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SE-UNSA MONTPELLIER


 Par SE-UNSA MONTPELLIER
 Le  mercredi 23 janvier 2019

CTA : Carte scolaire 1er degré rentrée 2019

 

Présentation des prévisions de rentrée 2019

Avec 235 562 élèves dans le premier degré à la rentrée 2019, les prévisions annoncent 866 élèves de moins, baisse essentiellement constatée dans le préélémentaire pour  827 élèves en moins. 

4 départements sont concernés : le Gard (moins 603), l’Aude (moins 472), les Pyrénées-Orientales (moins 252) et la Lozère (moins 46)

L’Hérault se distingue par une hausse des effectifs prévus : l’augmentation de plus 507 élèves étant concentrée à plus de 71 % sur l’élémentaire.

 

Préparation de la rentrée 2019

En préambule Mme la Rectrice met en avant l’augmentation du P/E dans tous les départements.

Une dotation de 49 postes pour  la rentrée 2019 est loin d’être généreuse comme on voudrait nous le faire croire

Pour l’Unsa-Éducation, la dotation académique ne donne pas les moyens de tenir les priorités ministérielles  mises en avant dans l’académie :

- achever les dédoublements prévus des CP et CE1 situés en éducation prioritaire 

Pour l’Unsa-Éducation, il faut plus de 100 postes (50 Gard – 30  P.O. – 20 Hérault – 7  Aude)

- financer les mesures liées au dispositif de la scolarisation obligatoire à 3 ans

Pour l’Unsa-Éducation : Dans quelles conditions seront accueillis tous les élèves ? La scolarisation devenant obligatoire, les taux pivot vont-ils baisser ? Comment peut-on envisager des conditions de qualité pour le développement du langage avec 30 élèves ?

- améliorer les conditions d’encadrement dans les écoles de l’académie

L’Unsa-Éducation fait remarquer que les deux premières priorités n’étant déjà pas financées, la troisième ne sera pas possible.

Quid des fermetures pour assurer les ouvertures nécessaires ?  Où se feront-elles ?

Après avoir supprimé les postes dans les écoles de 8 classes et plus à la rentrée 2018, pourra-ton cette année encore éviter de piocher dans la ruralité ?

Surcharger encore les classes en milieu urbain ou amoindrir le service public dans les zones rurales ?

 

L’Unsa-Éducation pose des questions mais Mme la Rectrice préfère déléguer :

ce sera vu dans les CTSD et les CDEN.

L’implantation d’ULIS dans le 1ER degré n’apparait pas dans les documents alors qu’une dotation de 11 postes ULIS est annoncée dans le 2nd degré ? Qu’en est-il ?

C’est dans la dotation ministérielle globale. Une fois encore la réponse : ce sera vu au niveau départemental.

Suite au constat de rentrée, des besoins ont été mis en exergues sur 3 départements : l’Hérault, le Gard et l’Aude.

Le projet de répartition :

 

L’analyse de l’Unsa-Éducation :

Aude : Après une deuxième année sans création et avec la fin du dédoublement des CE1 qui nécessite 7 à 8 postes, les équilibres entre les besoins des écoles urbaines et le maintien du service public d’enseignement dans la ruralité seront-ils préservés ?

Gard : Achever le dédoublement des CE1 représente la création de 50 postes alors que la baisse prévisionnelle d’élèves ne permettra de redéployer que 22 emplois. Avec au constat de rentrée  élèves en liste d’attente en ULIS École, y aura-t-il des créations ?

Hérault : La très forte monté démographique du Département a nécessité 11 ouvertures supplémentaires à la rentrée 2018. Ces ouvertures seront pérennisées avec la dotation de rentrée 2019. 20 CE1 restent encore à dédoubler, 242 élèves sont en attente de place en ULIS et 507 élèves en plus sont annoncés pour la rentrée 2019. Pas moins de 70 postes sont nécessaires, avec 49 emplois, le compte n’y est pas.

Lozère : Le département le mieux doté de France en terme de nombre d’emplois par rapport au nombre d’élèves. Ce n’est pas une raison pour ne pas allouer les moyens nécessaires à l’accueil de tous les trois ans pour continuer le développement des dispositifs de scolarisation des moins de trois ans. Quant-aux besoins en ULIS école, ils sont gommés par des structures qui accueillent 16 élèves en lieu et place de 12.  Un P/E élevé suffit-il  à garantie l’égalité des chances ?

P.O. : 25 postes pour le dédoublement des CE1, accompagner la scolarisation obligatoire dès trois ans alors que la fréquentation en maternelle n’est pas ancrée dans ce territoire.  Un vrai défi, sans moyens supplémentaires. Comment avec des classes surchargées, le service public d’éducation pourra-t-il être à la hauteur des exigences des familles qui confient « leur petit »?  L’enseignement privé, déjà bien présent, n’a pas une porte grande ouverte, mais un portail tout entier.

L’Unsa-Education a donc voté contre la répartition des moyens 1er degré