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SE-UNSA TOULOUSE


 Par SE-UNSA TOULOUSE

Évaluation des enseignants : le SE-Unsa fait des propositions... et sondera ses adhérents !

 

Lors des deux dernières CAPA de promotion d'échelon, le SE-Unsa a fait des propositions à l'administration concernant la note pédagogique. Notamment en ce qui concerne l'application d'un correctif de note pour les professeurs certifiés à l'instar des collègues d'EPS ou PLP (professeurs de lycée professionnel).
Pour faire simple, le principe consiste à rajouter automatiquement des points à partir de la 5e année depuis la dernière inspection.

Exemple :
Un collègue d’EPS n’ayant pas été inspecté depuis 9 ans se voit attribuer un correctif de note de +3pts, un  professeur de lycée pro +4,5pts etc… un professeur de lycée-collège  0 pts !!! Un correctif de notes permettrait certainement des promotions ! Le SE-UNSA est le seul syndicat à demander un correctif  de note homogène pour retard d’inspection, pour tous les corps.
Pour information, voici le tableau appliqué par le Rectorat pour les différents corps enseignants :

 Le Rectorat fait pour l’instant la sourde-oreille, arguant des « effets pervers » du correctif de notes : selon l’administration, les collègues « n’auraient plus intérêt à se faire inspecter dans certains cas ». Le SE-Unsa ne partage pas cette vision : les inspecteurs doivent inspecter ! Même si ce n’est pas leur seule mission, les IPR ont bien pour mission première l’évaluation des enseignants. Les collègues de collèges et lycées ne peuvent pas être victime de retards de notes conséquents sans que rien ne se fasse, qu’aucune mesure ne soit prise.

Dans certains cas, encore rares, les IPR demandent aux enseignants de rédiger un rapport d’activité. Cette procédure comporte des avantages et des inconvénients.
Au niveau des avantages :

  • L’IPR ne se déplace pas, le stress engendré par la visite de nos supérieurs hiérarchiques en classe est bien moindre,
  • L’ensemble de la carrière peut être évoqué : parfois les entretiens post-inspections sont trop courts pour pouvoir aborder les plans de carrière que nous envisageons,
  • Même chose pour l’investissement dans l’établissement : les participations aux différentes instances du collège ou du lycée sont toutes notifiées.

Au niveau des désavantages :

  • L’IPR ne déplace pas : beaucoup de collègues sont en attente d’un point de vue extérieur et d’un retour bienveillant sur leur pratique pédagogique. Surtout quand la dernière inspection date de longues années !
  • Le retour peut paraître lointain : dans le cadre d’une inspection « classique », le rapport d’inspection est censé nous parvenir dans le mois qui suit. Couplé à l’entretien, il peut donner une vision relativement rapide des conseils pédagogiques. Dans le cadre du rapport d’activité, le retour des IPR n’est même pas systématique…

Le SE-Unsa n’a pas de mandats sur la rédaction de rapports d’activités en lieu et place des visites d’inspections : rendez-vous sur notre site pour vous exprimer !
Le SE-Unsa continuera à œuvrer pour la prise en compte des retards d’inspection, dans tous les corps.