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Le SE-Unsa reçu par le ministre : attractivitĂ© oui, recul non !
Article publié le vendredi 20 octobre 2023.
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Jeudi 19 octobre, le SE-Unsa a été reçu par Gabriel Attal pour porter à la connaissance du ministre les priorités qui doivent être celles de l’École aujourd’hui.
 
 
Dès la rentrée, le ministre avait ouvert un cycle de concertation pour permettre au métier de restaurer une attractivité, aujourd’hui en berne.
Attractivité et parcours professionnels, budget et démographie, ont donc occupé une partie des débats car à ce jour les orientations prises vont à l’encontre d’une amélioration de l’image du métier, que ce soit pour ceux qui voudraient y entrer ou pour ceux qui l’exercent déjà.
 
 
Budget : la baisse dĂ©mographique doit bĂ©nĂ©ficier Ă  la qualitĂ© Ă©ducative
 
Le SE-Unsa a rĂ©affirmĂ© au ministre sa ferme opposition aux suppressions de postes prĂ©vue dans le Projet de loi de finances 2024. Il a Ă©galement rĂ©itĂ©rĂ© sa demande d’une loi de programmation pluriannuelle pour l’École afin de se donner les moyens de poursuivre l’augmentation du budget de l’École dans les annĂ©es Ă  venir. 
Le ministre a indiqué être défavorable à une loi de programmation.
 
Pour le SE-Unsa, la baisse dĂ©mographique du nombre d’élèves dans les annĂ©es Ă  venir doit permettre de renforcer les moyens de l’École, insuffisants aujourd’hui pour dĂ©passer les maux de l’École. Le SE-Unsa a dit au ministre combien il Ă©tait essentiel de « saisir cette opportunitĂ© » non pas pour rĂ©duire les moyens de l’École mais au contraire les renforcer Ă  cette occasion.
 
 
AttractivitĂ© : les choix ministĂ©riels doivent mesurer le poids de leurs consĂ©quences
 
Le SE-Unsa a rappelé au ministre que le dossier de la revalorisation salariale n’était pas clos et qu’il serait très préjudiciable de ne pas donner de visibilité au plus vite sur les points qu’il reste à travailler.
 
Ă€ ce sujet, le SE-Unsa a dĂ©noncĂ© les nouvelles modalitĂ©s envisagĂ©es pour accĂ©der Ă  la classe exceptionnelle, totalement Ă  rebours des attentes que le ministre a lui-mĂŞme crĂ©Ă©es. 
Le SE-Unsa refuse en effet un passage à la classe exceptionnelle qui ne reposerait sur aucun critère objectif et ne serait fondé que sur une appréciation du supérieur hiérarchique. D’autres modalités qui, elles, sont plus transparentes et équitables sont possibles, tel le recours à un barème prenant en compte les missions et fonctions particulières ou encore la mise en place d’un rendez-vous de carrière. Le SE-Unsa a fait plusieurs propositions.
 
Le SE-Unsa a Ă©galement demandĂ© au ministre de mettre en application sa volontĂ© affichĂ©e de dĂ©velopper la mobilitĂ© Ă  l’international en permettant plus facilement l’obtention des dĂ©tachements (presque 300 postes AEFE n’ont pas Ă©tĂ© pourvus cette annĂ©e). Les demandes des personnels du 1er degrĂ© et du 2d degrĂ© doivent ĂŞtre traitĂ©es Ă©quitablement. Si les demandes de dĂ©tachement sont accordĂ©es pour les personnels du 2d degrĂ© dès lors qu’elles parviennent avant le 31 mars, cela n’est nullement aussi Ă©vident pour les personnels du 1er degrĂ© qui dĂ©pendent nĂ©cessairement de l’accord des Dasen et ce, quelle que soit la date. Enfin, on constate un grand dĂ©sĂ©quilibre entre les territoires. Certains Dasen tiennent des positions dogmatiques et refusent systĂ©matiquement toute demande de dĂ©tachement. Opposer un tel refus ne peut que dĂ©motiver !
 
Pour le SE-Unsa, le ministère doit aussi permettre à ses agents d’aller jusqu’au bout de leur carrière, en fonction de leurs capacités, pour certains diminuées car le métier use. Chacun doit avoir la possibilité de partir en retraite progressive, comme le prévoient les textes. Pour cela, il faudrait avoir provisionné les moyens pour compenser leurs temps partiels. Les 2 500 postes, que le ministre envisage de supprimer, auraient permis de remplir les conditions pour un départ progressif de nombre d’agents.
 
Enfin, l’institution doit offrir aux élèves des conditions d’apprentissages dignes et permettre aux personnels d’exercer dans des conditions tout aussi décentes. Le SE-Unsa a à nouveau alerté le ministre sur la situation de la Guyane et de Mayotte. À l’heure où est interrogée la priorité de rénovation du bâti scolaire, il y a une priorité des priorités à faire pour ces deux territoires.
 

 
 
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