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Un CSE marqué par les fake-news
Article publié le jeudi 11 janvier 2024.
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Cela n’est pas un phénomène nouveau, la stratégie des fake news est en vogue depuis quelques années. Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) est touché par le phénomène de la part de certaines organisations syndicales. La réforme de la voie professionnelle n’échappe donc pas à cette nouvelle règle en opposition avec un syndicalisme de propositions et de concertation.
 
 
Cette réforme présentée au CSE du 8 janvier est loin d’être satisfaisante mais pour dénoncer ses limites, ses travers ou ses dérives, il n’est pas nécessaire d’inventer ce qu’un texte ne dit pas et ne prévoit pas.
 
Voici un petit florilège de ces fake news entendues lors du CSE ou ailleurs :
 
  • La rĂ©forme s’est faite sans concertation des organisations syndicales

    Depuis septembre 2022, le SE-Unsa a participĂ© aux 19 rĂ©unions sur l’avenir du lycĂ©e professionnel, a Ă©tĂ© reçus une dizaine de fois par le cabinet de la ministre et par la ministre elle-mĂŞme, a siĂ©gĂ© Ă  chacune des instances proposĂ©es. Il est donc faux de dire qu’il n’y a pas eu de concertations.

    Pour certains, refuser une rĂ©forme c’est refuser de siĂ©ger, de participer, de proposer et de voter. D’autres encore se vantent de demander l’ouverture de concertations mais oublient de dire qu’au mieux ils restent passifs lors de celles-ci ou qu’au pire ils ne s’y rendent pas quand elles ont lieu.

    Nous, nous aurions souhaitĂ© que lors de ces concertations toutes nos propositions soient reprises dans leur intĂ©gralitĂ©. Parfois, nous n’étions pas d’accord et nous avons claquĂ© la porte - comme en dĂ©cembre dernier Ă  la Commission spĂ©cialisĂ©e des lycĂ©e (groupe de travail prĂ©paratoire des CSE). Nous avons d’ailleurs appelĂ© Ă  la grève quand les nĂ©gociations n’avançaient pas assez vite.

     
  • 40 % des PLP Ă©taient en grève le 12 dĂ©cembre

    Le SE-Unsa aimerait pouvoir dire que cette affirmation est vraie mais ceux qui Ă©taient dans la rue ce jour-lĂ  pourront tĂ©moigner que le nombre de manifestants ne reflĂ©tait pas un tel chiffre. Le SE-Unsa a appelĂ© Ă  cette grève pour faire pression sur le ministère parce que les nĂ©gociations auxquelles nous avions participĂ©es jusqu’au bout n’avaient pas totalement abouties.

     
  • 170 h de cours disparaissent pour les Ă©lèves, donc on imagine aisĂ©ment les consĂ©quences sur les postes ou, autre version : en terminale, il y a 29 h de cours en moins en enseignement professionnel donc les postes vont disparaĂ®tre.

    Les postes des PLP sont calculĂ©s sur les moyens attribuĂ©s au fonctionnement d’une semaine de cours en horaire enseignant. L’horaire hebdomadaire des Ă©lèves augmente en terminale, les horaires hebdomadaires de seconde et première diminuent mais avec plus de dĂ©doublements, donc il y a plus d’heures profs qu’actuellement. Cette rĂ©forme entraĂ®nera des rĂ©ajustements dans les services Ă  cause de la diminution de la co-intervention et du chef-d’œuvre mais dans la majoritĂ© des cas il y aura plus de crĂ©ations que de suppressions de postes. 

     
  • Cette rĂ©forme induit l’annualisation des services

    Cette affirmation vient du fait que les enseignants auront moins d’heures de cours en terminale avec l’ensemble des Ă©lèves parce que le tronc commun dure 22 semaines et parce que les 6 dernières semaines de juin sont organisĂ©es diffĂ©remment. Quel enseignant fait son service uniquement avec des classes de terminale ? MalgrĂ© tout, il y aura bien une grille horaire pour les Ă©lèves dans les 6 semaine cursus poursuite d’études. Le statut de PLP ne sera donc pas remis en question par cette nouvelle organisation.
 
 
Le SE-Unsa n’est pas favorable à cette réforme de la voie professionnelle car certains aspects nous inquiètent (Pacte, carte des formations) et nous ne cautionnons pas la disparition pour les élèves de certaines heures de cours. Pour autant, les discussions ont permis de revoir l’organisation initiale de l’année de terminale, de rendre des heures de cours aux enseignements généraux, de supprimer le chef-d’œuvre, de diminuer la co-intervention, de garantir une grille pour le cursus poursuite d’études, d’avoir plus d’heures de dédoublement en seconde et en première.
 
 
 
 
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