Présents :
Mme Grizon, M. Gauthier, M. Fczekala, Mme Meuleman, les
organisations syndicales représentatives.
Nous
déplorons l’absence de Mme l’Inspectrice d’Académie et des IEN.
Nous lisons notre déclaration liminaire que vous trouverez au bas de ce compte-rendu.
Mme Grizon tente d’apporter
une réponse sur certains points à la suite de la lecture des
déclarations.
Crise
sanitaire
Elle admet une très grande adaptabilité des personnels quant à la mise en place des protocoles successifs. Nous intervenons pour préciser que les enseignants ont réellement souffert de ces changements de cap successifs, avec de vrais casse-têtes d’organisation des groupes pour les équipes.
Nous évoquons aussi le fait que le Ministère s’est moqué de nous en disant que les enseignants n’étaient pas dans l’obligation de poursuivre la continuité pédagogique s’ils étaient en présentiel. Il était évident que les enseignants n’allaient pas délaisser les enfants restés chez eux, devant le faible effectif qui était de retour à l’école.
La problématique est plus du ressort de l’échelon ministériel que de l’échelon local. Les enseignants ont fait au mieux pour permettre l’accueil des élèves dans les meilleurs conditions possibles. Mais ils ont souffert des retards d’envoi des protocoles, du manque de communication dans certains cas.
M. Gauthier intervient pour préciser qu’un élève « décrocheur » est un élève dont on n’a plus de nouvelles. Il n’y a à ce jour aucun personnel enseignant décrocheur au regard de cette définition.
Il nous informe qu’aucun arrêt maladie n’est parvenue à la DSDEN durant la période de confinement, c’est à dire que tous les collègues ont travaillé en distanciel, quelque soit leur état de santé.
Nous
intervenons pour dire que nous avons besoin rapidement des
instructions pour la rentrée de septembre. M.
Gauthier intervient pour dire qu’il n’a pas plus d’informations
que nous concernant la rentrée.
Mouvement
2020
Mme Grizon revient sur le point que nous avons soulevé concernant le mouvement. Nous avons à ce sujet fait une demande d’audience conjointement avec nos collègues du SNUipp. Mme Grizon nous indique qu’il sera impossible que Mme l’Inspectrice d’Académie nous reçoive, eût égard au fait que les discussions sur ce sujet ne peuvent désormais se tenir qu’entre le/la collègue et les services de la DSDEN. Nous trouvons cela scandaleux ! Cela marque une fois de plus un gouffre qui se creuse toujours plus entre la DSDEN et les représentants de personnels.
Nous demandons à être destinataires des corrections effectuées, des chaînes éventuelles … Mme Grizon indique que cela est impossible.
Carte
scolaire
Nous évoquons en premier lieu
les modifications de rythmes et d’horaires des écoles.
Certaines écoles changent de rattachement en terme de circonscription : les écoles de St Pardoux Le Lac sera rattachée à HV5. Certaines écoles privées changent également de rattachement à une circonscription.
A l’issue du dernier CTSD, quelques écoles restaient en vigilance :
école élémentaire Jean le
Bail
- école primaire Victor Hugo, impactée par une ouverture de poste et la disparition de 2 dispositifs.
école maternelle Paroutaud
école élémentaire St
Exupéry à Isle
école élémentaire Jean
Rostand à Condat
En préambule, Mme Grizon rappelle que la rentrée s’inscrit dans la baisse démographique (- 400 élèves pour la rentrée). 12 postes ont supplémentaires ont été attribués.
Il reste 2 postes en réserve et certaines situations ont été mises en vigilance.
Nous avons interpellé l’administration également sur Feytiat élémentaire, dont les effectifs sont élevés à la rentrée. Thibault Bergeron, directeur de Feytiat et représentant en CTSD, se retire des débats, étant directement concerné. Nous déplorons qu’il en soit pas de même pour tous les représentants présents concernés par une mesure de carte.
La problématique de la ville de Limoges : la crise sanitaire les a conduits à modifier le calendrier des inscriptions. Mme Grizon concède que la lecture des effectifs sur Limoges n’est pas fiable à l’heure actuelle.
Nous revenons sur les effectifs de certaines écoles, car les chiffres dont nous disposons sont bien différents de ceux de l’administration : les écoles de Condat et Isle sont concernées par ces grands écarts d’effectifs. L’administration va revenir vers les IEN, voire les directeurs pour faire un point sur les effectifs. Nous ajoutons que, sur Condat, une livraison importante de logements est prévue pour le mois de juillet.
Nous portons également à la connaissance de l’administration les situations de certaines écoles dont nous estimons les moyennes d’effectifs de classes importantes.
Mme Grizon résume la situation : on a du mal à avoir des effectifs stables sur les écoles.
Elle ne voit pas comment permettre des ouvertures en ces conditions.
La proposition de l’administration est donc la suivante : les deux moyens en l’état ne ser aient pas attribués à la suite de cette phase d’ajustement mais placés en réserves de rentrée, pour parer aux situations de tension éventuelles. Les écoles de Condat et Isle restent en surveillance.
La situation de l’école Jean Le Bail est évoquée, car les effectifs dans les classes de cycle 3 sont chargés.
Nous refaisons la même demande que toutes les années : que l’administration ne procède pas à des fermetures à la rentrée. L’administration ne le confirme pas, mais nous indique qu’il faudrait vraiment constater une grosse variation d’effectifs pour qu’elle procède à une fermeture.
Nous revenons sur les
modalités du CDEN qui doit se tenir demain en audioconférence. Nous
trouvons aberrant de maintenir cette audience sous ce procédé. Mme
Grizon nous oppose cet argument : il n’est pas possible de
tenir une réunion avec 30 personnes en présence, pour respecter le
protocole sanitaire. Nous lui rappelons que, dans la mesure où les
enseignants sont de retour dans leur classe avec la quasi-totalité
de leurs élèves, son argument n’est pas recevable.
Après 2 h 30 d’échanges, la séance est levée.
Pour l’Unsa Education
Thibault Bergeron, Caroline
Dalmay-Rougier, Laurent Lachaise, Anabel Roy