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SE-UNSA 89


 Par SE-UNSA 89
 Le  mardi 2 mars 2021

Audience Dasen : PIALS, CAPPEI par VAE, parution circulaires, informations protection fonctionnelle et congé imputable au service (incident)

 

 

Audience du SE-unsa avec le Dasen : mercredi 24 FEVRIER 2021

 

Ordre du jour :

- les pials

-évolution formation CAPPEI par une 3è voie en VAE

- parution des circulaires : dispo, temps partiel, disponibilité, exeat ...

- fonctionnement des demandes de protection fonctionnelle et CITIS (congé invalidité temporaire suite à imputable au service)

 

1/ LES PIALS

 

 Dasen :

«  Le fait de consacrer un CTSD entier à propos de la mise en place des PIAL, c’est du positif, il aura lieu comme prévu le  23 mars 2021 en amont de l’étape intermédiaire de la PIALISATION globale. En effet, tous les PIALS définitifs seront en place pour la rentrée 2021 avec un coordinateur.trice pour chacun. »

 

Avis et demandes du SE-Unsa :

«  Oui, nous actons positivement le fait de consacrer un CTSD uniquement aux PIALS mais regrettons que dans cette étape intermédiaire, nous n’ayons pas une liste des coordinateurs.trices actuel.elle.s qui sont en fonction cette année.

Ce sont des interlocuteurs nécessaires aux AESH, directeur.trice.s, équipes pédagogiques et le flou demeure … Personne ne sait jamais qui vraiment appeler s’il y a souci sur un emploi du temps, une prise en charge etc …

Réponse de Monsieur l’IEN ASH :


« Actuellement, sur le PIAL interdegré, (PIALS existants amenés à disparaître sauf pour Avallon), il y a une liste précise à disposition  des coordonnateurs de PIAL mais elle n’est pas en ligne.s . C’est la coordinatrice départementale qui s’en occupe. »

Le SE-Unsa : « à savoir qu’en outre, à ce jour, le site circonscription ASH ne fonctionne pas, il renvoie directement au site rectorat. Nous souhaitons que cette liste de coordonnateurs soit disponible sur le site circonscription ASH car nous ne sommes pas encore à l’année scolaire 2020.2021 ! Il reste tout de même plus de 4 mois … »

 

Infos complémentaires DSDEN :

 

DASEN : « Il n’y a  pas de PIAL avec un trop grand nombre d’AESH. La limite haute est calculée pour avoir une grosse trentaine d’AESH. Ce choix est fait pour permettre un  contact plus aisé et une gestion plus humaine et plus proche du terrain. Il y a une différence entre pilote de PIAL et coordinnateur.trice. Il y a toujours un pilote de PIAL départemental.e  mais aussi un.e coordinnateur.trice de proximité comme intelocuteur pour les aesh, directeur.trice. »

 

SE-Unsa : bien que la totalité des PIALS ne fonctionne pas encore et que nous appréciions que la mise en place soit progressive : des difficultés apparaissent déjà pour les AESH en termes d’emploi du temps, délai de prévenance pour les changements, information des écoles et des établissements qui parfois découvrent qu’elles arrivent au moment où elles arrivent. ce qui n'est pas très positif pour leur accueil et leur ressenti.

 

Concrètement :
 

  • Quand une AESH est à mi-temps auprès d’un élève car c’est la notification, il y a un manque d’étude des besoins pédagogiques réels qui correspondent à la prise en charge et au projet pédagogique.
  • Un mi-temps cela n’est pas deux jours pleins (même sur le temps EPS, musique, Arts visuels … où le besoin n’est pas forcément là et ensuitedeux jours complètement sans !
  • Deux mi-temps en accompagnement handicap : 0,5 et 0,5 ne font pas toujours 1 !
  • Cela nécessite une étude plus pointue des situations et une vraie concertation avec l’équipe pédagogique : direction, enseignant, AESH, enseignant référent. Ce qui n’est pas le cas !
  • En outre, l’AESH qui reçoit la demande d’aller ailleurs n’ose en général pas s’opposer et ne sait pas toujours à qui s’adresser et comment.
  • Les enseignants qui ont adapté leur emploi du temps et coordonné leur travail avec l'aesh ainsi que participé ainsi à leur formation ne sont que rarement consultés et se sentent peu reconnus sur le travail effectué et le temps dédié. Et ils sont désappointé d'une régression de la prise en charge de l'élève qui n'est plus forcément assisté quand il en a besoin.

 

Réponse de l’IEN ASH :

"Le coordonnateur PIAL est en contact régulier avec les directeur.trice.s"


« Le PIAL interdegré  posera moins  ce problème. L’AESH qui se libère pour aider un élève avec un handicap plus prenant est un bon point. Ça existera toujours sur les PIAL avec plus de facilité pour gérer le remplacement malgré tout. On évite toujours que les AESH n’aient  trop  de distance entre deux écoles.

C’est un gros travail pour ne pas rendre  les conditions de travail trop complexes.

Dasen : Si les personnels sont  en difficulté, ils sont  plus absents. Personne n’a intérêt que la géographie se distende. »

 « Le coordinnateur, est celui vers qui l’AESH doit se tourner si la question est en lien avec un changement d’affectation. Le  dialogue entre coordonnateur et directeur est important entre autre pour la mise en place des emplois du temps"

Mr l'IENA : "C'est un problème que les  AESH soient  principalement demandées le matin pour les fondamentaux. Il faut éviter de tomber dans cet écueil. »

 

Réponse du SE-Unsa :

 

" Nous sommes conscients de cette difficulté mais les besoins des élèves s'ils sont sur l'accompagnement pendant les fondamentaux, sont des besoins incontournables et les enseignants font de leur mieux pour adapter sans cesse leur emploi du temps.

Néanmoins, on ne peut pas négliger les temps de la journée qui sont plus adaptés en termes d'attention et de fatigue."

Une utilisation à 100 % des aesh en termes de moyens numéraires est incompatible avec cette réalité humaine et peu compatible non plus avec l'accompganement bienveillant et adapté pour les élèves en situation de handicap !

 

Nous demandons également qu'une liste des coordinnateurs PIAL soit accessible aux AESH et aux équipes pédagogiques car nous maintenons que ces échanges sont indispensables.

 

Réponse du Dasen :  « Ceci n'est pas une  donnée confidentielle. Elle est connue des AESH."

 

IEN ASH : Un temps de rencontre entre directeurs, coordonateurs et AESH est prévu. Les IEN participent à cette gestion et  ils peuvent donc répondre. »

Il y a aussi un référentiel national pour évaluation et progression.

 Progressivement les PIAL ne  communiqueront qu’avec les boîtes académiques"

Le SE-Unsa :

Les AESH ont l'impression  d’être un volume horaire et nous comprenons ce ressenti.

Réponse du Dasen :

"Si on regarde le PIAL  d’Avallon car c’est le premier interdegré, il faut comprendre qu'on y travaille afin de faire un bilan et progresser.

 Sur le ressenti, c’est un ressenti. Je ne le disqualifie pas mais il faut l’objectiver. Au fur et à mesure ça va s’améliorer. "

 

EVOLUTION DE LA FORMATION CAPPEI par VAE:

Le SE-Unsa :

Nous signalons la difficulté d’accéder aux infos. En outre l'ancienne circulaire n'est plus disponible.

Et le site circonscription ASH est inaccessible à ce jour, il renvoie au site du rectorat, nous vous en informon afin que son accès soit rétabli.

Le Dasen : « La VAE est un sacré progrès. »

L'IEN ASH : « La circulaire n'est pas encore parue.

L’ancienne circulaire ministérielle n’est plus valable. Elle va arriver instamment sous peu.
Des livrets vont arriver. Le premier va montrer qu’on est apte à présenter la VAE. Le second sera sur la présentation à un jury avec un entretien de 45 minutes. Différent de l’oral d’aujourd’hui. Jury de trois personnes au lieu de 4. Candidatures soumises à l’approbation de madame la Rectrice. 

Le passage de la certification se déroule d'octobre à  fin décembre et résultats début janvier. Les formations commencent en N-1 pour l’année suivante pour les candidats inscrits."

 

Se-Unsa : "Sur la distinction entre CAPPEI et CAPPEI avec VAEP. L’info aux collègues, est trop tardive. Très peu de temps entre parution et délai d’inscription. ( 15 jours l'année dernière). Et il n'y a pas de réunion d'information en amont de cette parution."

 

IEN ASH : « Il y a une réunion d’info CAPPEI en fin d’année scolaire en juin ou juillet. Y sont présents : ceux en candidats libres et ceux déjà inscrits ou ceux qui souhaitent s'informer pour l'année suivante. » 

Dasen : « Ce qui est complexe c'est qu'on est sur  deux calendriers. Problème du calendrier par année civile pour le CAPPEI alors que nous fonctionnons par années scolaires »

-  Est-ce qu’il n’y a pas pour nous dans la dénomination des choses une distinction explicite que nous aurions à faire pour différencier l’examen et la formation ? Pas de réponse mais à réfléchir.» D

Se-Unsa : quelle priorité sur les supports ASH ?

 

IEN ASH « Nous fournissons une liste de postes supports qu’ils connaissent et ils voient s’il peuvent se projeter à tel ou tel endroit. Fin décembre interroge par le rectorat sur les support que nous allons offrir. »

Dasen : « La VAE va nous aider à organiser la question des supports. »

IENA : « A partir où on ouvre un support de formation il va être ouvert à tous les gens qui participent au CAPPEI. Et c’est le classement qui favorise. »

 

3/ PARUTION DES CIRCULAIRES DEPARTEMENTALES

 

SE-Unsa : Attente de la parution de nombreuses circulaires ; elles sont en ligne à ce jour.

Dasen : « J’ai signé aujourd’hui après avoir relu certaines circulaires. Elles seront diffusées avant fin de semaine : " Ineat.Exeat, temps partiel, congéparental"

IEN ASH : « Circulaire CAPPEI on va la sortir au plus vite. Je suis suspendu à la date de parution de la circulaire nationale. »

 

4/ FONCTIONNEMENT DES DEMANDES DE CITIS ET PROTECTION FONCTIONNELLE :
 

Se-Unsa : "Comme vous nous l'aviez dit Mr le Dasen ",  quand on a des problèmes à résoudre, il est bien de se référer d'abord à ce  qui est existant et dans le bon ordre, avec les bons interlocuteurs et sans laisser s'ancrer des situations difficiles.

Nous souhaitons que les collègues soient mieux informés quand cela s'avère nécesaire sur le fonctionnement des signalements rsst sur lequel nous insistons depuis plusieurs années : d'ailleurs leur nombre montre que cela fonctionne.

De même ils n'utilisent pas suffisamment le CITIS et la procédure de demande de protection fonctionnelle et cela ne leur est jamais proposé même quand les circonstances l'exigent.

Il n'est pas normal que des collègues soient plusieurs semaines voire plusieurs mois en congé maladie ordinaire et passent fréquemment en demi traitement si l'objet du mal-être et de l'arrêt relève  de l'invalidité temporaire pour incident de service. d'autant plus que cette durée d'arrêt est due également à la longue durée du temps nécessaire à devérouiller des situations graves.

 

Dasen :  « On a communiqué sur l’accès au RRST. Les volumes des retours nous laissent  penser qu’il est mieux connu mais il y a peut-être d’autres raisons. Il doit être utilisé à bon escient. Chaque situation appelle à une réponse. Comme souvent dans le champs des relations humaines plutôt que fonctionnelle, je ne sais pas si c’est toujours le bon fonctionnement d'utiliser  le RSST."


" La protection fonctionnelle" Quand il y a dépôt de plainte car famille menacent etc …

 Dans ce cas, il s'agit de la  mise en place de mesures qui assurent  la sécurité. (Surveillance rapprochée par les forces de l’ordre etc…) et des mesures sont prises pour éviter que la situation empire. Et il y a aussi le côté juridique à gérer. Si demande il y a, elle doit nous être adressée. Nous avons donc deux actions.

- Action de vérification rapide et puis action d’analyse plus un avis donné sur la protection fonctionnelle. Nous, on va émettre un avis et transmettre au service juridique puis  un retour nous est fait. Nous transmettons rapidement, mais il n’y a pas de délai de réponse donnée pour le retour. Le service juridique est un service académique. On a des demandes qui sont liées à des histoires particulières. On ne dissuade pas un agent à déposer plainte. Soit on répond oui à la protection, soit on va investiguer soit on répond non. »

Le Se-Unsa : " Trop souvent, les collègues mettent du temps à réagir car ils ne savent pas trop quoi faire, ils sont aussi sous le choc émotionnel des événements et  du coup, les situations s’enveniment. C’est pourquoi il nous semble important que les collègues soient tous bien informés afin qu’ils fassent ce qui est nécessaire et opèrent les bons choix, dans l'odre et les délais requis, quand un problème se pose.

Dasen : « Nous on doit toujours être informé par « un fait établissement », par le biais de l’ application fait établissement »  que les directeurs ont et connaissent. »

 

Le SE-Unsa : en ce qui nous concerne, nous espérons que la majorité des directeurs.trice.s la connaissent car nous n’en avons jamais entendu parler. On a l’impression là d’être sur un support qui ressemble de très près au registre rsst.

 

Dasen : « L’agent en besoin, peut aussi prendre attache avec  Mme SIMON comme premier interlocuteur. Ensuite ça passe par le secrétaire général. »