Le premier CCFP présidé par Annick Girardin, Ministre de la Fonction publique, a été marqué à la fois par les annonces des chantiers de l’agenda social pour 2016, par l’étude du rapport annuel sur l’égalité professionnelle Femmes/Hommes dans la fonction publique et par une incompréhension sur un article du projet de loi « égalité et citoyenneté ».
L’UNSA a estimé les annonces de la Ministre sur les chantiers de 2016 comme positives et ouvrant des perspectives concrètes pour les agents.
Ainsi, la mise en œuvre du protocole PPCR se poursuivra avec un groupe de travail sur le déroulement de carrière sur deux grades, avec des discussions autour du CPA (compte personnel d’activité ) dans la FP qui devra notamment aborder la formation, avec le chantier de la gestion des âges (fin de carrière), avec l’annonce d’une réflexion autour d’une diversification des recrutements tout en luttant contre toutes les formes de discriminations, avec une évolution des aides au logement et la commande d’un rapport sur la protection sociale des agents.
Pour autant, le dialogue social construit doit être un des ingrédients de la réussite de tout progrès. Ainsi, le débat autour de trois articles de la future loi « égalité et citoyenneté » a montré les limites d’une concertation précipitée.
Pour l’UNSA, la création d’un congé pour les responsables d’association, non rrémunéré mais pris en compte pour la retraite, est positif.
La prise en compte des périodes d’apprentissage dans la durée des expériences professionnelles exigées pour pouvoir se présenter au 3ème concours pose des questions autour de la formation mais pouvait être comprise par l’UNSA.
Par contre, la présentation d’un nouveau dispositif de recrutement au niveau de la catégorie B, sans référence à un diplômeme de type baccalauréat, a cristallisé les incompréhensions.
L’UNSA propose une réflexion sur la formation, l’aide à la préparation des concours voire le pré-recrutement, afin de permettre à tous les jeunes de toutes les catégories sociales de pouvoir un jour rejoindre la Fonction publique, sans remettre en cause les principes fondamentaux de l’accès à celle-ci.