L’UNSA Fonction Publique réaffirme ses priorités : améliorer les conditions d’exercice des agents contractuels, lutter contre la précarité et s’interroger sur les façons d’améliorer le service public sur tout le territoire.
Pour l’UNSA, un recours accru au contrat n’est pas la réponse à cette dernière question évoquée lors du groupe de travail du 31 mai 2018.
Le gouvernement mélange plusieurs problématiques pour justifier un recours accru aux contractuels dans la fonction publique.
Ainsi il s’interroge sur les compétences spécialisées nécessaire à l’adaptation des services qui doivent tenir compte des évolutions techniques et environnementales, sur l’attractivité des territoires, sur la mobilité entre le secteur privé et le secteur public tout en prévenant la précarité dans la fonction publique !
La réponse de l’UNSA Fonction publique est tout autre :
L’UNSA estime que tous les textes existants permettent déjà l’embauche d’agents contractuels aussi bien pour des métiers spécialisés que pour pourvoir un poste resté vacant.
Cependant, l’UNSA considère que pourvoir les postes vacants par des agents contractuels ne peut pas devenir un principe de gestion à moins de réduire les possibilités de mobilité. L’UNSA renouvelle sa demande d’un groupe de travail spécifique sur la mobilité.
Pour l’UNSA, si le statut de la fonction publique est bien réaffirmé, il n’y a pas nécessité à développer les possibilités de recours au contrat sauf pour certains métiers très spécialisés. Quant aux contrats de mission que le gouvernement et les employeurs publics souhaitent instaurer dans la fonction publique, ils devropnt être particulièrement encadrés et limités.
Enfin, l’UNSA réaffirme que les contrats dans la fonction publique doivent relever du droit public.
Voir en ligne : La précarité ne doit pas être une pratique de gestion