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SE-UNSA REIMS


 Par SE-UNSA REIMS
 Le  vendredi 1er avril 2011

Voie pro : Stop à la casse en Champagne-Ardenne !

 
Les consignes ministérielles sont claires : utiliser la réforme en cours pour « optimiser » les coûts liés aux structures et aux personnels. Dans les établissements, les conséquences se font cruellement sentir.
La réforme de la voie professionnelle est, pour le ministère, un levier important d’économies budgétaires. Elle entre maintenant dans sa troisième année et la stratégie est connue ; il s’agit de supprimer des structures, de regrouper des divisions, d’augmenter le nombre d’élèves par classe.
 
Dans le même temps, le manque de cadrage lié aux grilles horaires globalisées sur trois ans ainsi que le calcul des heures de dédoublement avec des effectifs estimés permettent de jolis tours de passe-passe dans le calcul des Dotations Horaires Globales envoyées aux établissements. Année après année, ces mesures imbriquées produisent des DHG « peau de chagrin » et, par voie de conséquence, dégradent les conditions de travail et détruisent les postes.
Dans ce contexte, le dispositif d’accompagnement personnalisé devient bien aléatoire, ses heures dédiées servant de variable d’ajustement. Quid de l’aménagement du territoire et du devenir des élèves les plus fragiles ?
Pour le ministre et autres recteurs, ces préoccupations semblent bien lointaines !
Le SE-Unsa dénonce cette politique comptable à courte vue ; les personnels et les élèves de la voie professionnelle méritent respect et considération. Pour défendre nos structures, notre métier et des conditions d’enseignement décentes pour nos élèves, l’action collective s’impose.
 
Dans notre académie, ce sont 75 postes ETP qui devraient disparaître à la rentrée prochaine. Ceci est tout simplement intolérable !