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SE-UNSA 93


 Par SE-UNSA 093
 Le  lundi 23 juin 2014

Bilan des concours réservés 2014 : très loin de l’objectif visé !

 

Avec seulement 63 % des postes pourvus, le bilan présenté par le ministère sur la dernière session, est loin d’être satisfaisant pour l’UNSA. Nous sommes signataires d’un protocole qui prévoyait une résorption de la précarité pour les « anciens » contractuels sur la base de la reconnaissance des acquis de leur expérience professionnelle. Force est de constater qu’après deux sessions de recrutement, de nombreux collègues, pourtant expérimentés, restent encore sur le carreau.

Pour l’UNSA, une des causes majeures de cette désaffection est l’affectation lors de la titularisation. 400 collègues, soit environ 20% des lauréats se trouvent affectés loin de leur domicile. Certains d’entre eux vont donc renoncer au bénéfice du concours et redevenir contractuel : un non sens ! Pour éviter ce problème, l’UNSA a demandé que ces lauréats soient affectés directement sur l’académie d’origine. La plupart des organisations syndicales demandent une bonification supplémentaire, sauf l’organisation syndicale majoritaire (non signataire du protocole) qui souhaite qu’ils soient traités au même titre que les autres stagiaires. L’échéance du dispositif Sauvadet arrivant en 2016, la résorption de la précarité s’en trouve ainsi fortement diminuée.

L’administration, face à ce dilemme, a promis de réfléchir. Nous aurons donc l’occasion d’en rediscuter et de réaffirmer notre position.

Autre point à l’ordre du jour : la formation et l’accompagnement des candidats. Nous avons à nouveau dénoncé l’inégalité en termes de préparation au concours selon les académies et les disciplines. Le ministère devrait prochainement adresser un message aux recteurs pour la mise en place de formations spécifiques à ce concours.

Il reste encore deux sessions, le SE-Unsa ne cèdera en rien sur ses exigences. L’État doit respecter ses engagements auprès des signataires et des contractuels pour sortir de la précarité.