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SE-UNSA AIX-MARSEILLE


 Par SE-UNSA AIX-MARSEILLE
 Le  jeudi 16 mars 2017

Compte rendu du CTSD de VAUCLUSE du 15 mars 2017

 
  • Retrouvez la déclaration liminaire de l'UNSA Education 84 :ici

Intervention du DASEN :

Le faible différentiel entre les DHG présentées en février et celles présentées en mars s’explique par les ajustements permanents au fur et à mesure que les informations arrivent.

– La convention de partenariat entre la mairie du Pontet et le collège Jules Verne a fait l’objet d’une étude par le service juridique du Rectorat : elle est compatible avec une loi de 2007. Le maire utilise comme il veut les renseignements fournis par l’EPLE.

– Au sujet des AED, un échange est en cours avec M. Lazzerini, secrétaire général adjoint auprès du Recteur. Une grille d’analyse existe déjà. L’implantation doit prendre en compte le nombre de CPE, la présence d’un internat et d’un adjoint. Il est demandé que les critères pris en compte soient proches de la réalité du terrain.

– Au sujet des IMP qui serait utilisée à mauvais escient, le DASEN se renseignera : le texte du BO précise une liste de missions à rémunérer mais aussi laisse des missions à la discrétion du chef d’établissement.

– Pour le LSU, une vidéo du DASEN sur le site du Rectorat est disponible. Une vidéo sur le DNB le sera prochainement.

Le Recteur a précisé que le déploiement du LSU est plutôt maîtrisé. Les inspecteurs ont bien véhiculé la communication sur le LSU dans les demi-journées banalisées. Il faut éviter la double saisie. Le problème est technique, lié aux interfaces et aux applications.

Le deuxième bilan peut être fait à partir des applications privées, le troisième bulletin pour les classes de 3èmes devra être fait à partir du LSU ; ainsi que le bilan de fin de cycle : ce n’est pas un empilement des résultats de tout un cycle mais une évaluation globale d’équipe.

Le LSU  représente un grand pas en avant car c’est la première application numérique en ligne de l’Education Nationale sur le parcours de chaque élève. Il doit être amélioré notamment pour permettre dès l’année prochaine de produire des bilans sur plusieurs cycles.

– A propos d’AFLENET, le cadrage national devrait arriver pour éviter les inégalités de barème. La volonté de l’Académie est de travailler avec un barème académique.

– Le Recteur va faire une demande auprès de l’ARES pour des places en établissements spécialisés.

Etudes des documents :

Budget : 

Les ressources sont inchangées. Ont seulement été rajoutées les ressources des classes relais (60 h). 

La réserve est plus importante que l’an dernier (+ 9h) :

  • ont déjà été pourvues, contrairement à 2016, les classes virtuelles pressenties ; une seule classe n’a pas été fléchée,
  • à la demande du Rectorat les HSA ont été transformées en HP.
  • 23,1 h ont été prélevées pour le micro-collège (il accueille actuellement 6 jeunes qui relèvent de la PJJ, il est demandé de recruter prioritairement les cas de fort absentéisme)

Donc la réserve devrait permettre des ouvertures et d’assurer à hauteur de 80h les services partagés. La logique du cycle 3 va sûrement fragiliser les effectifs de 6° SEGPA mais consolider ceux de 5°.

DGH Collèges et EPGA :

Le bilan dans le département est identique à celui de l’année dernière. Des EGPA comme celle du collège Matthieu ont été abondées en bénéficiant d’un transfert de ressources  collège.

Il est demandé que les collèges de l’éducation accompagnée soient considérés comme des établissements REP comme le Recteur s’y était engagé. Le FSU signale le cas du collège de Mazan, un courrier devrait arriver à la DASEN pour signaler dans la nouvelle utilisation de la DHG l’absence de dédoublement en sciences expérimentales ainsi que la disparition du poste de Lettres Classiques. Le collège Voltaire a des marges en 6°, 5° et 4° mais le niveau 3° est tendu : il a obtenu une audience à la DASEN le 29 mars.

Suppression/ Création

Dix postes sont supprimés sur les chaires vacantes ou neutralisées, trois relèvent d’une mesure de carte scolaire et un d’un départ à la retraite. Des solutions de repli ont déjà été trouvées pour les  mesures de carte scolaire.

Implantation des dispositifs

La seule incertitude concerne l’implantation de la classe relais au collège Brunet.

Stagiaires

44 "berceaux" implantés à ce jour en Allemand, en Anglais, en Espagnol, en Lettres Modernes, en Mathématiques, en Histoire-Géo, en SVT, en P-C, en EM, en EPS et en APL; des évolutions sont possibles.

L’accréditation de l’ESPE arrive à son terme en 2018, la nouvelle maquette de formation est déjà en cours d’étude. L’employeur a la volonté de développer le tronc commun et de construire l’accueil des stagiaires dans les EPLE. Il faut que les formateurs s’invertissent plus massivement dans l’ESPE et dans la formation initiale. Une réflexion doit être menée sur la place de la recherche dans la formation initiale et continue.

Questions diverses

1° La deuxième AVS-CO en ULIS dont l’effectif est égal ou supérieur à 15 est mise en place dans la mesure des moyens. Le problème de vivier est réel et la priorité est donnée à  l’accompagnement individuel.

2° Trois postes de référents de scolarité dans le 1er degré sont ouverts au mouvement pour l’année prochaine.

3° La carte des langues évolue selon une logique annuelle, de continuité sur un site  et de diversité de l’offre.

4° La circulaire de rentrée prévoit une évolution des ELCO en EILE.

L’objectif qui a motivé la création des ELCO dans les années 1970 pour que les enfants puissent connaître leur culture d’origine n’est plus adapté.

Les discussions avec les pays qui envoient des enseignants ont bien avancé notamment pour le Portugais et le Marocain.

Pour la rentrée 2017, les modalités de fermeture des ELCO collège et de transfert vers les bilangues ne sont pas encore au point, il faut attendre la préparation de la rentrée 2018.

5° Pour les AED, aucune dotation complémentaire n’est prévue, il faudra procéder à des redéploiements.