SECTION SE-Unsa du LOIRET - 4 IMPASSE DU CARDINAL MORLOT - 45000 ORLEANS
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Pourquoi le SE-Unsa n'appelle-t-il pas les AESH et les AED à faire grève le 16 janvier prochain ?
Des mandats et des process de discussion
Le SE-Unsa n'est pas partisan d'un appel à la grève à chaque fois qu'il a quelque chose à revendiquer. Et encore moins d'un appel à la grève qui ne concernerait que certains métiers, certaines catégories de personnels. Ici les AESH (et les AED selon certains syndicats).
Si obtenir de meilleures conditions de travail, une meilleure rémunération, la possibilité d'augmenter son temps de travail pour celles et ceux qui le souhaitent, un statut de fonctionnaire, sont au coeur de nos mandats, nous ne sommes toutefois pas en accord avec tout ce qui est revendiqué par ailleurs par l'intersyndicale.
De plus, il nous semble qu'être présents, actifs, moteurs dans les instances de dialogue social et y faire bouger les lignes en faveur des ces personnels contractuels soit plus efficace et pertinent que de demander à ces mêmes collègues qui peinent à finir le mois, de renoncer à une journée de salaire pour des revendications connues de tous.
Des revendications portées en instance et auprès des parlementaires
Ainsi, en groupes de travail ministériel et académique, le SE-Unsa agit, intervient, propose, afin d'améliorer les conditions d'emploi et de travail des collègues. C'est en ce moment les cadres de gestion des AESH et des AED qui sont en train d'être retravaillés.
> Cf notre article "L'unsa au rectorat pour un groupe de travail sur la gestion des AESH"
Par ailleurs, Marion Chevalier, Secrétaire départementale du SE-Unsa Loiret et Cyrille Pascaloux, secrétaire académique du SE-Unsa Orléans-Tours, ont rencontré Constance de Pélichy, députée, et Pauline Martin, Sénatrice lors d'une audience à l'initiative du SE-Unsa début décembre. Lors de cette audience, nous y avons abordé la question du manque de moyens de l'école inclusive et le parcours professionnel des AESH (et des AED en filigrane). Les questions du recrutement, des conditions de travail, de la validation d'acquis d'expérience, de la formation initiale et continue, de l'évolution de carrière, de la professionnalisation de cette mission d'accompagnant devenue un vrai métier qui mérite une pleine et entière reconnaissance.
Ces élues siégeant à l'Assemblée Nationale et au Sénat, doivent avoir une connaissance fine des problématiques de la mise en oeuvre de l'Ecole inclusive menée à marche forcée avec des moyens insuffisants et de ce qui fait le quotidien professionnel comme personnel des AESH.
Une autre rencontre avec le député Christophe Marion est prévue début janvier. D'autres demandes d'audience sont d'ores et déjà programmées.