Ce CTSD de repli se tient à la suite du CTSD du 3 février dont vous trouverez le compte-rendu ici.

Mme Orlay débute très rapidement la séance en nous demandant si nous avons d’autres situations à examiner par rapport à la semaine dernière. Elle nous indique en préambule avoir reçu des courriers jusqu’au mardi 8 février concernant le RPI St Bonnet Briance / St Genest sur Roselle, ainsi que des parents de Victor Hugo.

Nous prenons la parole et listons les situations qui ont été portées à notre connaissance.

Nous soulevons le cas de Bellac-Rochettes : l’administration a fait état de 144 élèves présents à la rentrée 2022, nous en avons 156.

Nous revenons également sur la fermeture proposée à Edouard Herriot à Limoges : les effectifs inscrits en PS ne sont pas similaires à ceux que nous avons.

Pour le Vigenal, nous revenons sur ce que nous avons déjà dit la semaine dernière : les cohortes de CP à N+1 et N+2 étant beaucoup plus importantes, nous demandons qu’il n’y ait pas de fermeture à la prochaine rentrée, afin d’éviter un effet « yoyo ».

Nous pointons le fait que l’administration nous a annoncé la fermeture d’un dispositif à Madoumier élémentaire, ce qui ne nous paraît pas possible au regard des effectifs. Si fermeture il y a, elle se fera sur un autre poste.

Nous soulevons le cas de Madoumier maternelle, pour lequel nous ne comprenons pas que les effectifs ne soient pas équilibrés avec l’école Joliot Curie voisine. Comme d’habitude, nous n’obtenons pas de réponse concrète, l’administration ayant pour habitude de « noyer le poisson » quand il s’agit de la sectorisation des écoles de Limoges.

Nous questionnons également Mme Orlay sur la maternelle Proust, qui a un effectif prévisionnel de 21 GS. Nous ne comprenons pas pourquoi il n’est pas proposé de dédoublement des GS sur cette école. Mme Grizon nous indique qu’ils ne disposent pas suffisamment de moyens cette année pour le faire. Cette mesure devrait donc être prise pour la rentrée 2023.

Une nouvelle fois, nous revenons sur le cas de l’école de La Fabrique à Saint Brice sur Vienne, où les effectifs sont en hausse et chargés à la rentrée, cette école comptant deux classes à quatre niveaux chacune. Nous avons déjà soulevé des questions sur cette école lors des CTSD du 3 et du 10 février. Mme Orlay nous indique que les effectifs seront en surveillance pour le mois de juin.

 

Enfin, nous revenons sur la fusion des écoles Turgot et Jaurès à Panazol. Le conseil d’école a été consulté lundi 7 février, le SGEN-CFDT indique qu’il s’est prononcé pour cette fusion. Nous soulignons tout de même le grand nombre d’abstentions sur ce vote. Nous précisons que notre intervention n’a pas pour but de se prononcer pour ou contre une fusion, cela n’étant pas notre rôle, mais bien de faire respecter les personnels et un calendrier « tenable » dans le processus de fusion.

Mme Orlay nous indique qu’il reste 4 postes dont une réserve.

Mme Grizon indique qu’à l’école maternelle Madoumier, les GS pourraient être dédoublées même s’il y avait une mesure de fermeture. Cette école reste donc en surveillance pour le mois de juin.

Pour l’école des Rochettes à Bellac, M. Gauthier nous indique qu’un travail est amorcé depuis 2021, mais qu’il n’a pas davantage d’éléments.

Mme Orlay nous indique que les effectifs sont moindres (- 200) par rapport aux prévisions.

 

Nous revenons sur les dédoublements de GS initialement prévus à Jean Le Bail et Joliot Curie. Nous ne comprenons pas le fait de déplacer ce dédoublement à Montalat, faute de locaux dans les écoles initialement prévues. Mme Grizon nous indique que le dédoublement se fera donc au bénéfice des élèves de Montalat. Les situations des deux autres écoles seront réétudiées l’année prochaine. Elle nous indique enfin que le dédoublement des GS peut se faire sur Madoumier sans moyen supplémentaire.

Mme Orlay nous indique qu’elle ne possède pas de levier pour prendre en compte nos remarques, et que la situation ne bougera pas. Elle nous propose donc la même carte que celle qui nous a été communiquée au CTSD principal, avec un regard particulier sur l’école de Victor Hugo et le RPI St Bonnet Briance/Saint Genest sur Roselle.

Nous revenons enfin sur la primarisation de Bellevue Naugeat, où il nous paraît totalement incohérent que les conseils d’école soient prévus les 1^er et 3 mars, soit a posteriori des instances traitant de la carte scolaire. Notre remarque n’amène pas de réponse de l’administration.

La séance est levée après 1h30 d’échanges.

Nous sortons de ce repli avec un vrai sentiment d’amertume ; tant le débat a été, de notre point de vue, bâclé. Le dialogue social ne sort pas grandi d’une telle instance.

Pour l’UNSA-Education, Anne-Lise ESCALETTES,

Ludovic LEPRESLE, Anabel ROY