Nicolas Sarkozy avait promis de « revaloriser » les enseignants.

Aujourd’hui, pour les trois quarts des collègues, il n’en est toujours rien. Et pourtant, depuis quelques années, notre charge de travail s’est considérablement alourdie. «  Le travailler plus », nous le voyons bien, mais pour  « le gagner plus », nous n’y sommes pas du tout. Et le prochain budget est construit sur la base d’une valeur inchangée pour le point d’indice.
Pourtant, les moyens existent. Le programme « enseignement public du second degré » du prochain budget prévoit une réserve de 71 millions d’Euros pour des mesures catégorielles nouvelles.

Pour le SE-Unsa, cette somme doit permettre d’améliorer – enfin – le pouvoir d’achat des enseignants. Cela passe par une amélioration de nos rémunérations sur plusieurs points
- L’extension des mesures de revalorisations au-delà du 5e échelon pour que tous les collègues en bénéficient.
- L’augmentation de l’ISOE et sa généralisation à l’ensemble des collègues qui n’en bénéficient pas aujourd’hui, notamment les enseignants documentalistes et les CPE.

Le SE-Unsa a écrit à Luc Chatel pour lui demander d’ouvrir rapidement des négociations sur ces points. Le pouvoir d’achat des enseignants ne peut plus attendre. Faut qu'ça change !