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SE-UNSA 40


 Par SE-UNSA 040
 Le  vendredi 22 décembre 2023

Carte scolaire 2024 : encore trop loin de nos ambitions

 

Coup de théâtre rue de Grenelle en ce jeudi 21 décembre :  le ministre annonce avoir revu sa copie pour les emplois.

Au niveau national : au lieu des 1709 suppressions de postes initialement prévues, seuls 650 postes seront finalement supprimés dans les écoles. Faut-il pour autant vraiment se réjouir ? Pour le SE-Unsa, même si le nombre d’élèves diminue, les suppressions ne sont pas justifiées quand on sait les difficultés de remplacement, les situations de collègues déchargés directeurs ou enseignants en REP+. 

Dans les collèges et lycées, 574 créations sont actées au lieu des 484 suppressions prévues. Au SE-Unsa nous considérons que ces mesures ne vont servir qu’à financer un projet de classes de niveaux auquel nous sommes opposés. 

Dans l'Académie de Bordeaux : ce sont 40 postes Equivalents Temps Plein qui seront supprimés dans le 1er degré. Dans le 2nd degré, ce sont  34 postes Equivalents Temps Plein supprimés et compensés par des Emplois Complémentaires (Heures supplémentaires, Contractuels?? pas d'information à cet instant...)

Nous ne connaissons pas encore la déclinaison et les répercussions pour les écoles et établissements du département.

Pour le SE-UNSA, ces mesures corrigent en partie un projet de budget initial totalement inadapté aux besoins du système éducatif. Pour autant, si c’est une décision de raison de ne pas réduire globalement les moyens de l’École, deux problèmes majeurs ne sont pas résolus :

  • Les emplois supplémentaires ne seront a priori pas pourvus car la question de l’attractivité n’est pas soldée, aussi bien financièrement qu’au regard des conditions de travail.
  • les moyens supplémentaires pour les groupes de niveaux au collège ne permettront pas de faire mieux réussir les élèves les plus en difficulté.

La seule mesure positive est la création de 150 postes pour la lutte contre le harcèlement mais, là encore, il aurait également fallu créer des postes de CPE et d’AED supplémentaires pour permettre de faciliter la lutte quotidienne dans les établissement, au plus près du terrain.

En revenant sur les propositions initiales de fermeture, le ministre fait un choix de raison mais cela reste une réponse très en deçà des besoins de notre système éducatif.