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SE-UNSA VERSAILLES


 Par SE-UNSA VERSAILLES
 Le  mardi 8 décembre 2015

Réforme du collège : et la formation à Versailles ?

 

Le plan de formation 

La réforme du collège s'accompagne d'un plan de formation (pour une fois) qui est défini nationalement comme devant représenter 4 à 5 jours pour chaque enseignant par an. Ce plan se fera sur deux ans, cette année et l'année 2016/2017. 

Les rectorats sont libres de décliner la circulaire nationale à leur manière.

Sur l'académie de Versailles, le plan de formation s'organise autour de trois axes : 

  • deux mercredis après-midi obligatoires en établissement (compensation de la journée de pré-rentrée), la première entre la mi-novembre et la fin décembre et la seconde entre février et avril 
  • des journées "nouveaux programmes" organisées par discipline par les inspecteurs (elles seront organisées par bassin) sur le mercredi après-midi ou sur le temps de travail 
  • des journées numériques basées sur le volontariat et l'inscription individuelle au PAF

Il est aussi possible de demander des FIL (Formation à Initiative Locale). Elles doivent être demandées par le chef d'établissement. Pour le SE Unsa, nous devons, en tant qu'enseignant, nous emparer de ce dispositif de formation pour réussir cette réforme. Si vous en sentez le besoin, demandez à votre chef d'établissement qu'une FIL soit mise en place. 

Une FIL de quoi s'agit-il ? Il s'agit d'une formation organisée par des intervenants extérieurs (inspecteurs, enseignants formateurs...). Après un diagnostique des besoins, la formation est mise en place. 

Le point de vue du SE Unsa 

Ce plan de formation a été mis en place trop tardivement dans notre académie. Cependant, par rapport à d'autres académies, il a le mérite d'être relativement souple. 

Pour le SE Unsa, cette formation doit se faire sur le temps de travail en dehors des deux mercredis après-midi obligatoires. C'est une exigence que nous portons nationalement et localement. 

Par ailleurs, le SE Unsa sera vigilant sur l'accompagnement des collègues qui seront les plus sollicités, notamment les TZR.

Il n'est peut-être pas suffisant, mais, pour une fois, des moyens sont mis sur la table pour mettre en place cette réforme. Nous considérons que nous devons aller de l'avant et nous emparer de cette formation pour que nous soyons acteurs de cette réforme. Le front du refus, qui incite à boycotter ces formations, n'aura pour seul résultat que de laisser le collège de demain se construire sans les enseignants.