mise en place de la rĂ©forme du collège.

La refondation de l’école de la RĂ©publique que l’Unsa Education a appelĂ©e de ses vĹ“ux n’a d’intĂ©rĂŞt que si elle est vraiment, profondĂ©ment, pĂ©dagogique ! Les nouvelles organisations devront ĂŞtre au service du mieux apprendre pour tous les Ă©lèves et surtout pour tous ceux qui Ă©prouvent d’importantes difficultĂ©s Ă  entrer dans les apprentissages scolaires.

Sur ce point, si l’éducation prioritaire a pu être dotée de moyens supplémentaires, il n’en demeure pas moins que d’autres territoires méritent eux aussi d’être soutenus durablement.

Nous accueillons favorablement la rĂ©union de ce CDEN sur un calendrier classique. Nous espĂ©rons que l’élaboration de la future carte scolaire se fera Ă©galement dans des dĂ©lais acceptables pour les personnels, quant Ă  l’impact sur le calendrier des affectations.  De mĂŞme, dans l’intĂ©rĂŞt de tous, enseignants et familles, nous espĂ©rons que tous les Ă©lus sauront anticiper les changements Ă©ventuels de structures. Les hĂ©sitations poussĂ©es Ă  l’extrĂŞme n’aident pas Ă  la sĂ©rĂ©nitĂ© des opĂ©rations.

D’autre part, l’UNSA Education exprime Ă  nouveau son regret que l’obligation de scolariser les Ă©lèves du 1er degrĂ© sur 5 matinĂ©es / 9 demi-journĂ©es ne s’applique toujours pas Ă  l’enseignement privĂ©. Ce qui est bon pour les uns ne serait-il pas bon pour les autres ?

Enfin, permettez nous d’évoquer la Laïcité et la loi de 1905, qui fêtera ses 110 ans le mois prochain, en reprenant les propos de Laurent Escure, notre secrétaire général.

«Depuis quelques annĂ©es, l’Unsa Education Ĺ“uvre pour que la laĂŻcitĂ© ne soit l’instrument de personne. Nous combattons ceux qui l’utilisent pour stigmatiser des parties de la population ou pour exalter une identitĂ© nationale fantasmĂ©e. Car, ce faisant, ils ne font pas que dĂ©voyer l’idĂ©e laĂŻque : ils la piĂ©tinent. Nous poursuivrons, nous, la promotion de la laĂŻcitĂ©, libertĂ© fondamentale Ă  laquelle les Français sont attachĂ©s, quotidiennement et sans relâche, pour  dĂ©fendre ce bien prĂ©cieux. La laĂŻcitĂ© est une idĂ©e neuve pour le monde de demain. Elle n’est pas seulement le socle de la paix civile, elle est une voie vers l’humanisme. Â»

Le 9 dĂ©cembre 2015, partout en France, faites de la LaĂŻcitĂ© !

 


SYNTHESE DU CDEN

BILAN DE RENTREE

Premier degré:

Les horaires des écoles ont été présentés, ainsi que les modifications pour cette nouvelle année scolaire.

Mme la DASEN prĂ©sente les orientations qui ont prĂ©valu Ă  la construction de la dernière carte scolaire et Ă  la mise en place d'actions et de dispositifs. 

  • UnĂ© Ă©cole exigeante
  • Une Ă©cole plus juste
  • Une Ă©cole au coeur des valeurs de la rĂ©publique

165 ouvertures en classes et dispositifs PDMQDC et 147 fermetures

Changement de critères : Allocation progressive des moyens > les décisions se sont appyées sur la classification des écoles au regard des catégories CSP des familles, le contexte particulier des écoles (ex : présence d'une clis ...), la répartition pédagogique, écarts aux seuils indicatifs, qui ne sont pas un critère prioritaire.

Effectifs rĂ©els constatĂ©s Ă  la rentrĂ©e : 

  • Maternelles dans le Public : 19187 Ă©lèves  (- 531 Ă©lèves)
  • ElĂ©mentaires dans le Public : 31043 Ă©lèves (- 39 Ă©lèves)
  • Collèges dans le Public : 21274 Ă©lèves (-192 Ă©lèves)
  • LycĂ©es gĂ©nĂ©raux dans le Public : 15833 (+359 Ă©lèves)
  • LycĂ©es professionnels dans le Public + ErĂ©a: 2405 Ă©lèves (-52 Ă©lèves)
  • 1er degrĂ© dans le PrivĂ© : 6509 Ă©lèves 
  • 2nd degrĂ© dans le PrivĂ© : 10589 Ă©lèves  

Les effectifs sont en baisse claire cette annĂ©e, au constat de rentrĂ©e, sans que les prĂ©visions puissent l'avoir fait apparaitre aussi nettement. Cela est dĂ» principalement Ă  la situation de Chalons, avec le dĂ©part de l'armĂ©e, mzis il y a de grosses disparitĂ©s dans le dĂ©partement. La situation de Reims est inverse, oĂą l'accroissement dĂ©mographique est difficilement mesurable et nĂ©cessite un ajustement fort juste avant la rentrĂ©e. La Dasen fait remarquer que moins 500 Ă©lèves, cela reprĂ©sente une vingtaine de classes.  

Les regroupements pédagogiques concentrés sont en augmentation.

L'UNSA demande le taux de scolarisation des moins de 3 ans : il serait autour de 10%... ce qui est bien peu par rapport à ce que l'on a connu il y a deux décennies (35% env). Nous nous étonnons également des difficultés à prévoir les effectifs cette année. La Dasen n'a pas d'éléments non plus et ne peut que constater ce mouvement démographique.

DDEN : la liste des nouveaux DDEN est validée.

L'UNSA demande au Préfet s'il peut donner à l'assemblée des informations sur la politique d'accueil des réfugiés. Le Prefet (*) explique la distinction administrative entre les différents types de demandeurs d'asile et informe que certaines familles seront accueillies sur le territoire départemental au regard des droits. Certaines sont déjà là. Toutes les familles n'ont pas des enfants à scolariser.

La Dasen informe qu'il y a obligation de scolarisation pour les enfants arrivant sur le territoire. Il s'agit d'anticiper au mieux l’arrivée dans les écoles, voir aussi avec le CASNAV, il faut recenser les maitres spécialisés. Les élèves ne seront pas regroupés, pour faciliter leur insertion, leur pratique langagière, l’immersion possible, et scolérisésau plus près de leur domicile pour garantir le lien social. Le maître sera itinérant, peut être un peu plus qu’avant.

Une question est posĂ©e par un maire sur qui dĂ©cide de la scolarisation des Ă©lèves de moins de trois ans. La Dasen prĂ©cise que c’est dans la limite des places disponibles. Il faut dialoguer avec les directeurs-trices et enseignants. 

Le reprĂ©sentant du conseil dĂ©partemental a prĂ©sentĂ© tous les chiffres des  budgets eninvestissements et en fonctionnement pour les 47 collèges du dĂ©partements, ainsi que l'action sociale (fonds social des cantines et des collèges)


* info du Préfet

Il faut ĂŞtre prĂ©cis sur les termes :  rĂ©fugiĂ©s: 

1. Le droit commun, traité habituellement en préfecture, sur la procédure classique

2. Les réfugiés liés aux évènements récents, Syrie , accueillis en région parisienne et répartis dans les départements. Accueillir les familles avec enfants, pour ceux qui auront le sttuit OFPRA (carte de séjour de 10 ans) scolarisation assurée.

3.Les rĂ©fugiĂ©s : rĂ©soudre les pbs spĂ©cifiques  des rĂ©fugiĂ©s sur Calais (Vitry et Epernay, dĂ©jĂ , voire d’autres) … sont soumis au droit commun des Ă©trangers

L’accompagnement des familles se fait avec l’appui des associations.

Nota : voir aussi notre compte-rendu avec Mme Marchet, adjointe Ă©coles de Reims.

 
 
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