Les concours d’enseignants et CPE se passeront à partir de la rentrée 2024 en fin de 3e
année de licence, et non plus en fin de master. Les lauréats des
concours bénéficieront ensuite d’une formation en alternance en deux
ans, validée par un master.
Vu
la dégringolade du nombre d’inscrits au concours, il était urgent, pour
le SE-Unsa, de prendre des mesures. Un concours en licence permettra
d’élargir le vivier des candidats. Il est en effet plus sécurisant pour
un étudiant de s’engager pour trois ans d’études, avec l’assurance
d’être rémunéré durant sa formation pendant deux ans après le concours,
plutôt que d’entamer un cycle de 5 ans d’études sans visibilité, comme
actuellement.
Le
SE-Unsa a exigé que les deux années de formation soient validées par un
master, que l’on soit lauréat d’un concours du premier degré, comme du
second degré, de façon à reconnaître l’expertise de tous et garantir un
haut niveau de formation.
La
rémunération annoncée est de 900 € pour la première année de formation
post-concours, et de 1 800 € pour la seconde année. L’entrée dans le
métier sera progressive, avec des périodes d’observation et de pratique
accompagnée en première année, et une montée en responsabilité en
seconde année. Mais pour le SE-Unsa, 900 € en première année restent
insuffisants. Au regard du coût de la vie, cette rémunération doit être
relevée. De plus, des dispositifs d’aide pour le logement et les frais
de transport doivent ĂŞtre garantis.
Enfin,
il est plus que temps que les futurs candidats soient informés de la
nature des épreuves du concours et de l’organisation concrète des deux
ans de formation en alternance. Le SE-Unsa demande au ministère de
reprendre au plus vite les travaux.