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SE-UNSA 91


 Par SE-UNSA 91
 Le  mardi 24 juin 2014

Déclaration liminaire - CTSD de l’ESSONNE du 20 juin 2014

 

Monsieur le Directeur Académique,

Mesdames, Messieurs les membres du CTSD,

 

L’UNSA EDUCATION tient à nouveau à faire part de son inquiétude quant à l’application de la réforme des rythmes scolaires dans notre département.

Si 130 communes sont passées aux rythmes, cela ne s’est pas toujours fait dans la concertation avec les équipes d’enseignants pour ne pas dire avec leur réprobation. 

 

Quant aux 50 communes restantes, dont 9 qui n’ont pas encore libéré, 10 qui veulent reporter la réforme et 31 qui y sont opposées, il y a beaucoup d’interrogation de la part de nos collègues.  Devront-ils se voir imposer un règlement type départemental qui fait fi de l’esprit d’une réforme concertée, qui ne répondrait ni à leurs souhaits ni aux besoins réels des enfants et leurs parents ? Devront-ils subir les conséquences désastreuses de la position plus ou moins politique de telle ou telle commune.

 

Ainsi apprend-on que  tel ou tel maire  refusera de financer les activités péri-éducatives soit parce qu’il ne trouve pas le financement et les moyens en personnel, soit pour des raisons idéologiques.  Les enfants devront-ils  alors passer ce temps dégagé en garderie dans la cour ?  Certains maires déclarent qu’ils interdiront l’accès à l’école le mercredi matin.

 

En ce qui concerne l’UNSA EDUCATION et le SE-UNSA, parce que nous sommes partisans d’une vraie réforme des rythmes scolaires en adéquation avec l’intérêt de l’enfant et celui des enseignants,  nous serons d’autant plus exigeants  quant à son application sur le terrain.

 

Pour ce qui est de la carte scolaire 1er degré de notre département : 173 enseignants sont prévus en plus pour la rentrée 2014 pour 3 128 élèves attendus.  Le compte n’y est pas, tant pour permettre les ouvertures de classes que pour empêcher les fermetures à un ou deux élèves prés.

 

Par ailleurs, l’augmentation du nombre de classes devra nécessiter un nombre accru de remplaçants, notre département étant en sous effectif de ce côté-là comme il est classé dans les derniers avec un  E/C à 4,97.

 

Un GT CTSD a permis 7 nouvelles mesures ; et le CTSD a permis de trouver 22 solutions d’ajustements ou d’amendements.  Mais nombre d’écoles, qui voient leurs effectifs croître, ne se verront  en mesure d’ouverture ou de levée de fermeture qu’en juin, voire en septembre avec le comptage des élèves et donc une réorganisation des services dans l’urgence.

 

Nous tirons le signal d’alarme sur la surcharge d’effectifs d’élèves en maternelle du fait, entre autre, des TPS.  Nous demandons donc à ce que les seuils soient revus favorablement, notamment en éducation prioritaire.

 

Enfin, nous souhaitons que les CLIS soient comptabilisées comme classes à part entière pour permettre davantage de décharge aux directeurs déjà fragilisés dans leurs missions par l’arrivée des PES.