Lors des audiences auprès du DSEN le 11 juin et auprès du recteur de Créteil le 15 juin, le SE Una 93 et l'Unsa Education ont fait connaître les priorités du syndicat et en particulier les urgences pour la Seine Saint Denis.

L’UNSA Éducation a défini des priorités qui nécessitent que l’action gouvernementale s’enclenche rapidement, notamment pour :

• la remise en cause de la RGPP ;

   

• la priorité, s’agissant des personnels, à ceux de catégorie C dans l’attente des négociations approfondies permettant de rénover profondément, dans le cadre d’une véritable réforme de l’État, la grille de la Fonction publique ;

• la reconstruction d’une réelle formation professionnelle des enseignants et personnels d’éducation tout au long de leur carrière ;

• la refondation de l’École qui implique, d’une part, une réelle mise en œuvre d’une éducation fondamentale pour tous dans le cadre du socle commun, d’autre part une mise en cohérence des parcours qui conduisent de la seconde au premier cycle de l’enseignement supérieur.

Pour le SE Unsa, il faut :

• reconstruire une formation professionnelle initiale et continue des enseignants.

• accompagner tous les élèves dans les apprentissages, évitant ainsi l’externalisation de la prise en charge des difficultés inhérentes aux apprentissages.

• relancer la politique d’éducation prioritaire en renforçant des moyens

• assurer la scolarisation précoce dans les ZEP,

• rendre la scolarité obligatoire dès 3 ans afin de protéger l’indispensable école maternelle.

• faire de la scolarité obligatoire commune une scolarité réellement inclusive, accueillante pour tous les enfants.

• assurer des RASED complets et suffisants,

• permettre une autre organisation du travail pour prendre en compte les différences sans enfermer dans des parcours différents en décloisonnant, avec des groupes de besoin, de la co-intervention, des ateliers interdisciplinaires, des groupes de projet, avec des enseignants surnuméraires etc

• organiser un accompagnement personnalisé dans la classe et dans le temps scolaire commun à tous.

• réviser sans tarder les contenus du socle et renoncer à son approche technocratique. L’outil LPC sous sa forme actuelle est ressenti comme un pensum trop lourd à renseigner par les collègues et illisible pour les familles.

• donner davantage de responsabilités aux équipes

• Augmenter le % de collègues pour l’accès à la hors classe et arrêt du gel du point d’indice.

Dans le 93, les urgences sont les suivantes :

• Ouvrir des classes dans le respect des seuils là où les effectifs sont en hausse.

• Ouvrir des places en CLIS, dans les établissements spécialisés pour que les élèves handicapés ne soient pas sans solution.

• Augmenter le nombre de remplaçants et limiter leur zone géographique d’intervention à un bassin.

• Une augmentation du recrutement au concours pour palier au manque d’enseignant.

• Ouvrir des stages de formation initiale pour les stagiaires et des stages de formation continue

• Retour des postes RASED et des maîtres supplémentaires en ZEP

• Permettre une Aide administrative par école

• Renouveler les contrats CUI EVS AVS

• Aider les jeunes arrivants dans le 93 à se loger et à s’installer (négociation avec les mairies et le préfet)

• Ouverture de discussion pour trouver des solutions afin de stabiliser les personnels dans le 93

• L’arrêt de la limitation des temps partiels, détachement, disponibilité

• Des inspections régulières tous les 3 à 4 ans pour ne pas léser le déroulement de carrière des collègues.( sur certains secteurs , des collègues ne sont inspectés que tous les 7 ans)

• Le développement de la médecine de prévention (cas de tuberculose en recrudescence)

 <