Pour initier la mise en place des Pôles d’Appui à la Scolarité (PAS), trois postes leur sont octroyés pour l’année scolaire à venir (demande ministérielle).

Dans le cadre de l’ASH, les mesures envisagées sont les suivantes :

+ 1 poste de CP ; + 1 postes en ULIS TSA (autisme) ; + 3 postes en IME ; + 2 postes Psychologues scolaires ; - 1 poste de professeur ressources pour les troubles auditifs et visuels

Dans le cadre de la politique départementale, l’IA-Dasen envisage notamment :

+ 1 CPD EPS ; + 1 CPD Mathématiques ; + 4 CPC pour  renforcer certaines   circonscriptions ayant un secteur d’éducation prioritaire renforcée ; + 14 postes de titulaires remplaçants ; + 2 postes pour poursuivre le déploiement des dispositifs d’accueil des TPS; + 4 postes IME (pas de créations à proprement parler mais une régularisation administrative).

IV) Ouvertures et fermetures de classes

L’AVIS DE L’UNSA EDUCATION 42 :

Suite aux discussions engagées lors du groupe de concertation (30/01) et lors de ce CSA-SD (11/02), la situation de plusieurs écoles a pu évoluer positivement par rapport au projet initial de l’IA-Dasen (Ecole Roanne Clermont, Ecole Roanne Arsenal, Ecole de Jarnosse, Ecole de Cuinzier, Ecole de Saint-Pierre-de-Bœuf, Ecole d’Unieux Le Vigneron). Toutes les situations des écoles nous ayant demandé de les défendre ont été abordés et l’IA-Dasen a pu expliquer les raisons de ses choix (fermetures ou non-ouvertures). Le SE-Unsa est revenue vers chacune de ces écoles. Si des situations restent tendues pour certaines écoles du département, la phase d’ajustement prévue en juin devrait permettre quelques ouvertures supplémentaires.

L’Unsa Education salue la création de quatorze postes des remplaçants étant donnée les grandes difficultés actuelles. Ces postes supplémentaires ne suffiront pas à revenir à une situation sereine mais est une première étape dans son réassort. La problématique des besoins en remplacements dans notre département crée véritablement des situations de mal-être autant chez les enseignants que pour les élèves et leurs familles. Un certain nombre de nos collègues culpabilise actuellement lorsqu’ils de tombent malade ou doivent se rendre simplement à un rendez-vous médical déjà difficilement obtenu. En outre, cette insuffisance de moyens conduit aujourd’hui à sortir des enseignants remplaçants nommés depuis plusieurs mois sur une école pour leur confier une autre mission dans une école différente, mettant complètement à mal la continuité pédagogique, l’investissement dans les préparations de séquences et le rapport de confiance entre l’institution et les familles.

Pour résumer, les dernières annonces positives pour l’éducation nationale permises par les dernières mobilisations syndicales et politiques ont permis une carte scolaire départementale moins tendue qu’imaginée : annulation de la suppression de 4000 postes d’enseignants, annonce de la création de 2000 postes d’AESH, 600 postes d’AED, 170 postes de CPE, 324 postes dans le secondaire tout comme l’abandon des deux jours de carence supplémentaires pour les fonctionnaires. Ceci ne répond néanmoins qu’à de légitimes besoins et ne doit être qu’un préambule à de vraies et profondes réformes.

De même, l’École inclusive reste un enjeu crucial. Les 2 000 postes supplémentaires d’AESH au niveau national sont un premier pas mais ils ne suffiront pas à répondre pleinement aux besoins prégnants des élèves en situation de handicap et à garantir des conditions de travail dignes pour ces personnels. Dans la Loire, nous sommes encore trop souvent confrontés à des situations où l’inclusion scolaire manque de moyens matériels et humains, engendrant souffrance et frustration pour les équipes éducatives, les familles et les enfants.

Bertrand BOIRON, Géraldine BRUN & Maëlle LAURENT

Pour l'Unsa Education 42