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20 ans après la loi de 2004, le SE-Unsa déterminé à conforter le principe de laïcité
Article publié le mardi 26 mars 2024.
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Vendredi 15 mars 2024, l’École publique a commémoré la loi sur l’interdiction de port des signes et tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse. Pour le SE-Unsa, cette loi a fait montre de son utilité. Cependant, les défis contemporains au sujet de la laïcité n’étant pas moindres, il est essentiel de continuer à défendre et faire vivre ce principe, vecteur à la fois de paix sociale au sein de notre République et d’un exercice éclairé de la citoyenneté.
 
 
Retour sur la loi de 2004 
 
Fin 2003, Ă  la suite d’une sĂ©rie d’entretiens des diffĂ©rents acteurs autour des difficultĂ©s rencontrĂ©es dans les Ă©tablissements scolaires depuis l’affaire des foulards de Creil en 1989, la commission Stasi rend son rapport dans lequel figurent une vingtaine de prĂ©conisations pour rĂ©affirmer le principe de laĂŻcitĂ© en France. Une loi spĂ©cifique Ă  la laĂŻcitĂ© est alors nĂ©cessaire afin de permettre Ă  l’École d’être effectivement un lieu de neutralitĂ© pour les Ă©lèves. 
Le 15 mars 2004, Ă  l’issue de longs dĂ©bats, la loi sur les signes et tenues religieux ostensibles est votĂ©e Ă  une large majoritĂ©. Les rĂ©sultats de son application, prĂ©cisĂ©e par une circulaire le 18 mai 2004, sont indĂ©niables : le nombre de situations problĂ©matiques diminue rapidement et un apaisement du climat scolaire des Ă©tablissements s’en suit, notamment grâce au dialogue avec les Ă©lèves et leurs familles ainsi qu’ Ă  un discours de fermetĂ© indispensable.
 
 
MalgrĂ© les difficultĂ©s actuelles, faire vivre la laĂŻcitĂ© au quotidien 
 
Malgré ce bilan incontestablement positif, les jeunes générations sont de moins en moins sensibles à l’importance du principe de laïcité et plus attachées à l’affirmation de principes d’identités individuelles et culturelles. Les abayas en ont été un exemple et le ministère a choisi de rédiger une note de service afin de faire face aux tentatives fondamentalistes.
Par ailleurs, les Ă©quipes Ă©ducatives font face aujourd’hui, au quotidien, Ă  de plus en plus de contestations de leurs enseignements. Comprendre que le principe de laĂŻcitĂ© et la neutralitĂ© de l’espace scolaire sont des moyens de garantir les libertĂ©s fondamentales attachĂ©es Ă  notre RĂ©publique - libertĂ© de conscience, libertĂ© de culte, libertĂ© d’expression - n’est plus une Ă©vidence. L’instrumentalisation politique du principe de laĂŻcitĂ© et son appropriation par la droite et plus rĂ©cemment par l’extrĂŞme droite Ă  des fins politiques ainsi que sa remise en cause par des mouvances islamistes radicales et frĂ©ristes ont contribuĂ© Ă  fragiliser l’appropriation de ce principe. DĂ©sormais, des Ă©lèves et leurs parents remettent ouvertement en cause le principe et n’hĂ©sitent plus Ă  contester le contenu mĂŞme des enseignements. 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, la formation des personnels, de l’Éducation nationale mais aussi de tous ceux qui interviennent sur les temps périscolaires est une priorité afin de continuer à promouvoir et conforter le principe sans céder aux intimidations ou menaces. Cela nécessite des déclarations d’intentions médiatiques et de mettre en œuvre effectivement et concrètement les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs.
L’enquĂŞte LaĂŻcitĂ© : tous formĂ©s, tous Ă©gaux ? du SE-Unsa permettra de dresser un Ă©tat des lieux et de porter auprès du ministère les besoins des personnels quel que soit leur champ d’exercice professionnel.
 
 
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