La relance du Groupe de Travail sur le second degré va permettre aux enseignants d’EPS d’obtenir de nouveaux droits d’ici la rentrée 2015.
Le SE-Unsa a pesé très largement pour la relance de ce groupe de travail, seul GT non validé fin 2013.

Au-delà de la réécriture des « Décrets de 50 » reconnaissant enfin toutes les missions des enseignants d’EPS, voici les principales avancées :

• La mission de coordination des activités physiques et sportives sera prise en compte par une indemnité comprenant, notamment, la gestion des installations sportives.
• La création d’une indemnité pour les enseignants d’EPS exerçant en lycées : l’enseignant bénéficiera d’une indemnité spécifique s'il effectue au moins 6 heures d’enseignement devant les classes de première et terminale générales, technologiques et professionnelles et les classes de terminale CAP (certificat d’aptitude professionnelle).
• Dans les établissements les plus difficiles sur le plan social et scolaire qui seront déterminés dans le cadre de la réflexion sur l’éducation prioritaire, un principe de pondération s’appliquera. Il permettra de dégager du temps pour le suivi des élèves et le travail en équipe dans le collège et dans le réseau d’éducation prioritaire. Une pondération de 1,1 est retenue.
• Une amélioration des perspectives de carrière avec la création d’un nouveau grade après la hors classe comme pour tous les enseignants des premier et second degrés. Il y aura également une prise en compte d’expérience notamment dans des établissements difficiles.

Pour le SE-Unsa ce sont des avancées très importantes. Toutefois le ministère n’aura pas franchi la dernière marche. Les professeurs d’EPS auraient pu, à travers ce groupe de travail, intégrer le corps des certifiés. Les professeurs d’EPS auraient pu voir leur service devant élèves aligné sur celui des certifiés. Ces avancées auraient alors profité à TOUS les enseignants d’EPS.

Ainsi le SE-Unsa continuera de demander un service de 16+2 pour tous les enseignants d’EPS en  intégrant le corps des certifiés.
Les premières analyses de notre enquête nationale sur les conditions de travail des enseignants d’EPS démontrent qu’il n’existe aucune raison objective pour qu’un enseignant d’EPS exécute 3000h de plus dans sa carrière par rapport à ses autres collègues.

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