Le
ministère a adressé un diaporama à l’attention des chefs
d’établissement afin de rappeler que le Pacte voie pro avec 6 unités
restait la norme, mais ils ont finalement toute autonomie pour ajuster
certains pactes avec des unités en moins...
Un pacte insécable oui mais…
Pour
rappel, le Pacte voie pro à 7 500 € est constitué d’une unité
remplacement 3 unités face-à -face (2 h) et 2 missions spécifiques. Selon
le ministère ce Pacte reste la « rĂ©fĂ©rence » mais les chefs
d’établissement pourront en créer avec moins d’unités afin de faciliter
la mise en œuvre en fonction du projet d’établissement et du niveau
d’engagement projeté du professeur.
L’accent
est mis sur des Ă©tablissements volontaires pour mettre en place du
face-à -face pédagogique (par exemple, en classe de seconde, dédoublement
en français et en math).
Une évolution souhaitable mais beaucoup d’inquiétudes
Cette
évolution était nécessaire car un bon nombre de collègues s’impliquent
déjà dans des missions mais ne se voyaient pas prendre un Pacte complet
pour avoir enfin une juste rémunération de leur travail. D’ailleurs, un
grand nombre des mesures mises en place sont des missions
qu’ils exercent déjà et souvent sans rétribution.
En
outre, bon nombre de salles des profs se déchirent avec la
stigmatisation des enseignants qui acceptent ce Pacte. Au SE-Unsa nous
ne sommes pas lĂ pour juger des motivations des uns et des autres et
laisson chacun décider.
L’avis du SE-Unsa
Notre
opposition au Pacte reste ferme car il s’agit bien de travailler plus
pour gagner plus. Ce n’est donc pas une vraie revalorisation pour les
enseignants, ni des moyens humains supplémentaires pour les élèves.
Aucune certitude ne nous est d’ailleurs donnée sur le maintien des
moyens en DGH au profit d’un Pacte imposé.