L’UNSA sur la troisième marche du podium. ces élections sont d’importance car elles entrent en compte pour le calcul de notre représentativité dans la fonction publique. Retrouvez en annexe les résultats détaillés et le communiqué de presse de l’UNSA

De plus dans la DRJS (direction régionale jeunesse et Sports) en Bretagne si la CGT obtient le plus grand nombre de voix l’UNSA se positionne en deuxième position devançant largement la FSU

Les élections qui viennent de se dérouler dans les DDI sont un succès pour les listes de l’UNSA qui, avec 18.80%, obtient la troisième place derrière la CGT (27.7% des suffrages) et FO (24.9%). Tout cela reste à confirmer. Mais, on peut d’ores et déjà observer que l’UNSA s’implante dans les DDI. Dans le contexte actuel, ce n’était pas gagné d’avance. C’est sans aucun doute lié au travail militant conduit sur le terrain , mais aussi à la notoriété grandissante de l’UNSA, renforcée par le mouvement sur les retraites.

La CFDT n’obtient que 13.6% des voix, suivie loin derrière par la FSU (5,4 %), Solidaires (4,9 %), la CFTC (1,5 %) puis la CFE-CGC (1,2 %).

La participation a été importante puisqu’elle se situe à 74.6%.

Notre syndicalisme réformiste ET combatif trouve sa place dans le paysage syndical

Ces élections qui sont intervenues en plein mouvement social sur les retraites, avec un scrutin se tenant un jour de grève et de manifestations nationales, démontrent que le syndicalisme réformiste ET combatif que nous portons, trouve un réel écho réel auprès d’une partie non négligeable de salariés.

Au delà de la campagne militante conduite sur le terrain, le renforcement de la notoriété de l’UNSA au cours de ce conflit n’est sans doute pas étranger à ce résultat. Cela conforte les choix d’orientation qui sont les nôtres. Ces élections s’inscrivent dans la dynamique de développement initiée lors du dernier congrès de l’UNSA.

Quelques autres enseignements..

- La FSU et Solidaires ne percent pas dans ce scrutin…. La prime aux plus radicaux ne marche pas, alors même que nous sommes installés depuis plusieurs semaines dans un conflit dur.

- La recomposition syndicale imaginée par ses initiateurs (CGT-CFDT) ne tourne pas forcément à leur avantage. Le score de la CGT, certes première, n’est pas hégémonique. Quant à la CFDT, son score marque un réel décrochage par rapport au trois premiers.

- La FSU a visiblement le plus grand mal à essaimer au delà de l’Éducation nationale.

- Les scores de la CFTC et de la CGC confirment l’absence d’assise militante et électorale de ces organisations… dont l’avenir est pour le moins incertain.

- Quant à FO, sa présence dans les DDI n’est pas représentative du poids qu’elle pèse dans l’ensemble de la fonction publique