SECTION ACADÉMIQUE SE-Unsa de MONTPELLIER - 474 - ALLEE HENRI II DE MONTMORENCY - 34000 MONTPELLIER
Tél. 04 67 64 51 38 - Fax. 04 67 64 32 02 - ac-montpellier@se-unsa.org

 
CTA : Carte scolaire 1er degrĂ© rentrĂ©e 2019
Article publié le mercredi 23 janvier 2019.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Présentation des prévisions de rentrée 2019

Avec 235 562 Ă©lèves dans le premier degrĂ© Ă  la rentrĂ©e 2019, les prĂ©visions annoncent 866 Ă©lèves de moins, baisse essentiellement constatĂ©e dans le prĂ©Ă©lĂ©mentaire pour  827 Ă©lèves en moins. 

4 dĂ©partements sont concernĂ©s : le Gard (moins 603), l’Aude (moins 472), les PyrĂ©nĂ©es-Orientales (moins 252) et la Lozère (moins 46)

L’Hérault se distingue par une hausse des effectifs prévus : l’augmentation de plus 507 élèves étant concentrée à plus de 71 % sur l’élémentaire.

 

Préparation de la rentrée 2019

En préambule Mme la Rectrice met en avant l’augmentation du P/E dans tous les départements.

Une dotation de 49 postes pour  la rentrĂ©e 2019 est loin d’être gĂ©nĂ©reuse comme on voudrait nous le faire croire

Pour l’Unsa-Éducation, la dotation acadĂ©mique ne donne pas les moyens de tenir les prioritĂ©s ministĂ©rielles  mises en avant dans l’acadĂ©mie :

- achever les dĂ©doublements prĂ©vus des CP et CE1 situĂ©s en Ă©ducation prioritaire 

Pour l’Unsa-Éducation, il faut plus de 100 postes (50 Gard – 30  P.O. – 20 HĂ©rault – 7  Aude)

- financer les mesures liées au dispositif de la scolarisation obligatoire à 3 ans

Pour l’Unsa-Éducation : Dans quelles conditions seront accueillis tous les Ă©lèves ? La scolarisation devenant obligatoire, les taux pivot vont-ils baisser ? Comment peut-on envisager des conditions de qualitĂ© pour le dĂ©veloppement du langage avec 30 Ă©lèves ?

- améliorer les conditions d’encadrement dans les écoles de l’académie

L’Unsa-Éducation fait remarquer que les deux premières priorités n’étant déjà pas financées, la troisième ne sera pas possible.

Quid des fermetures pour assurer les ouvertures nĂ©cessaires ?  OĂą se feront-elles ?

Après avoir supprimĂ© les postes dans les Ă©coles de 8 classes et plus Ă  la rentrĂ©e 2018, pourra-ton cette annĂ©e encore Ă©viter de piocher dans la ruralitĂ© ?

Surcharger encore les classes en milieu urbain ou amoindrir le service public dans les zones rurales ?

 

L’Unsa-Éducation pose des questions mais Mme la Rectrice prĂ©fère dĂ©lĂ©guer :

ce sera vu dans les CTSD et les CDEN.

L’implantation d’ULIS dans le 1ER degrĂ© n’apparait pas dans les documents alors qu’une dotation de 11 postes ULIS est annoncĂ©e dans le 2nd degrĂ© ? Qu’en est-il ?

C’est dans la dotation ministĂ©rielle globale. Une fois encore la rĂ©ponse : ce sera vu au niveau dĂ©partemental.

Suite au constat de rentrĂ©e, des besoins ont Ă©tĂ© mis en exergues sur 3 dĂ©partements : l’HĂ©rault, le Gard et l’Aude.

Le projet de rĂ©partition :

 

L’analyse de l’Unsa-Éducation :

Aude : Après une deuxième annĂ©e sans crĂ©ation et avec la fin du dĂ©doublement des CE1 qui nĂ©cessite 7 Ă  8 postes, les Ă©quilibres entre les besoins des Ă©coles urbaines et le maintien du service public d’enseignement dans la ruralitĂ© seront-ils prĂ©servĂ©s ?

Gard : Achever le dĂ©doublement des CE1 reprĂ©sente la crĂ©ation de 50 postes alors que la baisse prĂ©visionnelle d’élèves ne permettra de redĂ©ployer que 22 emplois. Avec au constat de rentrĂ©e  Ă©lèves en liste d’attente en ULIS École, y aura-t-il des crĂ©ations ?

HĂ©rault : La très forte montĂ© dĂ©mographique du DĂ©partement a nĂ©cessitĂ© 11 ouvertures supplĂ©mentaires Ă  la rentrĂ©e 2018. Ces ouvertures seront pĂ©rennisĂ©es avec la dotation de rentrĂ©e 2019. 20 CE1 restent encore Ă  dĂ©doubler, 242 Ă©lèves sont en attente de place en ULIS et 507 Ă©lèves en plus sont annoncĂ©s pour la rentrĂ©e 2019. Pas moins de 70 postes sont nĂ©cessaires, avec 49 emplois, le compte n’y est pas.

Lozère : Le dĂ©partement le mieux dotĂ© de France en terme de nombre d’emplois par rapport au nombre d’élèves. Ce n’est pas une raison pour ne pas allouer les moyens nĂ©cessaires Ă  l’accueil de tous les trois ans pour continuer le dĂ©veloppement des dispositifs de scolarisation des moins de trois ans. Quant-aux besoins en ULIS Ă©cole, ils sont gommĂ©s par des structures qui accueillent 16 Ă©lèves en lieu et place de 12.  Un P/E Ă©levĂ© suffit-il  Ă  garantie l’égalitĂ© des chances ?

P.O. : 25 postes pour le dĂ©doublement des CE1, accompagner la scolarisation obligatoire dès trois ans alors que la frĂ©quentation en maternelle n’est pas ancrĂ©e dans ce territoire.  Un vrai dĂ©fi, sans moyens supplĂ©mentaires. Comment avec des classes surchargĂ©es, le service public d’éducation pourra-t-il ĂŞtre Ă  la hauteur des exigences des familles qui confient « leur petit Â»?  L’enseignement privĂ©, dĂ©jĂ  bien prĂ©sent, n’a pas une porte grande ouverte, mais un portail tout entier.

L’Unsa-Education a donc voté contre la répartition des moyens 1er degré

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC