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SE-UNSA POITIERS


 Par SE-UNSA POITIERS
 Le  jeudi 13 juin 2019

Résultat mut intra CPE Rentrée 2019

 

Intervention des élus SE-Unsa à la Commission Administrative Paritaire Académique 

consultée sur les demandes de mutation intra-académique  des CPE de l’académie de Poitiers 

le 13 juin 2019

Monsieur le Recteur,

Mesdames et messieurs les représentants de l’Administration,

Mesdames et messieurs les représentants des Personnels,

Nous tenons à saluer les personnels du rectorat pour l’ensemble de leur travail qui a permis de nous soumettre avec une semaine d’avance sur cette FPMA un tableau de mutation des conseillers principaux d’éducationde notre académie. Nous sommes conscients du large renouvellement des équipes au sein de la cellule gestion collective de notre division des personnels enseignants. C’est pourquoi nous nous sommes organisés afin de faire part de nos propositions de modification à l’administration dans un délai qui, nous l’espérons, a permis de les analyser sereinement. Et c’est pour cette même raison que nous demanderons une suspension pour toute modification qui sera proposée en séance sans remontée préalable : cela nous permettra, représentants des personnels comme de l’administration, d’avoir un temps de réflexion suffisant avant de nous prononcer sur leur faisabilité. 

Le SE-Unsa est particulièrement attaché à la mobilité des personnels. 

Quoiqu’elle soit parfois obligatoire, la mobilité géographique en fait partie. 

Si elles sont retenues, nos 9 propositions permettront à 9 collègues d’obtenir une meilleure mutation. 

Au-delà du sujet d’aujourd’hui, nous tenons à affirmer ici quelques-unes de nos positions. 

La première d’entre elles concerne la réforme des lycées, menée à marche forcée et qui ne nous satisfait pas. Pour autant, le SE-Unsa ne prend pas part à l’appel à la grève de la surveillance du bac du 17 juin car nous refusons d’opposer les enseignants aux élèves et à leurs familles. Cette démarche, comme celle de la multiplication des appels à la grève qui n’ont d’autre effet que d’infléchir la mobilisation de la communauté enseignante, permettrait finalement à la rue de Grenelle de ne pas répondre aux demandes légitimes des communautés éducatives. 

Par ailleurs, ce n’est pas à coup de lettres que notre ministre montrera la reconnaissance de notre travail. Nous revendiquons toujours une véritable revalorisation salariale de tous les agents de la fonction publique, par un dégel immédiat du point d’indice. Nous demandons également une revalorisation d’ampleur de la rémunération des enseignants et des CPE pénalisés vis-à-vis des autres fonctionnaires dans le cadre de la future réforme des retraites. 

Enfin, nous tenons à affirmer notre refus catégorique du projet de loi de transformation de la fonction publique. En l’état, il ouvre la porte à la réduction des droits des agents publics, à l’arbitraire dans leur gestion, à des licenciements et des privatisations. Le gouvernement doit stopper immédiatement son obstination à maintenir son cap au détriment des services publics, dont celui de l’Éducation nationale.