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Compte rendu du CSA-SD de repli du 22 février
Article publié le jeudi 22 février 2024.
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Ce jeudi 22 février, l'Unsa Education a siégé au Comité social d'administration spécial départemental de repli. Il se réunissait suite à l’unanimité des votes contre le projet de carte scolaire présenté par l’administration lors du CSA-SD la semaine précédente.

Nous avons traité des différentes mesures prévues pour les écoles à la rentrée 2024.

Etaient présents au titre de l’administration : M. Obellianne, IA-DASEN, Mme Pasquet, secrétaire générale, M. Vaas, adjoint IA-DASEN en charge du 1er degré, Mme Delcroix, IEN de la circonscription d’Issoudun, Mme Aulong, IEN de la circonscription de La Châtre, M. Peaudecerf, IEN de la circonscription de Châteauroux, M. Bélier, IEN de la circonscription du Blanc, Mme Riol, IEN ASH, Mme Mesnard, responsable de la division des écoles et des moyens collèges.

Etaient présents pour l’UNSA-Education : Coline Thomas, Mickaël Antoine, Benoît Peyhardi et Olivier Bruère.

Vous retrouverez ci-dessous notre déclaration.

Réponses de l’IA-DASEN aux déclarations des organisations syndicales

Sur les remplacements : il y aura un moyen supplémentaire l'année prochaine avec le dégel d’un poste à l’école du Colombier de Châteauroux. Un poste de remplaçant, sollicité cette année à l’école Condorcet, rejoindra le vivier de remplaçants.

Le Dasen voit bien que certaines mesures ne sont pas comprises. Selon lui, nous sommes plus favorisés que dans d’autres départements, avec un bon taux d’encadrement. Il se dit étonné que les effectifs à 20, 21 élèves après fermeture entrainent des réactions même s'il comprend ce qui se joue derrière.

Le Dasen a expliqué qu'il faut que les élus soient convaincus pour travailler sur la carte et le réseau. Ce n’est pas un clocher = une école. Tout cela dépend de la volonté des élus : une vraie école centralisée coûte de l’argent. Et cela renvoie à la philosophie des uns et des autres. Certains élus ont investi dans un RPI qu’ils entretiennent. Ceci dit cela rend les réseaux fragiles et en cas d’effectif à la baisse, avec les effets de seuils, on peut se retrouver avec un triple niveau. Est-ce qu’on peut anticiper les baisses démographiques ou bien est-ce que l’on attend avec des situations compliquées à terme, a-t-il questionné.

Puis il a expliqué qu'il avait déjà eu des remontées de parents, d’élus, certains reçus en audiences, d’autres à venir. Le Dasen n’a pas eu le temps de faire le point sur toutes les informations remontées du terrain. Il a également une audience vendredi, donc il n'a pas modifié son projet de carte scolaire. Une ou deux modifications à la marge seront possibles d'ici au Conseil départemental de l'Éducation nationale prévu le mardi 12 mars.

Il garde également en tête des situations en maternelle avec des effectifs chargés qui, s’ils se confirment, nécessiteront une ouverture décidée en juin ou à la rentrée (ce sont les effectifs de petite section qui sont toujours fluctuants).

Sans changement de ce projet de carte scolaire, les représentants de l’Unsa Education ont voté contre, comme tous les représentants du personnel.

La carte scolaire sera entérinée lors du Conseil départemental de l'Éducation nationale prévu le mardi 12 mars.

Parmi les points divers annoncés lors de cette instance :

  • création d’une UPE2A au collège La Fayette à Châteauroux. Modalités de recrutement : priorité à ceux qui ont la certification FLS (dans l'odre des priorités : 2nd degré certification, 2nd degré, 1er degré certification, 1er degré). Le poste sera présenté au mouvement intra en tant que poste à profil.
  • Nombre de collègues ayant la certification CAFIPEMF : 53 dont ceux en poste, une vingtaine de collègues dormants. Des fiches de postes seront publiées pour les deux postes de CPC et le poste de CPD.
  • Demandes de temps partiel : l'administration a reçu 50 demandes de temps partiel (peu ou prou les mêmes chiffres que l’an passé) avec 28 demandes de droit, dont 8 premières demandes, en majorité pour un service à 80 %. Sur autorisation 22 demandes, dont 19 renouvellement dont 15 à 75 %, 3 à 50 1 à 80 %. Depuis deux ou trois ans, l’administration accorde toutes les demandes de temps partiel sur autorisation. Cela dépend comme chaque année des moyens humains.

Déclaration liminaire de l’Unsa Education

CSA-SD de repli du 22 février 2024

Monsieur l’IA-DASEN, Mesdames et Messieurs les membres du CSA-SD,

Jeudi dernier, les représentants du personnel de l’Unsa Education ont voté contre le projet de carte scolaire présenté par l’administration, et ce, pour plusieurs raisons.

Nous ne pouvons pas comprendre que les prévisions d’effectifs présentées dans le document de travail puissent justifier des fermetures, décisions lourdes de conséquences pour les élèves, les personnels, et les familles, et que ces mêmes chiffres ne soient pas assez éloquents pour justifier des ouvertures de classe. Plusieurs situations en maternelle nous alarment : comment développer l’acquisition du langage pendant les trois voire quatre années de cycle 1 dans des classes surchargées ?  La réponse, c’est la Depp qui nous la donne : lorsque la taille de la classe est réduite, les élèves s’engagent davantage dans les activités scolaires. Là réside la cause de l’amélioration des performances des élèves : « Lorsqu’ils sont moins nombreux en classe, ils sont plus visibles, plus sollicités et bénéficient d’interactions individuelles plus nombreuses avec l’enseignant. Â» 

Nous ne comprenons pas non plus l’absence de créations de postes de remplaçants alors que notre département connaît toujours des périodes de tensions, et que de nouvelles perspectives s’ouvrent pour nos collègues, notamment en fin de carrière avec la retraite progressive et le départ à la date anniversaire.

Plus largement, l’Unsa Education appelle ardemment à un travail de fond sur le maillage scolaire engageant l’administration, les élus, les collègues et leurs représentants. La classe unique à triple, quadruple niveau n’est épanouissante ni pour les collègues, ni pour les élèves, sans parler des questions de sécurité. Nous le voyons cette année encore, les mesures de cartes ne sont pas comprises, elles créent des crispations entre les territoires avec un sentiment d’iniquité. Dans certains RPI, coexistent des écoles à classe unique dans un piètre état et des écoles entretenues aux classes vides. Dans le même temps, deux députés, dont l’un est élu du Cher, viennent de déposer une proposition de loi visant à conditionner la fermeture d’une classe disposant d’au moins quinze élèves, dans une commune de moins de 2 000 habitants, à l’accord du conseil municipal de la commune. Quelle que soit l’issue de cette proposition, on le voit, nous avons besoin de dialogue avec toutes les parties prenantes. Nous devrons également nous questionner, dans le département, sur les règles du mouvement. Car comment faire comprendre à nos collègues le bien-fondé d’une restructuration du tissu scolaire, en cas de restructuration d’un RPI par exemple, alors que celui ou celle dont la classe ferme doit obligatoirement participer au mouvement sans garantie aucune de retrouver son poste ?

Représentants de l’Unsa Education, nous croyons aux vertus du dialogue et de la concertation pour garantir aux élèves de notre territoire une école urbaine et rurale de qualité, et à nos collègues des conditions de travail optimales.

 

 
 
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