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Compte-rendu du CTSD du 24 juin 2020
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PrĂ©sents : Mme Grizon, M. Gauthier, M. Fczekala, Mme Meuleman, les organisations syndicales reprĂ©sentatives.

Nous dĂ©plorons l’absence de Mme l’Inspectrice d’AcadĂ©mie et des IEN.

Nous lisons notre déclaration liminaire que vous trouverez au bas de ce compte-rendu.

Mme Grizon tente d’apporter une rĂ©ponse sur certains points Ă  la suite de la lecture des dĂ©clarations.


Crise sanitaire

Elle admet une très grande adaptabilité des personnels quant à la mise en place des protocoles successifs. Nous intervenons pour préciser que les enseignants ont réellement souffert de ces changements de cap successifs, avec de vrais casse-têtes d’organisation des groupes pour les équipes.

Nous évoquons aussi le fait que le Ministère s’est moqué de nous en disant que les enseignants n’étaient pas dans l’obligation de poursuivre la continuité pédagogique s’ils étaient en présentiel. Il était évident que les enseignants n’allaient pas délaisser les enfants restés chez eux, devant le faible effectif qui était de retour à l’école.

La problématique est plus du ressort de l’échelon ministériel que de l’échelon local. Les enseignants ont fait au mieux pour permettre l’accueil des élèves dans les meilleurs conditions possibles. Mais ils ont souffert des retards d’envoi des protocoles, du manque de communication dans certains cas.


M. Gauthier intervient pour prĂ©ciser qu’un Ă©lève « dĂ©crocheur » est un Ă©lève dont on n’a plus de nouvelles. Il n’y a Ă  ce jour aucun personnel enseignant dĂ©crocheur au regard de cette dĂ©finition.

Il nous informe qu’aucun arrêt maladie n’est parvenue à la DSDEN durant la période de confinement, c’est à dire que tous les collègues ont travaillé en distanciel, quelque soit leur état de santé.

Nous intervenons pour dire que nous avons besoin rapidement des instructions pour la rentrée de septembre. M. Gauthier intervient pour dire qu’il n’a pas plus d’informations que nous concernant la rentrée.


Mouvement 2020

Mme Grizon revient sur le point que nous avons soulevĂ© concernant le mouvement. Nous avons Ă  ce sujet fait une demande d’audience conjointement avec nos collègues du SNUipp. Mme Grizon nous indique qu’il sera impossible que Mme l’Inspectrice d’AcadĂ©mie nous reçoive, eĂ»t Ă©gard au fait que les discussions sur ce sujet ne peuvent dĂ©sormais se tenir qu’entre le/la collègue et les services de la DSDEN. Nous trouvons cela scandaleux ! Cela marque une fois de plus un gouffre qui se creuse toujours plus entre la DSDEN et les reprĂ©sentants de personnels.

Nous demandons à être destinataires des corrections effectuées, des chaînes éventuelles … Mme Grizon indique que cela est impossible.


Carte scolaire

Nous évoquons en premier lieu les modifications de rythmes et d’horaires des écoles.

Certaines Ă©coles changent de rattachement en terme de circonscription : les Ă©coles de St Pardoux Le Lac sera rattachĂ©e Ă  HV5. Certaines Ă©coles privĂ©es changent Ă©galement de rattachement Ă  une circonscription.

A l’issue du dernier CTSD, quelques Ă©coles restaient en vigilance :


- Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Jean le Bail

- école primaire Victor Hugo, impactée par une ouverture de poste et la disparition de 2 dispositifs.


- Ă©cole maternelle Paroutaud


- Ă©cole Ă©lĂ©mentaire St ExupĂ©ry Ă  Isle


- Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Jean Rostand Ă  Condat


En prĂ©ambule, Mme Grizon rappelle que la rentrĂ©e s’inscrit dans la baisse dĂ©mographique (- 400 Ă©lèves pour la rentrĂ©e). 12 postes ont supplĂ©mentaires ont Ă©tĂ© attribuĂ©s.

Il reste 2 postes en réserve et certaines situations ont été mises en vigilance.


Nous avons interpellé l’administration également sur Feytiat élémentaire, dont les effectifs sont élevés à la rentrée. Thibault Bergeron, directeur de Feytiat et représentant en CTSD, se retire des débats, étant directement concerné. Nous déplorons qu’il en soit pas de même pour tous les représentants présents concernés par une mesure de carte.


La problĂ©matique de la ville de Limoges : la crise sanitaire les a conduits Ă  modifier le calendrier des inscriptions. Mme Grizon concède que la lecture des effectifs sur Limoges n’est pas fiable Ă  l’heure actuelle.


Nous revenons sur les effectifs de certaines Ă©coles, car les chiffres dont nous disposons sont bien diffĂ©rents de ceux de l’administration : les Ă©coles de Condat et Isle sont concernĂ©es par ces grands Ă©carts d’effectifs. L’administration va revenir vers les IEN, voire les directeurs pour faire un point sur les effectifs. Nous ajoutons que, sur Condat, une livraison importante de logements est prĂ©vue pour le mois de juillet.

Nous portons également à la connaissance de l’administration les situations de certaines écoles dont nous estimons les moyennes d’effectifs de classes importantes.


Mme Grizon rĂ©sume la situation : on a du mal Ă  avoir des effectifs stables sur les Ă©coles.

Elle ne voit pas comment permettre des ouvertures en ces conditions.

La proposition de l’administration est donc la suivante : les deux moyens en l’état ne ser aient pas attribuĂ©s Ă  la suite de cette phase d’ajustement mais placĂ©s en rĂ©serves de rentrĂ©e, pour parer aux situations de tension Ă©ventuelles. Les Ă©coles de Condat et Isle restent en surveillance.


La situation de l’école Jean Le Bail est évoquée, car les effectifs dans les classes de cycle 3 sont chargés.


Nous refaisons la mĂŞme demande que toutes les annĂ©es : que l’administration ne procède pas Ă  des fermetures Ă  la rentrĂ©e. L’administration ne le confirme pas, mais nous indique qu’il faudrait vraiment constater une grosse variation d’effectifs pour qu’elle procède Ă  une fermeture.


Nous revenons sur les modalitĂ©s du CDEN qui doit se tenir demain en audioconfĂ©rence. Nous trouvons aberrant de maintenir cette audience sous ce procĂ©dĂ©. Mme Grizon nous oppose cet argument : il n’est pas possible de tenir une rĂ©union avec 30 personnes en prĂ©sence, pour respecter le protocole sanitaire. Nous lui rappelons que, dans la mesure oĂą les enseignants sont de retour dans leur classe avec la quasi-totalitĂ© de leurs Ă©lèves, son argument n’est pas recevable.


Après 2 h 30 d’échanges, la séance est levée.



Pour l’Unsa Education

Thibault Bergeron, Caroline Dalmay-Rougier, Laurent Lachaise, Anabel Roy


 
 
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