Le jeudi 20 décembre se tenait un CTA (comité technique académique). L’UNSA Education a profité de cette instance pour demander à la rectrice une aide financière exceptionnelle à destination des agents contractuels de notre académie.
Lors de la séance du CTA, l’UNSA est revenue sur le mouvement social qui vient de secouer notre pays. Notre fédération n’a pu que constater que le président de la république n’avait pas eu un mot pour les 5 millions d’agents publics. Comme leurs collègues titulaires, les contractuels ont dû subir un nouveau gel de la valeur du point d’indice depuis 2017, mais aussi l’instauration d’un jour de carence.
Par ailleurs, les agents recrutés après le 1er janvier 2018 ne pourront pas percevoir cette indemnité, idem pour les non titulaires qui signeront un nouveau CDD après cette date. Ce sont encore les personnels aux plus faibles salaires qui seront affectés par cette mesure.
L’UNSA a donc demandé qu’une prime exceptionnelle soit mise en place, telle qu’elle est préconisée aux employeurs privés. Nous avons également réclamé de mettre fin au gel du point d’indice et d’ouvrir une négociation pour revaloriser les rémunérations, en particulier celles des agents non titulaires de notre ministère. Notre fédération demande que tous les dispositifs annoncés pour les salariés les moins rémunérés de notre pays puissent être transposés aux agents publics titulaires comme non titulaires.
Pour les contractuels, une prime exceptionnelle n’effacera pas toutes les conséquences qu’induit trop souvent la rigidité du cadre de gestion avec les trop perçus, avec les avenants. Elle permettra aux personnels les plus mal rémunérés de notre académie de se sentir une considération égale à celle de tous les très bas revenus de notre pays.
Il n’est pas admissible que des personnels précaires qui remplissent de manière exemplaire leurs missions au service de l’état n’est pas une plus grande reconnaissance financière de celui-ci.