Cette année, la Journée mondiale de l’environnement fête son 50e
anniversaire. Cependant, depuis 1973, le réchauffement climatique ne
fait que s’accroître malgré les associations et militants qui tirent la
sonnette d’alarme. Cette journée sera encore l’occasion d’alerter sur la
situation actuelle où la sécheresse inquiète déjà .
La
lutte contre la pollution plastique et la recherche de solutions
alternatives pour les emballages est le thème choisi pour cette édition
qui se déroulera en Côte d’Ivoire.
Selon l’OCDE, la
consommation de plastique a quadruplé en 30 ans sous l’effet de la
croissance des marchés émergents. La production mondiale de plastique a
doublé entre 2000 et 2019 pour atteindre 460 millions de tonnes. […].
Seulement 9% des déchets sont recyclés à l’échelle mondiale, les autres
sont incinérés, se retrouvent en décharge, enfouis ou dans les océans.
L’ONU doit proposer d’ici 2024 un cadre juridique à l’égard des 175 pays
signataires de la résolution pour mettre fin à la pollution plastique.
L’éducation
doit jouer son rôle en mobilisant les élèves à la préservation de la
planète et de ses ressources. Les enseignants et les personnels doivent
montrer l’exemple en faisant des choix notamment dans le matériel
pédagogique au sein des classes. C’est le cas des fournitures où les
suremballages sont un gisement de déchets plastiques à usage unique. Les
élèves peuvent être mobilisés à travers les éco-délégués pour proposer
des solutions.
Pour
le SE-Unsa, les questions environnementales sont un enjeu majeur dont
l’Éducation nationale doit se préoccuper. La formation des futurs
citoyens sur ces sujets doit permettre une prise de conscience
collective. Tous les projets pédagogiques ou actions en lien avec ces
problématiques sont à proposer. Cette journée du 5 juin peut en faire
partie.
Ressources spécifiques :