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Assises inter-académiques Education Prioritaire
Article publié le vendredi 29 novembre 2013.
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Le vendredi 22 novembre dernier, l’UNSA-Education  a répondu à l’invitation du Recteur pour participer aux assises de l’Education prioritaire pour les académies de Bordeaux, Limoges et Poitiers qui se sont déroulées au Lycée Gustave Eiffel à Bordeaux. La délégation était composée de : Evelyne Faugerolle, professeur de Lettres en RRS, Vincent Fauvel, professeur d’Histoire/Géographie en RRS, Céline Gravellier, directrice d’école en RRS, Christine Mendiboure, assistante sociale et Yannick Lavesque, secrétaire régional UNSA Education. Au final, des restitutions des synthèses des ½ journées de concertation sincères et complètes, des débats riches, une parole libre sans langue de bois …

I - Ouverture des assises par les Recteurs

Olivier Dugrip, recteur de l’Académie de Bordeaux, a rappelé l’objectif de la réforme : « donner le plus à ceux qui en ont besoin Â», « garantir le droit égal pour chacun… Â», …

Luc Johann, recteur de l’académie de Limoges, a rappelé le constat : « les inégalités se creusent Â» …

Jacques Moret, recteur de l’académie de Poitiers, a rappelé que l’éducation prioritaire était née en 1981. Il a souligné « l’engagement sans faille des personnels de l’Education Nationale … leur rôle de cohésion sociale Â». Il a détaillé les « mesures ciblées Â» de la réforme ; « priorité école primaire … transformer l’approche pédagogique dans les classes … Â»

II - Restitution des synthèses

A-   Limoges

6 réseaux pour 5500 élèves – Difficultés scolaires, sociales et comportementales.

Rencontres et échanges constructifs.

Inquiètude par rapport aux objectifs des assises : diminution de moyens ? sortie de l’éducation prioritaire ?

  • Points d’accord avec les pistes de réflexion proposées :

-  pilotage à améliorer. Contractualisation non compris

- formation spécifique des enseignants

- gestion des ressources humaines : côté négatif de la prime Eclair

  • Points de désaccord :

- mixité sociale

- nombre d’élèves/classe

- demande de décharge partielle

- établir une véritable carte

Ecole bienveillante : plutôt structurante. Demande de reconnaissance de l’implication des enseignants

Être exigeant : respecter les programmes – définir des exigences comportementales communes

Travailler dans un climat serein : mixité sociale – lieux adaptés – sécuriser l’espace – responsabiliser élèves et parents

Formation : plus de temps (échanges – travail d’équipes … ) – connaissance des différentes cultures

     Travail d’équipe, priorité : apprentissage – utilisation d’outils communs - échanges

B -   Poitiers

Bienveillance : respect (devenir parent – pour les élèves, sens de    l’école / différenciation – pour les enseignants, notion de temps)

Exigence : développement de l’estime de soi – clarification des attentes – progrès personnel de l’élève.

Compréhension : interdisciplinarité/cohérence – élève acteur de sa formation - évaluation : comment ? autoriser le droit à l’erreur.

Place des parents : régularité

Bien-être : taille des classes …

Formation : nature des formateurs (coformation possible / « experts et bienveillants Â») – contenus : gestes et postures professionnelles – travail     autour des projets – évaluation par compétences – connaissance des publics – échanges sur pratiques pédagogiques ;

Accompagnement des enseignants : accueil primordial – moins de présentiel élève pour concertation.

Partenariats : cohérence

Moyens : maintien – coordonateurs essentiels – clarification des missions

Pilotage : stabilité nationale – notion d’appartenance (local) – cohérence des projets

Evolution de la carte : indicateurs externes

 

C-   Bordeaux

55000 élèves (2900 Eclair)

  • Points d’accords : nécessité d’une temporalité longue – insuffisance des moyens – interrogations sur la carte par rapport au rural
  • Points de désaccords : baisse des effectifs plus value – difficulté d’évaluation du dispositif / difficulté du suivi des cohortes (grande mobilité, encore plus en éducation prioritaire).

Bienveillance : associée à notation – sentiment d’impuissance par rapport aux difficultés qui ne sont pas scolaires.

Question du langage : école maternelle + - transition trop rapide oral/écrit

Formation : ciblées – temps ‘ intercatégoriel/interdegrés

Travail en équipe : nécessaire

Moyens : 20 élèves/classe – 20h enseignants maximum (institutionnaliser le travail en équipes, …)

III - Table-ronde n°1 : Enseigner en éducation prioritaire (voir PJ)

IV - Table-ronde n°2 : La réussite scolaire en éducation prioritaire (voir PJ)

V - Ateliers (voir PJ)


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