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« PDMQDC » : un dispositif satisfaisant qui mĂ©rite d’être enrichi
Article publié le dimanche 15 janvier 2017.
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Le dispositif PDMQDC est apparu à la rentrée 2013. Le SE-Unsa soutient cet élément marqueur de la Refondation car il vise à renforcer l’encadrement des élèves dans les zones les plus fragiles tout en permettant de nouvelles pratiques pédagogiques.
 
Le SE-Unsa a organisé une consultation des collègues concernés, PDMQDC ou enseignant dans une école bénéficiant du dispositif. En voici les principaux éléments (résultats détaillés en PJ).
 
Un dispositif jugé utile
 
L’impact du dispositif quant aux apprentissages des Ă©lèves est jugĂ© plutĂ´t positif par 96 % des rĂ©pondants.  Parmi les raisons invoquĂ©es, on retrouve la possibilitĂ© offerte de mettre en place des projets spĂ©cifiques, une attention supplĂ©mentaire donnĂ©e aux Ă©lèves ou encore la possibilitĂ© de travailler en petits effectifs.
 
« Comment jugez-vous l’impact du dispositif quant aux apprentissages des Ă©lèves ? Â»
 
Des enseignants satisfaits
 
Qu’ils soient eux-mêmes PDMQDC ou enseignant de l’école bénéficiant du dispositif, les collègues sont satisfaits du dispositif.
 
« Globalement, vous ĂŞtes plutĂ´t satisfait(e) d’occuper ce poste ? Â»
 
« Globalement, vous ĂŞtes plutĂ´t satisfait(e) de bĂ©nĂ©ficier de ce dispositif dans votre Ă©cole ? Â»
 
Un dispositif qui favorise le travail en Ă©quipe
 
De l’élaboration des priorités aux choix des modalités d’intervention, le travail en équipe fait partie intégrante du dispositif. Pour 84 % des collègues, ces décisions sont prises en équipe. Parmi les enseignants des écoles bénéficiant d’un poste PDMQDC, ils sont ainsi 84 % à trouver une plus value pour l’équipe.
 
« Trouvez-vous une plus-value pour l’équipe (plus de concertations, de travail commun…) ? Â»
 
Pour autant, des pistes d’amélioration existent
 
L’explicitation du dispositif et la formation ne sont pas toujours au rendez-vous
Si 3 PDMQDC sur 4 ont bénéficié de formations, ce sont en revanche moins d’1 enseignant sur 2 membres d’une école bénéficiant du dispositif qui ont eu une formation. Il s’agit d’un dispositif nouveau avec des pratiques innovantes qui nécessitent un temps d’appropriation et de formation.
 
La nécessité de donner du temps
Préparer les interventions, croiser les regards, échanger sur les pratiques avec les enseignants ou les membres du Rased sont des éléments qui demandent du temps qui aujourd’hui n’est pas suffisamment pris en compte dans les ORS. Ces temps doivent être comptabilisés dans le temps de travail des collègues concernés.
 
Un accompagnement inégal selon les territoires
48 % des collègues estiment que l’accompagnement de l’administration n’est pas suffisant. Cela peut passer par exemple par des temps de formation ou des temps mis à disposition pour échanger afin d’élaborer les outils et s’informer des autres bonnes pratiques. Mais si les collègues demandent un accompagnement accru, ils sont plusieurs à dénoncer ici ou là des volontés injonctives de l’administration visant à contrôler la mise en place du dispositif. Pour le SE-Unsa, les enseignants sont des professionnels qui doivent bénéficier de la confiance de l’administration.
 
Concentrer les interventions
La dispersion du poste sur de trop nombreuses écoles ou sur de trop nombreuses classes sont un frein à l’efficacité du dispositif. Pour le SE-Unsa, le dispositif doit être développé, étendu et pérennisé mais cela ne peut pas passer par un saupoudrage du dispositif.
 
Pour aller plus loin
 
Des ressources
Des témoignages de collègues
Le dossier PDMQDC du SE-Unsa
 

 

 
 
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