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SE-UNSA TOULOUSE


 Par SE-UNSA TOULOUSE

Grève mercredi 13 novembre ? Et le SE-UNSA ?

 

Le SE-UNSA de Toulouse a, dès le CTA du 24 juin dernier, dénoncé les deux demi-journées de « rattrapage » imposées. Cet après-midi du mercredi 13/11 (et celle du 11 juin prochain) qui cristallisent le mécontentement parmi les collègues… Nous avons adressé plusieurs courriers à notre rectrice au sujet de ce « rattrapage », les réponses restant sur la volonté Ministérielle de respecter la loi.

Car, contrairement à ce qu’affirment certains, la règle des 36 semaines est clairement une obligation ! Voici ce que dit l’article L521-1 du Code de l’Education : « l'année scolaire comporte trente-six semaines au moins réparties en cinq périodes de travail, de durée comparable, séparées par quatre périodes de vacance des classes. Un calendrier scolaire national est arrêté par le ministre chargé de l'éducation pour une période de trois années (…) ».

Au niveau national, les parents d’élèves ont fait plié le Ministre sur l’obligation des 36 semaines dues devant élèves alors que pour une année, nous aurions pu bénéficier d’une « bienveillance » sur cette journée. Nous avons également demandé au Recteur, qui en avait le pouvoir, de ne pas effectuer cette journée. Cette demande est restée sans écho... Pourtant,  cette « bienveillance » aurait été totalement justifiée puisque, même si la prérentrée ne se fait pas devant élèves, elle est bel et bien une journée travaillée par les enseignants ! D’où le caractère proprement scandaleux de ce « rattrapage » que nous vivons comme un véritable manque de considération latent (nous pesons nos mots) de la part du Ministère. Surtout qu’aucune information claire n’a été donnée aux enseignants.

Pour le SE-UNSA de Toulouse, nous pensons qu’un problème national doit se régler nationalement. Et force est de reconnaître que cette journée décalée se fait dans tous les EPLE de notre pays. Nationalement donc, le SE-UNSA n’a pas voulu demander aux enseignants de sacrifier une centaine d’euros pour ces quelques heures de cours à effectuer. Bien sûr, les adhérents du SE-UNSA sont libres de faire grève ce jour là s’ils en ressentent la nécessité. Le SE-UNSA est un syndicat responsable qui continuera à défendre les intérêts des collègues par le respect des textes et de la loi. Et si le Ministère se moque de nous quand il s’agira de négocier une revalorisation salariale, nous n’hésiterons certainement pas à lui faire comprendre qui nous sommes !