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SE-UNSA 976


 Par SE-UNSA 976

Communiqué de presse de l’UNSA

 

                                    Le 11 novembre 2015

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 

 La rencontre avec la Ministre des Outre-mer n’a pas abouti à des avancées qui peuvent satisfaire l’UNSA sur le point qui était notre priorité, ce mardi 10 novembre 2015 : la prise en compte de l’AGS pour les agents intégrés dans la fonction publique.

Force est de constater que le rendez-vous de la Ministre avec Mayotte est un échec.

Compter 100% de l’ancienneté générale de service à partir seulement de 2009 est ressenti à juste titre comme une véritable injustice. Pour l’UNSA, l’Etat doit s’engager à prendre en compte la totalité de l’AGS de tous les agents sans distinction des périodes. Une méthode et un calendrier précis doivent être proposés pour sortir de cette impasse le plus rapidement possible. Quand on a pu le faire pour l’ARS, on peut le faire pour l’ensemble des agents !

En effet, les frustrations et la colère sont telles que nous assistons à des blocages qui, s’ils durent, vont générer de réelles difficultés pour la population. Nous les déplorons et nous les comprenons.

En outre, la méthode employée par la Ministre des Outre-mer nous paraît particulièrement maladroite politiquement : en effet, comment laisser entendre « des avancées » après la journée de dysfonctionnements qu’a subi la population maoraise quand on lit son communiqué ? Est-ce à dire qu’il faille bloquer plus encore l’ensemble de l’économie pour espérer des avancées légitimement attendues des maorais?

Ce signal envoyé aux syndicats par la Ministre ne peut avoir que des conséquences désastreuses. Le message serait-il ?« Bloquez, montrez votre force, et peut être que vous obtiendrez… ». Si oui, c’est inacceptable.

Pour l’UNSA, Madame la Ministre aurait dû céder dès hier matin à l’audience de tous les acteurs sociaux, politiques et économiques sur la reprise de toute l’ancienneté générale des services ; ce vrai signe en direction de la population aurait permis une discussion constructive sur les autres points qui bloquent pour envisager une sortie de crise.

L’UNSA l’avait dit et répété le 29 septembre. Le message n’a pas été pris en compte.

Le respect mutuel, l’écoute et le compromis pour l’intérêt général devraient être notre fil conducteur. C’est quoiqu’il en soit celui de l’UNSA. Il en va de l’équilibre social et économique de l’île.