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SE-UNSA 86


 Par SE-UNSA 086
 Le  jeudi 6 février 2014

GEL DE L’AVANCEMENT

 

Gel de l’avancement : casus belli

 Selon des articles de presse, le ministre de l’Education aurait eu l’idée lumineuse de proposer le gel de l’avancement des fonctionnaires. Ce serait un des moyens de répondre à la commande présidentielle d’économiser 50 milliards d’euros sur le budget 2014.

 Cette annonce a depuis été démentie par l’intéressé. Rumeur, provocation  ou ballon d’essai ? Quoiqu’il en soit, si le gouvernement devait s’engager dans cette voie, il trouverait les fonctionnaires et en particulier les enseignants sur son chemin. En effet, depuis plusieurs années déjà, ils ne cessent de voir leur pouvoir d’achat baisser du fait, notamment, du gel du point d’indice reconduit depuis 2010. Avec la suppression de l’avancement, on entrerait dans une autre logique. Cela équivaudrait de fait à une perte brutale de salaire tout au long de leur carrière et à une amputation de leur pension. C’est inacceptable.

 Alors que toutes les enquêtes internationales pointent le faible niveau de rémunération des enseignants français, et au moment où le Président de la République a fait de l’Education la priorité du quinquennat, cette mesure serait un revirement et un camouflet adressé à tous les personnels.

 Le gouvernement doit désormais lever le doute et clarifier sa position. Le SE-Unsa, attend, au-delà du démenti du ministre, une clarification nette de la part de Matignon.


 

Gel des avancements, des primes...l’Unsa exige un engagement ferme de renoncement

 L’UNSA a exprimé sa colère et celle des agents auprès de la ministre le 13 février, lors de l’ouverture de la réunion sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations :"C’est avec surprise et colère qu’on a vu s’installer parmi les responsables de la majorité gouvernementale un débat sur la possibilité de geler les avancements ou primes des fonctionnaires. L’UNSA exige que le gouvernement s’engage à abandonner le gel des avancements, sinon ce serait pour elle une cause de conflit majeur.

Lire la déclaration de l’UNSA