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Licence UNSS 2023-2024 : la direction nationale renonce Ă  ses nouvelles conditions
Article publié le jeudi 21 septembre 2023.
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En cette rentrĂ©e 2023, l’UNSS a modifiĂ© les modalitĂ©s de prise de licence 2023-2024, afin, selon elle, de « permettre une meilleure sĂ©curisation » des licenciĂ©s. Devant les nombreuses rĂ©actions des Ă©tablissements quant aux difficultĂ©s gĂ©nĂ©rĂ©es par cette nouveautĂ©, la direction nationale a dĂ©cidĂ© d’y renoncer. Pour le SE-Unsa, ce rĂ©tropĂ©dalage Ă©tait indispensable. Si la sĂ©curitĂ© des Ă©lèves est une prioritĂ©, elle doit reposer avant tout sur le dialogue avec celles et ceux qui ont la connaissance et la compĂ©tence du terrain : les enseignants d’EPS.
 
 
Un alourdissement des tâches administratives
 
La direction de l’UNSS a souhaitĂ© rendre obligatoire la saisie de l’adresse Ă©lectronique des parents des Ă©lèves licenciĂ©s lors des opĂ©rations des enregistrements des licences sur le logiciel OPUSS par les animateurs des AS. En cas d’absence de courriel, la prise de licence ne pouvait donc ĂŞtre validĂ©e, ce qui mettait en difficultĂ© les enseignants d’EPS et les Ă©lèves dĂ©sireux de s’inscrire Ă  l’AS. Cette nouveautĂ© visait une information des parents et une possibilitĂ© pour ces derniers d’accĂ©der Ă  la fiche de la licence de leur enfant, afin d’en modifier certains Ă©lĂ©ments (photo, adresse de l’élève…). Les parents d’élèves devaient Ă©galement valider trois Ă©lĂ©ments obligatoires : le droit Ă  l’image, la condition d’utilisation des donnĂ©es, l’assurance et le règlement. 
 
 
Un facteur d’inégalité
 
Outre la charge de travail supplĂ©mentaire que cela aurait gĂ©nĂ©rĂ© pour les enseignants d’EPS, qui devaient recueillir les adresses Ă©lectroniques et ĂŞtre mis Ă  contribution pour effectuer des relances auprès des parents d’élèves, cette nouvelle exigence imposait Ă  ces derniers d’avoir accès Ă  Internet, condition sine qua non de l’inscription de leur enfant Ă  l’AS. Les familles aux revenus les plus modestes, pour qui l’achat d’une licence peut dĂ©jĂ  constituer un frein, n’en seraient que plus dĂ©couragĂ©es. Au moment oĂą le ministre, prĂ©sident de l’UNSS, met l’accent sur la pratique physique et sportive des jeunes, l’UNSS, dĂ©jĂ  menacĂ©e par des dispositifs qui lui font concurrence, ne peut se permettre le risque de perdre de futurs licenciĂ©s.
 
 
Un manque de confiance qui dérange
 
Enfin, cette dĂ©cision a Ă©tĂ© source d’incomprĂ©hension pour les enseignants d’EPS. Quel manque de confiance de la direction nationale Ă  leur Ă©gard ! Pourtant si le nombre de licences a pu retrouver une certaine croissance après la crise sanitaire, c’est bien grâce au travail de fond des animateurs et animatrices des AS. Consciencieux et respectueux des règles de sĂ©curitĂ©, ils mĂ©ritent la confiance de la fĂ©dĂ©ration ! Il en va de l’avenir du sport scolaire dĂ©jĂ  bien trop fragilisĂ© par l’externalisation de l’offre sportive.
 
 
Pour le SE-Unsa, l’abandon des nouvelles modalités de prise de licence est une décision logique et attendue. Le SE-Unsa a toujours agi pour un sport scolaire accessible à tous, respectueux de ses usagers et de ses animateurs. L’exigence de sécurité est légitime et partagée, mais elle ne doit pas se traduire par des contraintes incohérentes et des inégalités. Le SE-Unsa restera vigilant afin que de telles décisions ne viennent plus entraver le sport scolaire.
 
 
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