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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  mercredi 18 janvier 2017

Groupe de Travail ASH : compte-rendu du SE-Unsa

 

Le mercredi 11 janvier se tenait le groupe de travail ASH. Le SE-Unsa qui en est à l'origine avait préparé de nombreuses questions qu'il a fait parvenir à l'administration en amont de cette réunion.

Malgré ce, peu de réponses ont été apportées...

En préambule l’administration informe les commissaires paritaires que les logiques d’inclusion sont de plus en plus fortes dans notre département. Le département de l’Hérault reste sur une logique d’entonnoir. Il y a actuellement 2 ULIS école pour 1 ULIS collège. C’est le souci principal et cela prendra plusieurs années pour rétablir l’équilibre.

 

 Questions diverses du SE-Unsa 34

 

  1. Des problèmes d’inclusion nous ont été remontés par nos collègues des ULIS écoles et collèges. Du point de vue des enseignants qui accueillent les élèvent (manque de formation, de préparation, difficulté de travailler en équipe). Problème d’effectifs élevés dans les ULIS collège. Problèmes d’effectifs élevés dans les classes d’accueil également. Où en est la demande du SE-Unsa de tenir compte des ULIS lors de la carte scolaire ?

La culture du handicap existe dans le premier degré depuis longtemps. Cette culture s’étire maintenant sur le second degré, d’où les difficultés de mise en place. Concernant les effectifs, des efforts sont faits sur le second degré. Le département de l’Hérault devrait avoir une dotation de 8 Equivalent Temps Plein (ETP) fléchés pour des ULIS 2nd degré ;

Par ailleurs, en 2014 une étude a été menée sur l’Hérault et avait révélé que 150 élèves sont en défaut de médico-social, 110 pour les IME (ce qui impacte les ULIS) et 40 pour les ITEP.

Le DASEN a demandé la réactualisation de cette enquête.

  1. Comment améliorer les disparités entre les différentes structures (SEGPA et ULIS) dans les collèges du département ? Essentiellement sur les relations entre principal et directeur de SEGPA ou coordonnateur ULIS.

L’administration dit avoir conscience du problème, mais éprouve des difficultés pour intervenir. Le plus souvent tentatives de médiations mais sans réel pouvoir d’action sur les principaux. Pour les IEN ASH l’absence de dialogue est souvent la cause des crispations.

L’avis du SE-Unsa : cette réponse bien qu’honnête reste insuffisante. Les problèmes ne sont pas réglés et les collègues qui en pâtissent restent sans solution exerçant leurs missions parfois dans la douleur. Ceci est inacceptable et le SE-Unsa demandera que des solutions soient trouvées dans les plus brefs délais.

  1. Le SE-Unsa avait cosigné un courrier intersyndical avec SUD et le SNUipp concernant la sectorisation scolaire pour les ULIS. A ce jour aucun retour de ce courrier. Pour le SE-Unsa une redéfinition/redécoupage/harmonisation de la sectorisation semble nécessaire.

La réponse a été donnée en CAPD et il s’agissait d’un problème de communication. Il est demandé qu’une communication aux familles soit plus claire

La démarche d’orientation :

- Affectation selon les critères d’orientation,

- Amélioration de l’affectation en fonction des transports.

4. Les enseignants de l’ASH font remonter un désir fort de formation continue. Le SE-Unsa souhaiterait que l’offre de formation soit plus développée pour l’ASH.

Il y a eu des stages pluridisciplinaires (pour les professeurs de collège qui ont souhaité participer) ainsi que des sessions ULIS. De plus les équipes de circonscriptions accompagnent tous les enseignants qui le souhaitent et en font la demande. Les IEN ASH sont conscients qu’il serait bien de faire des formations inter circonscriptions pour mutualiser les inscriptions mais d’après eux, l’outil Gaia ne le permettrait pas. Enfin, le nombre de jour de formation a été multiplié par 2 sur l’année scolaire 2015-2016.

Le SE-Unsa fait remarquer qu’il serait intéressant de proposer des animations pédagogiques « fléchées » pour les enseignants en ASH. De même, le SE-Unsa relève le manque cruel de formation pour les psychologues.

L’ensemble des participants s’accordent pour dire que l’implication est plus importante lorsque les formations répondent au besoin des collègues.

L’avis du SE-Unsa : Même si des actions sont mises en place, cela reste insuffisant. Pour le SE-Unsa il y a également un manque de vision à long terme et de stratégie.

5. Cette année, les calendriers d’orientation arrivent trop tôt. Pourquoi une date si tôt dans l’année ?

Ce calendrier a été contraint par le président du département pour aider la MDPH à « destocker » les dossiers de la MDPH.

6. Dotations et marge prof SEGPA : L’an dernier, les SEGPA n’avaient pas bénéficié des DHS auxquelles elles avaient droit. Cette année nécessité de prendre en compte les SEGPA et d’attribuer 3h de DHS pas classe de SEGPA.

Les IEN ASH n’apportent pas de réponse et rappellent que cette question relève du Recteur.

L’avis du SE-Unsa : Le SE-Unsa posera la question à Mme le recteur lors du CTA du 17 janvier.

7. Quel est le nombre d'élèves restés sans solution à ce jour dans le département ?

Vu que l’enquête n’est pas réactualisée difficile d’avoir des chiffres précis. Selon les IEN à chaque situation difficile l’administration tente d’apporter la meilleure réponse possible (une centaine de solutions aurait été trouvée et une réponse apportée). Mais depuis les chiffres de 2014, 40 élèves resteraient sans réponse adaptée.

8. Etant donné le manque criant de places en IME sur le département, l'ARS envisage- t-elle l'ouverture de places en IME pour l'année à venir?

Les IEN ASH n’ont pas de réponse.

9. Pourrions-nous connaitre le nombre de départs en formations spécialisées prévu pour la rentrée 2017?

Vu le nouveau diplôme, et la carte des formations en cours d’élaboration, aucune information n’est donnée.

10. Au vu de l’arrivée du nouveau diplôme (le CAPPEI) pour la rentrée de septembre de 2017, en prenant en compte sa construction, comment va se réaliser le choix des candidats ? Les candidats s’inscrivent pour le CAPPEI et non pour une spécialité. Leur choix s’effectuera lors des deux premières journées avant la formation. Comment sera gérée l’adéquation entre les besoins du département et les voeux des candidats ?

 

Aucune information, les IEN informent les commissaires paritaires qu’une réunion est prévue le 12 janvier afin d’en discuter.

 

 

Remarque supplémentaires :

  • Décharges ULIS Ecole : concernant les décharges de direction des écoles ayant une ULIS, l’administration nous informe que la règle départementale qui régissait l’octroi de ces décharges exceptionnelles (1 ULIS = 2 classes) sera désormais caduque et que la règle nationale s’appliquera (1ULIS = 1 classe)

Cela permettrait au département de récupérer 7 ETP.

L’avis du SE-Unsa : cette décision prise de manière très cavalière sans aucune concertation est la preuve du manque de connaissance du terrain de notre administration. Le SE-Unsa 34 n’est pas opposé à une réflexion plus générale sur l’attribution des décharges exceptionnelles pour lesquelles il demande depuis deux ans un groupe de travail avec un objectif de transparence et de clarification des règles. Cependant, le SE-Unsa n’a pu que marquer son opposition à cette approche comptable qui ne reflète en rien les difficultés du terrain.

A-t-on seulement interrogé les principaux concernés (les directrices et directeurs) sur leurs conditions de travail dans leur école qui compte une ULIS ? Un audit a-t-il été réalisé ? Les directrices et directeurs qui seront impactés ont-ils été prévenus ?

Récupérer des ETP dans une période de création de postes sans précédent est une aberration et risque de mettre en difficulté des équipes entières.

Pour le SE-Unsa, le sujet est loin d’être clos.