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Revendications principales portées par le SE-Unsa pour les CPE.
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Le SE-Unsa portera ses revendications dont voici un raccourci.

  • Renforcer les missions Ă©ducatives et pĂ©dagogiques des CPE mais aussi conforter leur rĂ´le de pivot dans l’établissement (relations avec les Ă©lèves, les parents et les autres partenaires de l’école…).

Cette partie de la nĂ©gociation devrait prendre forme Ă  partir des rĂ©fĂ©rentiels de compĂ©tences professionnelles des mĂ©tiers du professorat et de l'Ă©ducation (arrĂŞtĂ© du 1-7-2013 - J.O. du 18-7-2013) et particulièrement nous concernant celui des « CompĂ©tences spĂ©cifiques aux conseillers principaux d'Ă©ducation Â» qui inscrit que :

- Les conseillers principaux d'éducation, conseillers de l'ensemble de la communauté éducative et animateurs de la politique éducative de l'établissement

- Et dĂ©finis 8 compĂ©tences principales qui reprĂ©sentent un socle de discussion solide par rapport Ă  l’évolution  possible de la circulaire de 82 :

- C 1. Organiser les conditions de vie des élèves dans l'établissement, leur sécurité, la qualité de l'organisation matérielle et la gestion du temps

- C 2. Garantir, en lien avec les autres personnels, le respect des règles de vie et de droit dans l'établissement

- C 3. Impulser et coordonner le volet Ă©ducatif du projet d'Ă©tablissement

- C 4. Assurer la responsabilité de l'organisation et de l'animation de l'équipe de vie scolaire

Les conseillers principaux d'éducation, accompagnateurs du parcours de formation des élèves

- C 5. Accompagner le parcours de l'élève sur les plans pédagogique et éducatif

- C 6. Accompagner les élèves, notamment dans leur formation à une citoyenneté participative

- C 7. Participer à la construction des parcours des élèves

Les conseillers principaux d'éducation, acteurs de la communauté éducative

- C 8. Travailler dans une équipe pédagogique

 

Le SE-Unsa s’appuiera sur les éléments fondamentaux du métier qui ont été actés dans les référentiels après de nombreux aller retours et contributions. Ce travail préparatoire qui a duré près de 6 mois en 2012 – 2013 a permis après 6 versions successives de construire un document fiable et cohérent de notre fonction coté formation au métier).

  • Renforcer l’équipe de vie scolaire en recrutant davantage de CPE et d’assistants d’éducation en particulier dans les collèges de 600 Ă  800 Ă©lèves et dans les Ă©tablissements avec internat.

Pour le SE-Unsa le retour des 60 000 emplois dans l’éducation passe par des moyens donnĂ©s Ă  la vie scolaire sous forme de crĂ©ations de postes de CPE et de postes d’AED. Dans une pĂ©riode cependant très contrainte en terme budgĂ©taire nos prioritĂ©s vont vers les Ă©tablissements ou les besoins sont urgents et oĂą les collègues sont en pressions permanentes. Nous identifions en premier les gros collèges de plus de 800 Ă©lèves qui n’ont qu’un CPE et ensuite ceux entre 600 et 800 qui n’ont qu’un CPE. Viennent ensuite les Ă©tablissements sous dotĂ©s ayant un internat et les Ă©tablissements qui n’ont pas encore de CPE. Les plus petits Ă©tablissements (n’ayant souvent pas d’adjoint) et les Ă©tablissements ayant des demi-pensions importantes doivent ĂŞtre renforcĂ©s en AED. Les CPE affectĂ©s en Ă©ducation prioritaire doivent bĂ©nĂ©ficier aussi d’un renforcement de personnels d’éducation et d’allègement de service (voir pondĂ©ration proposĂ©e pour les enseignants sur les heures devant Ă©lèves). Pour les CPE cela pourrait se traduire par un forfait renforcĂ© venant en dĂ©compte des 35h TTC.    

  • AmĂ©liorer les conditions d’exercice en offrant un cadre de travail et d’accueil de qualitĂ© pour les espaces dĂ©diĂ©s Ă  la vie scolaire (bureaux, informatiques, salles d’études, foyers, MDL, internat,…).

Nous ferons valoir un mandat du syndicat revendiquant que la vie scolaire, le bureau du ou des CPE, des AED soient accueillants, confortables, modernisĂ©s, adaptĂ©s aux besoins locaux, bien compartimentĂ©s et avec tout le matĂ©riel nĂ©cessaire. Stop aux espaces lugubres, Ă©troits, dans des angles morts, aux placards Ă  balais, loin du cĹ“ur de l’établissement ou sans espaces de confidentialitĂ©. Le respect des personnels de la vie scolaire commence par la qualitĂ© des espaces de travail qui leurs sont dĂ©diĂ©s. Les lieux de vie propres Ă  l’internat doivent avoir les mĂŞmes caractĂ©ristiques de qualitĂ© pour les Ă©lèves internes et pour les personnels qui les encadrent.   

  • Obtenir des obligations de travail de 35 heures hebdomadaires, inscrites Ă  l’emploi du temps, « toutes tâches comprises Â».

Depuis 2002, l’emploi du temps des CPE dĂ©pend du contenu de l’arrĂŞtĂ© du 4 septembre 2002 et d’une circulaire d’application du 12 septembre. Ces textes ont amĂ©liorĂ©, malgrĂ© la difficultĂ© de lecture, la situation des CPE par rapport aux faiblesses des Ă©crits antĂ©rieurs (pas de cadre horaire avant 1982, puis 39 heures). Il reste cependant Ă  clarifier la première partie du dĂ©compte sur les 35 heures hebdomadaires inscrites Ă  l’emploi du temps. En s’appuyant sur la dĂ©finition de la durĂ©e de travail effectif tel que la prĂ©sente le dĂ©cret du 25 aoĂ»t 2000, nous devons obtenir au cours de ces GT, des clarifications et des assurances sur la dĂ©finition de notre emploi du temps ainsi que des formes de rĂ©cupĂ©rations et les faire Ă©tablir statutairement.

Rappel de la dĂ©finition du travail : le dĂ©cret du 25 aout 2000 dĂ©finit la durĂ©e du travail effectif comme le temps pendant lequel les agents sont Ă  la disposition de leur employeur et doivent se conformer Ă  ses directives sans pouvoir vaquer librement Ă  des occupations personnelles.

Pour le SE-Unsa, « La participation aux conseils de classes, conseils d'administration, rĂ©unions du comitĂ© d'Ă©ducation Ă  la santĂ© et Ă  la citoyennetĂ© et Ă  la formation des dĂ©lĂ©guĂ©s, sous la responsabilitĂ© du chef d'Ă©tablissement, fait partie du temps de travail Â» (rĂ©ponse du ministère Ă  la question parlementaire de LĂ©on Vacher en 2003).Nous y ajoutons toutes les taches et rĂ©unions (non volontaires) qui se cumulent et ne sont pas citĂ©es ainsi que le temps de repas quand il est inclut dans une journĂ©e continue et impose de le prendre dans l’établissement. Tout cela doit entrer dans un cadre prĂ©cis et s’inscrire dans une mention qui ne soit plus sujet Ă  interprĂ©tation. Pour le SE-Unsa ca doit ĂŞtre 35 heures hebdomadaires, inscrites Ă  l’emploi du temps, « toutes tâches comprises Â».

  • Revaloriser la fonction Ă  travers une indemnitĂ© forfaitaire alignĂ©e sur l’ISOE des enseignants du 2nd degrĂ©, une meilleure rĂ©munĂ©ration des activitĂ©s complĂ©mentaires (par exemple les vacations sur l’accompagnement Ă©ducatif qui devraient correspondre Ă  une HSE) et, Ă  terme, une progression du ratio de hors classe.

Nous savons dès le départ des discussions que l’enveloppe financière mise sur la table est restreinte et même sans doute inexistante (budget constant). C’est pourquoi nous devons d’abord mettre l’accent sur le point précédent (emploi du temps des CPE) qui empoisonne encore trop de situations personnelles. Mais nous devons aussi être exigeant, tout en restant réalistes, sur les aspects financiers car les attentes sont réelles.

Il y a, d’emblĂ©, un premier engagement Ă  opĂ©rer en proposant d’ajuster notre indemnitĂ© forfaitaire avec celle des enseignants (l’ISOE part fixe). Nous touchons, depuis 1991, cette indemnitĂ© Ă  taux plein qui vaut en 2013 : 1104,12 euros, alors que l’ISOE part fixe des enseignants (qu’ils touchent depuis 1989) est Ă  1199,16 euros, soit une somme relativement symbolique de 95 euros/an Ă  rĂ©cupĂ©rer. Nous devrions mĂŞme demander le rattrapage intĂ©gral de cette diffĂ©rence puisque l’IF des CPE a Ă©tĂ© inscrite au budget en 1991 suite Ă  un « oubli Â» des nĂ©gociations de la loi de 89. Après calcul, cette indemnitĂ© correspond approximativement Ă  15 minutes de dĂ©passement de nos horaires quotidiens (sur quatre jour par semaine). Elle ne couvre ainsi qu’une très faible partie du travail des CPE.

Ratio hors classe : nous avons obtenu, suite Ă  des demandes rĂ©pĂ©tĂ©es depuis 2006, l’alignement du ratio hors classe avec celui des enseignants. Le passage de 5 Ă  7% est actĂ© depuis l’an dernier et le rattrapage de l’annĂ©e 2012 – 2013 a pu se faire dans de bonnes conditions permettant a 143 CPE d’accĂ©der Ă  la hors classe. Le total des promotions Ă©tant ainsi portĂ© Ă  517. LĂ  aussi, le corps des CPE Ă  subit un fort prĂ©judice absolument pas justifiĂ© qui a fait perdre depuis 2006, environ 1300 promotions. Nous le rappellerons dans nos interventions. Peut-on, Ă  ce titre, demander un ratio de rattrapage ? Nous l’évoquerons sans doute en GT.

Le SE-Unsa reviendra aussi sur d’autres rémunérations annexes concernant les CPE et professeurs documentalistes comme les vacations horaires payant l’accompagnement éducatif par exemple et nous demanderons que l’heure d’intervention pour les CPE et DOC soit au niveau d’une HSE soit 37,36 euros au lieu de 30,00 euros. Nous souhaitons aussi une valorisation de la vacation versée aux autres personnels chiffrée actuellement à 15,99 euros.

Le SE-Unsa a par ailleurs une revendication plus générale avec la valorisation du point d’indice qui n’a plus été touché depuis 4 ans.

  • Parmi bien d’autres revendications, le SE-Unsa souhaite pointer :

- La situation des TZR, qui supportent des conditions de travail souvent encore plus difficiles que les collègues en poste fixe.

Nous demandons que les TZR en services partagés (sur au moins deux établissements et quelque soit la distance) puissent bénéficier d’une décharge de service de deux heures comme les enseignants (une heure/18).

Nous souhaitons qu’il y ait une réglementation par rapport aux services à remplacer quand il y a une problématique de logement de fonction. Nous demandons qu’il soit rappelé qu’il n’y a pas d’obligation pour le TZR à prendre le logement de fonction si il est vacant hormis sur la base du volontariat.

Tout en rappelant que les services d’astreintes sont liĂ©s Ă  l’occupation d’un logement de fonction par NAS, un TZR qui accepterait d’assurer une « astreinte Â» (volontariat uniquement) doit se voir attribuer pour ce service (et le temps de ce service) un logement de service (chambre ou studio confortable) complètement pris en charge par l’établissement. Cela ne le soumet pas aux astreintes des personnels logĂ©s par NAS de l’établissement qui disposent d’un autre type de logement.

- Les temps partiels.

Les CPE subissent un traitement inéquitable concernant les temps partiels (de droit ou non) car le remplacement est rarement assuré quand la demande de temps partiel est inférieure à un mi-temps. Les circulaires rectorales mentionnent d’ailleurs ce particularisme auprès des chefs d’établissement. Si elle est accordée c’est sans compensation et donc au détriment du service et avec une tendance à la culpabilisation de la part du collègue demandeur. Il faut que cela soit corrigé par une dotation aux académies pour palier ce problème. Les services partiels de 20 à 50% doivent être entièrement compensés.

- Les moyens de la formation continue.

La formation continue des CPE passe majoritairement par les bassins ou circonscriptions de regroupement des collègues. Ces bassins couvrent une région avec en moyenne une quinzaine d’établissement parfois plus en agglomération.

Ces bassins sont nécessaires à la fonction de CPE car ils constituent des moments forts de réflexions sur le métier, d’échange des pratiques, d’échanges d’information, de formation aux missions, d’innovation. Ils rompent l’isolement.

Ces bassins sont actuellement battus en brèche par une limitation de la durĂ©e des sĂ©ances (rĂ©duction Ă  trois demi-journĂ©es dans certaines acadĂ©mies), mauvaise volontĂ© des chefs d’établissement Ă  libĂ©rer leurs CPE malgrĂ© la « convocation rectorale Â». Ils sont de tout temps  sous dotĂ©s financièrement par rapport Ă  d’autres formations (celle des chefs d’établissement notamment).

Nous demandons, que soit harmonisé nationalement le temps des bassins CPE avec au moins trois journées complètes de regroupement par année scolaire. Que cette participation (volontaire) ne soient pas soumises aux nécessités de service, que la dotation financière soient suffisante pour faire vivre qualitativement ces bassins (émoluments d’un intervenant, un défraiement accordé au coordonateur de bassin et les frais de déplacement remboursés au moins en partie).

Il faut aussi favoriser l’offre de formation durant la carrière permettant une ouverture vers d’autres qualifications en accroissant le nombre de congés formation souvent réduits à une ou deux possibilités par an et par académie.

 

Rappel gĂ©nĂ©ral: pour nous, les changements Ă  venir devront faire gagner la profession en reconnaissance, en notoriĂ©tĂ©, mais aussi consolider et amĂ©liorer les rĂ©munĂ©rations comme le temps de travail. Sommes-nous devant une chance d’amĂ©liorer la condition des Cpe ? C’est en tout cas dans ce sens que nous participerons au groupe de travail.

 
 
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