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OCDE : le système Ă©ducatif français peut mieux faire
Article publié le jeudi 21 septembre 2023.
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Dans son rapport « Regards sur l’éducation 2023 » paru le 12 septembre, l’OCDE pointe plusieurs caractĂ©ristiques du système Ă©ducatif français. Ce document nous permet de mettre en relief les leviers Ă  actionner afin d’amĂ©liorer la politique Ă©ducative de notre pays.
 
 
La maternelle c’est essentiel, mais…
 
En France, le nombre d’élèves par enseignant de maternelle est de 22, contre 14 dans la moyenne des pays de l’OCDE. De plus, 49 % du financement de la maternelle provient des collectivitĂ©s territoriales quand il est de 26 % pour l’élĂ©mentaire et le secondaire.
 
Le SE-Unsa considère que la scolaritĂ© en prĂ©Ă©lĂ©mentaire doit permettre Ă  tous les Ă©lèves d’acquĂ©rir un niveau de maĂ®trise de la langue orale suffisant pour une entrĂ©e dans la langue Ă©crite rĂ©ussie en Ă©lĂ©mentaire. Les effectifs doivent donc ĂŞtre revus Ă  la baisse afin que chaque Ă©lève puisse s’exprimer suffisamment.
 
 
De la fragilité du socle
 
En France, les dĂ©penses dans l’enseignement Ă©lĂ©mentaire sont infĂ©rieures de 9 % Ă  la moyenne de l’OCDE. Elle consacre la proportion la plus Ă©levĂ©e des pays de l’OCDE Ă  l’enseignement des « fondamentaux ».
 
Le SE-Unsa estime que les Ă©lèves français n’ont donc pas besoin de plus de fondamentaux et soutient la professionnalitĂ© des enseignants. La confiance doit ĂŞtre rĂ©instaurĂ©e et les programmes ne doivent pas changer sans arrĂŞt. Les formations doivent partir des besoins du terrain et cesser d’être dictĂ©es par des directives ministĂ©rielles hors-sol. 
 
 
Inégalité des chances
 
En France, la part des 25-34 ans sans Ă©quivalent du bac est infĂ©rieure Ă  la moyenne de l’OCDE, mais ces derniers sont particulièrement pĂ©nalisĂ©s sur le marchĂ© du travail. En effet, leur taux d’emploi est de 52 % tandis qu’il est de 78 % pour ceux ayant le niveau bac et de 88 % pour ceux ayant obtenu un diplĂ´me de l’enseignement supĂ©rieur. De plus, les jeunes issus de familles dĂ©favorisĂ©es reprĂ©sentent 87 % des Ă©lèves des filières professionnelles.
 
L’École française reste l’une des plus inĂ©galitaires. Un jeune issu d’un milieu dĂ©favorisĂ© a beaucoup moins de chances qu’un enfant de cadre de sortir du système scolaire avec un diplĂ´me de son choix qui lui permettrait de dĂ©marrer facilement dans la vie active. Le SE-Unsa revendique une politique Ă©ducative moins sĂ©grĂ©gĂ©e et qui permettrait Ă  tous les jeunes de se construire un avenir choisi.
 
 
Une attractivité à réinventer
 
Du fait d’une progression lente des salaires, un enseignant ayant 10 Ă  15 ans d’anciennetĂ© a un salaire au moins 15 % plus bas que la moyenne des enseignants des pays de l’OCDE. De plus, les enseignants français gagnent moins que les personnes ayant acquis des diplĂ´mes Ă©quivalents.
 
Le SE-Unsa considère qu’une vraie revalorisation sans contrepartie doit ĂŞtre mise en Ĺ“uvre pour tous les Ă©chelons de la profession. Nous rejetons donc le Pacte comme dispositif de revalorisation.
 
 
L’avis du SE-Unsa 
 
L’Éducation est un investissement pour l’avenir. Tous les jeunes Français doivent pouvoir accéder à un cursus de qualité au plus proche de leurs aspirations.
Les personnels du champ éducatif ont un rôle primordial pour l’avenir de la Nation. L’État ne pourra pas se passer d’une revalorisation massive et d’une amélioration des conditions de travail de tous les professionnels œuvrant dans les écoles et établissements scolaires.
Le SE-Unsa se battra sans relâche pour que des politiques éducatives intelligentes et pérennes soient mises place.
 


 
 
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