Avec gravité, le SE-Unsa veut partager sa conviction nourrie de
l’histoire et de l’observation du monde contemporain : l’extrême droite
ne s’essaie pas. Elle est l’ennemie de tout ce que nous défendons au
quotidien dans nos écoles et nos établissements, dans notre société.
Le
24 avril prochain, parce qu’elle peut notamment compter sur une réserve
de voix importante, l’extrême droite peut sérieusement envisager
d’accéder au pouvoir. Lui faire barrage dans les urnes est une nécessité
qui ne peut aboutir qu’en se servant de l’autre bulletin de vote.
Cette
opposition fondamentale à l’extrême droite ne vaut pas soutien à son
concurrent à qui il appartient de pacifier des tensions qu’il a
largement générées. Pour le SE-Unsa, ce rejet de l’extrême droite
s’accompagne de la liberté de dénoncer et de s’opposer à de nombreux
projets du président-candidat tels qu’il les a fait vivre depuis cinq
ans, tels qu’il les a présentés pour les cinq prochaines années.
Pour
le SE-Unsa, cette situation de non-choix ressentie par de très nombreux
électeurs nécessite un sursaut des formations politiques de l’arc
républicain. Elles ont le devoir d’analyser cette situation en
profondeur, de structurer et de proposer des perspectives concrètes de
progrès pour toutes et tous, ainsi qu’une vie dĂ©mocratique qui permette Ă
chacune et chacun d’avoir une place reconnue dans un avenir commun. Le
syndicalisme, Ă sa juste place, peut contribuer Ă ce travail aussi
important que nécessaire, alors que les défis, sociaux, sociétaux,
environnementaux, démocratiques, éducatifs et économiques sont
colossaux.
Paris, le 12 avril 2022
Stéphane Crochet
Secrétaire général
Secrétaire général
Attachée de presse :
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