Chaque rentrée scolaire voit arriver son lot de notes de services et de consignes institutionnelles. Le débat sur les  « devoirs Â» après la classe revient de manière récurrente.

Ce que dit la loi :  la circulaire du 29 décembre 1956 est sans ambiguïté : "aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe", en primaire. A l'époque, déjà, "l'intérêt éducatif limité" des devoirs écrits à la maison était pointé du doigt.

Pour l’heure, selon le site service-public.fr :

un enseignant peut donner à ses élèves :

·         un travail oral (lecture ou recherche par exemple),

·         ou des leçons à apprendre à la maison.

Il doit éviter de donner à faire à ses élèves un travail écrit à la maison.

Un enseignant qui donne un travail à faire à la maison doit vérifier qu'il a été réalisé.

De nombreux collègues ont interrogé le SE-UNSA suite aux consignes données par les IEN lors des réunions de rentrée avec les directeurs.

La note adressée aux directeurs par M. l’Inspecteur d’Académie, en PJ, fait apparaître la nécessité d’harmoniser les pratiques au sein d’un même groupe scolaire et demande qu’une information aux familles soit faite sur ce sujet dès la réunion de rentrée.

Elle s’appuie sur la Loi de Refondation de l’Ecole, mais ne remet pas en cause les prérogatives citées plus haut en matière de « devoirs à la maison Â».

Les équipes d’école restent seules juges en ce qui concerne l’organisation du travail personnel des élèves.

Le SE-Unsa a adressé un courrier à l'IA lui demandant des clarifications sur cette question des "devoirs à la maison".

Vous trouverez ci dessous notre courrier, sa réponse ainsi que notre demande d'audience.