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SE-UNSA MONTPELLIER


 Par SE-UNSA MONTPELLIER
 Le  vendredi 17 juin 2022

Et pour moi AESH, le "dégel du point d’indice avant l’été" ça veut dire quoi ?

 

Qu'on soit en contrat CDD ou CDI (contractuel) ou titulaire (entré par concours) de la fonction publique, notre salaire est très majoritairement lié à la valeur du point d'indice (pour en savoir plus). L'annonce par la ministre Amélie de Montchalin lundi 14 mars de la revalorisation de ce point d'indice est donc une bonne nouvelle pour les 5,7 millions d'agents de la fonction publique... L'été est là et l'Unsa ne l'oublie pas... Et pour moi AESH, quel sera l'impact ?

Dans une interview accordée au journal Le Parisien après la mobilisation nationale du 17 mars, la ministre de la Transformation et de la Fonction publique a annoncé, après 10 ans de quasi-paralysie,  le dégel du point d'indice "avant l'été". Et bien nous y sommes et l'Unsa ne l'oublie pas : Suivez nos ations individuelles et intersyndicales !

OK, mais moi AESH, suis-je concerné.e ?

Comme tout fonctionnaire, le salaire des AESH comporte une part indemnitaire et une part indiciaire. Comme son nom l'indique, cette dernière est calculée en mulitpliant votre indice par la valeur du point d'indice. C'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus (votre bulletin de salaire) :

Si comme dans cet exemple, votre indice est de 345, la part indiciaire de votre salaire est égale à 345 fois la valeur du point d'indice. 345 x 4,68... = 1616,68€

Comme vous exercez majoritairement à 61%, votre salaire est donc de 61% de 1616,68€ => 986,17€ bruts.

Il reste à ajouter la part indemnitaire.

NB : La valeur du "point d'indice salarial" (actuellement 4,686025€ bruts mensuels) est censée varier en fonction du coût de la vie (données INSEE) pour éviter une perte de pouvoir d'achat.

Or, après avoir été gelé 6 ans à partir de 2010, puis dégelé en 2016 à l'occasion du protocole PPCR, il a été regelé depuis février 2017 par Edouard Philippe.

Source : INSEE

L’UNSA exigeait son augmentation de manière significative pour maintenir l’attractivité de la fonction publique. Cette exigence est renforcée par le retour de l’inflation galopante (3,6 % sur un an en février 2022, données Insee).

L’UNSA fonction publique était dans la rue le 17 mars, à Montpellier comme partout en France.

Nous poursuivons notre mobilisation et nos actions pour obtenir que cette annonce devienne réalité. A minima, une revalorisation à la hauteur de l’inflation s’impose.

Aux côtés de tous les agents publics, fonctionnaires et contractuels, l’UNSA continuera de se mobiliser pour défendre leur pouvoir d’achat.. 

Par ailleurs, l’annonce de la revalorisation des frais kilométriques de 10% correspond là encore à une revendication portée par l’UNSA. Si vous êtes amené.e à vous déplacé.e sur votre temps de service...