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Des avancées concrètes pour les PsyEN de la Loire
Article publié le jeudi 7 décembre 2023.
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Ce mercredi 6 dĂ©cembre, le SE-Unsa et le SNP (Syndicat National des Psychologues) Ă©taient reçus en audience par le DASEN de la Loire, la SecrĂ©taire GĂ©nĂ©rale et les deux IEN ASH. 

 

En premier lieu, ce temps d’échange aura Ă©tĂ© l’occasion de faire le point sur la situation des PsyEN dans le dĂ©partement de la Loire. 

 

En terme de carte scolaire, nous savons qu’actuellement 7 postes ne sont pas occupĂ©s par des titulaires. Parmi ces 7 postes, 4 sont couverts par des contractuels et 3 restent vacants. 

 

Pour l’Inspecteur d’académie, il n’est pour l’heure pas question de réclamer plus de postes (ETP) de PsyEN. Il faut en priorité chercher à couvrir tous les postes vacants. Il réaffirme ce qu'il avait annoncé lors de l'audience de juin 2023 : il n'envisage en tout cas aucune suppression de poste, même ceux restés vacants.

Le SE-Unsa et le SNP font alors remarquer que jusqu’à prĂ©sent, la plateforme dĂ©diĂ©e pour le recrutement des contractuels (AcloĂ©) n’est ni accessible ni ergonomique. 

 

Les IEN en charge de l'Ecole Inclusive prĂ©cisent que des rĂ©unions avec la conseillère technique du rectorat ont permis de dĂ©finir un protocole plus strict, permettant notamment aux IEN de la Loire de recevoir plus rapidement les CV des personnes intĂ©ressĂ©es par un poste. 

 

Le SNP dĂ©plore que certains collègues ne puissent pas ĂŞtre Ă©quipĂ©s correctement (manque de tests psychomĂ©triques et ligne tĂ©lĂ©phonique). 

L’inspecteur d’AcadĂ©mie nous informe immĂ©diatement que dans une telle situation, si les communes refusent de financer le matĂ©riel nĂ©cessaire au bon fonctionnement des missions des PsyEN, il faut l’alerter directement via la circonscription Ecole Inclusive ou le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’IA. 

 

Dans un second temps, nos échanges ont permis de mettre en avant l’inévitable priorisation des missions des PsyEN.

La quasi-totalitĂ© de leur temps de travail est consacrĂ©e Ă  des bilans pour les dossiers MDPH et CDOEA. 

Les IEN Ecole Inclusive dĂ©plorent le fait que chaque annĂ©e, les enfants notifiĂ©s AESH augmentent de 10%. Pour chacune de ces notifications, il y a fort Ă  parier que les PsyEN ont Ă©tĂ© contactĂ©s pour faire un bilan. Elles se questionnent donc sur la nĂ©cessitĂ© de faire appel aux PsyEN pour une notification AESH ? Est-il vraiment nĂ©cessaire ? 

Le SE-Unsa, de son point de vue, estime que les enseignants ne peuvent faire autrement que faire appel aux PsyEN dans ce cas de figure. Comment les enseignants peuvent-ils savoir si une notification AESH sera suffisante ? L'intervention du PsyEN est bien sĂ»r nĂ©cessaire pour connaitre la situation globale de l'enfant, ses troubles, son Ă©tat psychoaffectif. Cette intervention permet d'interroger la pertinence de la demande d'AESH au regard des autres dispositifs d'aide envisageables. 

 

Cependant, SNP et SE-Unsa constatent mutuellement que le manque de formation des enseignants sur les missions des PsyEN et les tenants et aboutissants de leurs interventions ne facilitent pas les choses. Une meilleure connaissance du mĂ©tier de PsyEN pourrait permettre aux enseignants de leur faire appel plus justement. 

L’Inspecteur d’AcadĂ©mie nous informe alors qu’il envisage de pouvoir reprendre la main sur une partie de la formation des enseignants de la Loire et qu’il pourrait alors y ĂŞtre question de parler des PsyEN. 

 

Dans un troisième et dernier temps, SNP et SE-Unsa mettent en avant le fait que les PsyEN sont trop souvent invisibles pour l’institution : 

  • Ils ne sont pas directement destinataires de toutes les circulaires, 
  • Ils n’ont pas de rĂ©union dĂ©diĂ©e pour se retrouver et faire corps, 
  • Ils sont souvent citĂ©s dans des protocoles mais souvent oubliĂ©s sur le terrain, …

 

Suite Ă  la demande du SNP et du SE-Unsa, la circonscription Ecole Inclusive mettra en oeuvre des rĂ©unions permettant aux PsyEN de se rencontrer. Nous demandons que ces dernières puissent se tenir 3 fois par an, sur une demi-journĂ©e. Ces rĂ©unions seront l’occasion d’échanger sur des problĂ©matiques intrinsèques au mĂ©tier de PsyEN, que le service interprĂ©tariat soient largement utilisĂ© pour les entretiens psychologiques, qui par leur spĂ©cificitĂ© nĂ©cessitent des personnels disponibles, qualifiĂ©s et prĂ©sents (et non pas Ă  distance par tĂ©lĂ©phone ou visio), que soit mis en place un mailing dĂ©diĂ© aux PsyEN via lequel les circulaires et informations importantes pourraient leur ĂŞtre directement adressĂ©es, que la formation dĂ©diĂ©e aux PsyEN soit effective. 

 

Enfin, SNP et SE-Unsa proposent qu’une mission de PsyEN rĂ©fĂ©rent soit crĂ©Ă© Ă  la DSDEN 42. Ce psychologue rĂ©fĂ©rent pourrait fonctionner sous l’égide de la circonscription ASH et ĂŞtre le palier entre les IEN et les PsyEN. Il pourrait faire circuler l’information. Il pourrait Ă©galement ĂŞtre personne ressource pour l’ASH et la DSDEN lorsqu’il s’agit de mettre en oeuvre des protocoles au sein desquels les PsyEN sont citĂ©s et amenĂ©s Ă  intervenir. La crĂ©ation de cette fonction serait un signe de reconnaissance de la place des psychologues, de leur utilitĂ© et de leurs besoins dans l'institution scolaire.

Cette proposition est reçue favorablement par le DASEN et les IEN ASH. La question est Ă  l’étude. 

 

 
 
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