Le Comité Technique Académique (CTA) du 21 janvier 2019 a traité de la carte scolaire 1er et 2nd degré et de la carte des formations professionnelles pour la rentrée 2019
Prévisions de rentrée 2019
Hérault (+1 263 élèves), le Gard (+ 453), les Pyrénées-Orientales (+332), et dans une moindre mesure en Lozère (+76) et dans l’Aude (+55).
Pour le second degré ce sont 2179 élèves en plus :Ce seront près de 2 100 élèves en collège, +212 pour le second cycle professionnel, et - 270 élèves dans les lycées généraux et technologiques
Le post-bac progresserait légèrement de 80 élèves en CPGE et STS.
Dotation rentrée 2019
Dans le second degré l'augmentation du nombre d'élèves se poursuit. Cependant la différence est nette entre les collèges qui accueilleront 2086 élèves de plus à la rentrée (dont 58% dans l'Hérault) et les lycées généraux et technologiques qui perdent 266 élèves. Les lycées professionnels devraient accueillir 219 élèves supplémentaires à la rentrée 2019. La dotation académique est un tour de passe-passe. L'annonce officielle permet de présenter une dotation en hausse de 28 ETP (équivalents temps plein). Cependant il s'agit d'une augmentation de la dotation en heures supplémentaires puisque le nombre d’ETP heures poste baisse de 53 alors que le nombre d’ETP heures supplémentaires augmente de 81 (soit 1458 HSA).
L’analyse de l’Unsa-Éducation :
Lycées professionnels : Dans le contexte budgétaire actuel et avec une réforme de la voie professionnelle à mettre en place, l’Unsa-Education constate que les LP ne seront pas sacrifiés, contrairement aux années précédentes.
Lycées généraux et technologiques : la baisse de dotation montre que le ministère ne se donne pas les moyens de mettre en place de manière efficiente sa propre réforme du lycée. Pour nous il s’agit d’un manque d’ambition et d’un très mauvais signal adressé aux personnels et aux familles. Cette dotation à la baisse, mets les enseignants et les personnels de directions en difficulté pour préparer la rentrée 2019.
Collèges : l’Unsa-Educatiion n’accepte pas que l’augmentation démographique soit uniquement financée en heures supplémentaires. En faisant ce choix, le ministère alourdit le travail des enseignants (classes supplémentaires, conseils de classes, réunions diverses, préparations, corrections) et rendra difficile la distribution des heures supplémentaires dans les établissements en ne pouvant les distribuer qu’à quelques collègues puisque certains ne peuvent pas faire (temps partiels) ou avec difficultés vu les déplacements engendrés (collègues en complément de service).
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